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 show me family, all the blood that i will bleed (kael)

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Októ Belinski
Októ Belinski
all men must fight

MESSAGES : 829
AVATAR : Tom Hardy.
CRÉDITS : Babine, tumblr (inconnu), PATHOS (code signature), Présidente Lilian pour la ban' susu la famille.
show me family, all the blood that i will bleed (kael) Qsf10
ÂGE : Trente-cinq ans, un âge qu'il ne pensait jamais atteindre un jour pour être honnête. Il porte les stigmates du temps et des événements, un livre d'histoire tracé à même la peau.
NATION : L'air. Déracinée, engourdie, effacée, comme un lointain souvenir ; la nation des parias et des gosses en manque d'amour.
DON : Sixième sens. Októ voit dans ses songes ou dans des impressions furtives montées du bide, sans savoir ou sans vouloir l'admettre, les produits d'une magie dont lui-même s'étonne sans cesse. Il partage ce don avec son jeune frère Kael mais sans en cerner tout à fait les pouvoirs incroyables.
STATUT CIVIL : Il n'a de douceur et d'amour que pour une fille de l'eau qui lui a volé depuis plus de vingt courtes années son esprit et ses sens, à le rendre fou et con.
SIGNE DISTINCTIF : Victime d'un souffle lors d'une explosion ayant partiellement endommagée sa colonne vertébrale et sa jambe droite, Októ boîte visiblement. Ses tatouages ont recouvert les cicatrices mais les douleurs n'ont pas abandonné sa carcasse.
DAEMON : Une petite pie bavarde répondant au nom d'Agata. Sa queue et ses ailes sont abîmées et par conséquent, elle flotte plutôt qu'elle ne vole, portée par les courants aériens.
ALLÉGEANCE : Pour toujours obligé à sa cause, l'enfant des bourrasques. Animé par la tristesse plus que le désir de vengeance, il s'active aux côtés de la Rebellion pour ce qu'elle représente d'espoir.
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MessageSujet: show me family, all the blood that i will bleed (kael)   show me family, all the blood that i will bleed (kael) EmptyLun 5 Oct - 4:02





C'est peut-être le néant, c'est peut-être la fin. Il navigue dans les eaux tumultueuses de l'obscurité, Styx qui agite de ses remous et de ses vagues, les songes cauchemardesques de son corps en charpie. Un cycle perpétuel, comme un commencement. Une litanie même, un chant, puisque la musique a fait naître les astres et les planètes, les océans et les terres, l'infini et le bon Dieu, depuis les débuts même de la création ; il restera bien encore assez de temps pour une dernière chanson. C'est une berceuse comme un souvenir de nourrisson, le tissu clair d'une voix soumise au forfait de la tendresse, de la douceur, d'un sentiment né du désir profond d'une perfection pure : l'amour. La volupté comme une caresse, lorsque la chaleur d'un atome s'heurte aux siens, fracassés sous les décombres d'un souterrain, ensevelis de gravas et de poussières, d'une chair en souffrance qui extirpe sang et boyaux lorsque les os sont réduits à l'état de miette. Il ne ressent plus, il subit : l'agressive réfrigération de tout son organisme pourtant bouillonnant de fièvre, cette vie qui va et vient en attendant d'être fixée, de savoir, enfin, toi, Októvíus Belinski : qu'est ce que tu veux à la fin ? Et de s'enfoncer plus encore dans les limbes d'un repos tant désiré, de perdre pied comme on perd l'esprit, à vouloir que tout cesse et s'arrête, que le monde enfin arrête de le frapper de ses foudres, qu'il ne reste plus que le rien au milieu du vide, dans la plénitude d'un corps vidé de ses attaches physiques : un semblant d'infini dans une fin annoncée.

Il sent la chaleur d'une main avant de l'entrapercevoir, en s'extirpant du coma dans lequel on l'avait consciencieusement plongé afin d'échapper aux douleurs et aux spasmes. Avant même de gémir, juste, cette caresse tendre sur le haut de sa joue. Il entrouvre les yeux qui se froncent et tempêtent, alors que l'entonnoir qui lui barre la gueule continue de pomper l'oxygène dont il peut de nouveau s'approvisionner. La silhouette se lève alors, l'invite au calme d'une main posée contre son front, d'un souffle : du bout des lèvres, une complainte comme une berceuse, la naissance d'un Univers. Októ étouffe et balbutie. "...Maman...." L'air frappe contre ses poumons des tambours tempétueux. Son sang fait des allers-retours douloureux, dans un corps qui s'effrite à mesure qu'il s'éveille. A ses côtés, la silhouette fine et longiligne de la matriarche Belinski exulte l'angoisse tamisée derrière les tendresses doucereuses. Mon petit. Mon tout-petit... Il voudrait lui parler, lui répondre, lui dire, comme il est si désolée, à tel point il l'aime, cette mère qui se fout bien de politiques et de conflits, de croyances et de préjugés, cette mère comme toute les mères, puits sans fond d'un amour inné, compulsif, pour cet enfant qui pleure dans ce corps d'homme. Les spasmes agitent le moindre muscle, les os en charpie dans une carcasse qui remue à peine, respire sous artifice, tente de s'essayer à la parole dans un gargouillement souffreteux. Il faut de longues minutes, plusieurs vomissements agités, des larmes inavoués, le son d'une berceuse soufflée à son oreille pour que le cadavre reprenne des formes plus humaines, des couleurs plus vivaces, pour qu'il s'apaise et enfin il écoute, la respiration tranquille de la chair de sa chair, battre la mesure au même tempo que la sienne.

