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 we'll play our fight song. (adesa)

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Teresa Ravenscar
Teresa Ravenscar
all men must live

MESSAGES : 251
AVATAR : nina dobrev.
CRÉDITS : moi-même.
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ÂGE : vingt-trois printemps partagés, vingt-trois calendriers qu'elle a abandonné. parfois elle se sent plus vieille que ça, teresa, la lassitude dans ses os. et parfois plus jeune, enfant qui cherche une mère absente et son réconfort. c'est le bordel, alors elle n'y pense pas.
NATION : dans ses pas, dans ses yeux, la façon dont elle se tient, mots tranchants, mots de pierre; elle est née dans la nation de la terre, et rien n'y changera.
STATUT CIVIL : si tout, dans sa façade, soutient qu'elle est amoureuse de bellamy pernington, sous la surface son cœur reste libre — du moins, c'est ce dont elle se persuade.
DAEMON : de loin, on dirait un loup, mais de près, ce n'est qu'un chien. le daemon de teresa est un husky, chien aux yeux glacier, fidèle à sa maîtresse.
ALLÉGEANCE : d'apparence, le gouvernement, plus ou moins. mais au fond, l'allégeance de la jeune femme va à sa propre famille et elle-même - personne d'autre.
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MessageSujet: we'll play our fight song. (adesa)   we'll play our fight song. (adesa) EmptyMer 16 Sep - 16:01


    “ our prove i’m alright song. ”
Une des choses que Teresa appréciait particulièrement dans les dimanches était le recul qu'elle prenait avec le chaos ambiant. Pas de risque d'appel urgent la rappelant en quatrième vitesse à la capitale (elle croisait les doigts pour que la valise-minute au fond de son placard serve le moins souvent possible), et rien que les longs couloirs de Ravenscar Manor, rayonnants de solitude. Cependant, la jeune femme avait fini par s'y habituer. Cléophilia n'habitait plus avec elles depuis longtemps déjà, et des raclures de fonds de tiroirs, ainsi que ses débuts de salaires, avaient suffi à financer des études de médecines pour Clarissa. Déjà souvent absente, sa sœur avait carrément emménagé ailleurs pour son travail. Parfois, Tez se demandait s'il n'aurait pas été plus sage de faire de même, évitant ainsi de se lever à l'aube pour prendre le train, emmener des affaires de rechange au cas où on la retenait trop longtemps et rentrer en s'effondrant sur son lit à des heures qu'on aurait presque pu qualifier de matinales. Si le fait de venir à bout de tout ce qui était paperasse et repas sur le trajet aidait, c'était principalement son corps qui encaissait le contrecoup. Elle n'avait pas cherché à réduire celui-ci. Elle avait appris à son organisme à le supporter.

Et pas qu'un peu. Tout prenant que soit son travail, Luca avait tout de même enseigné à sa fille, très tôt, que rien ne la dispenserait de la pratique de sa maître, sauf cas exceptionnel. Peu à peu, le père de famille n'avait plus eu à tirer l'enfant vers la salle d'entraînement; elle y filait tous les jours de son plein gré, à pas sautillants qui auraient donné une illusion sur sa nation, ne serait-ce que pour la lourde ceinture qui cerclait sa taille. Et elle s'y rendait de même aujourd'hui, dans une brassière et un pantalon de sport, ses cheveux bruns attachés sur sa nuque par réflexe. Après tout, être blessée parce qu'un adversaire réussirait à lui tirer les cheveux et la bloquer serait relativement ridicule — pour ne pas dire parfaitement honteux.

De larges bracelets et un ceinturon étincelaient autour de ses poignets et de sa taille, comme à son habitude, chacun prêt à se dérouler en un long serpent fin, tout aussi solide que le fer à l'état pur. S'il y avait un moment de la semaine où la Ravenscar pouvait véritablement poser son masque sur le pas d'une porte et y entrer en tant que Teresa qui avait gardé au fond de son cœur une parcelle de son soi-enfant, c'était aujourd'hui. Elle poussa en silence, presque religieusement, le vattant. Au-delà s'étendait une salle circulaire, dont les murs étaient jonchés d'appuis, de perches encastrées et de minces plateformes sur lesquelles on ne pouvait se tenir que sur un pied, montant de plus eb plus haut jusqu'à un dôme de verre. Le sol était, quant à lui, jonché d'extrêmement épais matelas; et elle ne comptait plus le nombre de fois qu'elle avait silencieusement béni ceux-ci, après une rude chute, à ses premiers pas en l'air, mal assurés. Cependant, c'était maintenant avec assurance qu'elle se hissait dans les hauteurs, et elle projeta un de ses câbles en l'air sans l'ombre d'une hésitation, l'enroulant autour d'une perche avant d'assurer son gantelet et sauter, rétractant la corde en même temps. Ses pieds atterrirent sans encombres sur la première plateforme, et elle se lança sur les autres sans plus y réfléchir, son corps lui semblant de plus en plus léger à mesure qu'elle s'échauffait à l'étage le plus bas. Peu à peu, elle lança ses fils un peu plus haut, entamant une série de mouvements qui tenaient bien plus de l'acrobatie et de la danse que du combat, passant parfois de longues secondes uniquement suspendue à ses câbles la tête en bas, comme elle le faisait si souvent petite, bien plus souriante mais moins douée. La jeune femme faillit tomber, cependant, et se rattrapa de justesse, lorsque la porte s'ouvrit; accrochée à une barre, en équilibre sur son appui, elle jeta au nouvel arrivant un regard incrédule. « Adès? » Clarissa, elle aurait compris; sa sœur savait qu'elle passait souvent ses journées libres ici. Mais lui? De tous les habitants actuels de Ravenscar Manor, il était celui qu'elle attendait le moins. Pour un peu, elle aurait rougi de sa tenue qui lui collait au corps et de ses cheveux ébouriffés par les courants d'air. À voir sa tête, il était au moins aussi surpris qu'elle. Reprenant enfin sa contenance, elle bougea de la perche vers une surface plus large et lui adressa un signe de la main dérisoire. « Soit tu pars maintenant, soit tu te changes là-dedans— » elle pointa du doigt une petite porte à sa gauche « —et tu me rejoins ici. Un maître de l'air saurait se débrouiller sur mon territoire, non? »
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