Lorsqu'il se réveille d'un sommeil lourd, elle n'est déjà plus là. Les quatre murs blancs de l'hôpital le révulsent déjà, il se sent seul, dépossédé, inquiété. Le balais des infirmières et aides-soignants rajoute à la paranoïa : il croit parfois, surgir de la porte, des armées entières engagés pour le défaire. Mais les jours passent et rien ne vient. Les jours passent et Októ dépérit d'inactivité et d'impatience. Il ne serait dire si on le visite vraiment, drogué, endormi par les calmants, il passe le plus clair de son temps à comater dans son lit de mort. Ses blessures sont douloureuses et graves. Les fractures tellement multiples qu'on a abandonné l'idée de les inscrire toutes à son palmarès. Le moindre mouvement lui arrache des gémissements retenus. Mais ça refuse de mourir à l'intérieur. Ca refuse de pourrir, ça refuse de se laisser aller. Y'a toujours un truc qui veut pas lâcher, dans les tripes d'Októ. Alors quand la porte de sa chambre s'ouvre en grand, et que sur le palier il voit apparaître cette version de lui-même en moins âgée et plus miniature, il ne peut pas s'empêcher de sourire comme un con, en agitant sa cuillère en l'air avec l'impression de s'en sortir comme un chef : "Ah, tu tombes bien. Tu veux pas aller me chercher une autre compote ? 'Font des portions de radin ici." Qu'il lance à Kael, grimaçant, en retournant gratter le fond du pot, avec la sensation que son poignet et que ses doigts vont se décrocher un à un du reste de son corps.

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Kael Belinski
Kael Belinski
all men must live

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AVATAR : Luke Mitchell
CRÉDITS : @Tumblr
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ÂGE : 27 ans
NATION : C'est un fils de l'air depuis sa naissance et pour toujours.
DON : Sixième sens - Prémonitions. Ce don lui permet de voir le passé et le futur d'une personne ou d'un objet.
STATUT CIVIL : C'est un peu compliqué pour le moment...
SIGNE DISTINCTIF : Kael possède trois flèches, symboles de son appartenance à la nation de l'air. Une entre les omoplates et une sur chaque avant-bras.
DAEMON : Wanji, un lynx boréal crème. Calme, espiègle et silencieux... surtout suffisamment méfiant pour deux.
ALLÉGEANCE : Sa famille avant tout et le peuple de l'air. Le gouvernement par la force des choses et pour la sécurité de sa famille.
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MessageSujet: Re: show me family, all the blood that i will bleed (kael)   show me family, all the blood that i will bleed (kael) EmptyMar 6 Oct - 18:13

Kael ne se trouvait pas à Aléria lorsque les explosions avaient frappé la capitale. Il était parti pour du travail dans un lieu reculé, profitant de cette occasion pour s’éloigner du tumulte causé par l’attaque du tournoi des maîtres par la rébellion. Le blond avait laissé son frère derrière lui, le laissant agir à sa guise envers les rebelles. Lui-même s’était contenté de fuir après avoir aidé son frère dans cette situation. Le Belinski avait alors préféré laisser les choses se décanter toute seule avant de reparaître dans la capitale. Son esprit tourbillonnait et ressassait de nombreuses questions, notamment la confirmation de la présence des Livanov à la tête de la rébellion. Au moins il pouvait être sûr que sa famille allait rapidement être en danger et prise pour cible comme l’avait laissé supposer la mort de son jeune frère. Une douleur encore bien vivace dans son esprit. A son retour, les mauvaises nouvelles s’étaient enchaînées. Les attaques meurtrières de la capitale, le comportement étrange de la ligue et surtout l’état de son frère. Ses jours n’étaient pas en danger, mais il n’était pas sorti d’affaires pour autant. Ce fut difficile de le voir dans ce lit d’hôpital. Leur mère fut encore plus frappée par la détresse et l’état d’Októ. Kael avait tenté de la rassurer de son mieux, et sur sa demande, le fils de l’air avait utilisé son don sur son frère pour prouver la véracité de son opinion. Cela avait rassuré sa mère. Et pourtant, l’intéressé détestait utiliser son don de cette manière. Il l’avait fait par le passé, mais avec la naïveté et l’insouciance de la jeunesse. Aujourd’hui, il comprenait l’importance de cette capacité et évitait soigneusement de lire le futur à moins d’être en danger.

Au moins Kael avait pu voir que son frère reprendrait des forces, et qu’il sortirait de cet hôpital. Ses investigations s’étaient stoppées à ces détails. Le fils de l’air avait refusé d’en voir plus, par respect pour son frère principalement. Chaque jour la famille passait rendre visite au blessé, et l’intéressé ne semblait la plupart du temps ne même pas remarquer leur présence. Au fil du temps, les couleurs revinrent sur son visage et son corps reprit un aspect plus normal. Des détails rassurants et encourageants pour la suite. Puis vint le fameux jour. En sortant de sa demeure, Kael l’avait senti. C’était le jour où son frère serait bien réveillé et affamé. Son don lui avait montré ses images, et certains détails lui rappelèrent cette vision du futur. Avec un sourire, le blond invita Wanji à le suivre. Il ne fallut guère de temps au Lynx pour comprendre. Ils partageaient tout, même leurs émotions. Après son petit détour, Kael se rendit à l’hôpital souriant malgré lui. Certains regards le suivaient intrigués. Finalement le blond ouvrit la porte en grand, et son regard se posa sur celui de son frère. Un léger rire accueillit sa première réaction. Avant de répondre, Kael et Wanji jetèrent un coup d’œil dans le couloir pour vérifier que personne ne pouvait le voir ou ne venait dans cette direction.


_ « Une compote t’es sûr ? » Il sortit alors un sachet de son ventre étrangement rebondi, et le montra à Októ. « Dommage car j’avais prévu des choses. »

Kael avait été acheté quelques petites choses que son frère, ou en tout cas qu’il se souvenait qu’il aimait. Le fils de l’air déposa le sachet à côté de son frère, et replaça ses vêtements correctement. Son ventre rebondi n’était pas passé inaperçu, mais personne n’avait fait de remarques. Soit par respect soit pour laisser le frère accomplir sa surprise pour son aîné. Finalement Kael reprit la parole.

_ « Ce sera sûrement meilleur que la bouffe d’ici. En espérant que ma mémoire soit bonne. » Il se plaça aux côtés du lit de son aîné, et commença à prendre un morceau traînant dans le sac avant de reprendre entre deux mastications. « Comment te sens-tu aujourd’hui ? En tout cas tu as bonne mine. »

Kael se conduisait le plus naturellement possible. Son inquiétude était toujours présente mais plus sourde, et puis il avait eu plusieurs jours pour s’habituer la vision de son frère dans cet état. Cela lui avait rappelé de douloureux souvenirs de la guerre. A croire qu’Októ aimait se mettre dans des états catastrophiques. En sortant, le jeune Belinski contacterait sûrement sa mère pour la rassurer sur l’état de son aîné. Wanji partit s’installer dans coin, et le Lynx montait la garde pour les prévenir au cas où. Certaines choses dans le sac n’avaient pas leur place dans un hôpital. Kael avait envie de pousser un long et profond soupir, comme pour évacuer les dernières traces de stress de ces derniers jours.
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Októ Belinski
Októ Belinski
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ÂGE : Trente-cinq ans, un âge qu'il ne pensait jamais atteindre un jour pour être honnête. Il porte les stigmates du temps et des événements, un livre d'histoire tracé à même la peau.
NATION : L'air. Déracinée, engourdie, effacée, comme un lointain souvenir ; la nation des parias et des gosses en manque d'amour.
DON : Sixième sens. Októ voit dans ses songes ou dans des impressions furtives montées du bide, sans savoir ou sans vouloir l'admettre, les produits d'une magie dont lui-même s'étonne sans cesse. Il partage ce don avec son jeune frère Kael mais sans en cerner tout à fait les pouvoirs incroyables.
STATUT CIVIL : Il n'a de douceur et d'amour que pour une fille de l'eau qui lui a volé depuis plus de vingt courtes années son esprit et ses sens, à le rendre fou et con.
SIGNE DISTINCTIF : Victime d'un souffle lors d'une explosion ayant partiellement endommagée sa colonne vertébrale et sa jambe droite, Októ boîte visiblement. Ses tatouages ont recouvert les cicatrices mais les douleurs n'ont pas abandonné sa carcasse.
DAEMON : Une petite pie bavarde répondant au nom d'Agata. Sa queue et ses ailes sont abîmées et par conséquent, elle flotte plutôt qu'elle ne vole, portée par les courants aériens.
ALLÉGEANCE : Pour toujours obligé à sa cause, l'enfant des bourrasques. Animé par la tristesse plus que le désir de vengeance, il s'active aux côtés de la Rebellion pour ce qu'elle représente d'espoir.
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MessageSujet: Re: show me family, all the blood that i will bleed (kael)   show me family, all the blood that i will bleed (kael) EmptySam 31 Oct - 3:00

"Une compote t’es sûr ?" Dans la pâle lumière du jour, se découpait les reliefs du fraternel et du familier, un reflet comme un spectre bienveillant, affichant les lisseurs de sa jeunesse dans un large sourire déployé. Le bleu de ses yeux renvoie ses similitudes à l'aîné, qui manque de flancher et se retient, dans la fatigue des drogues et de son séjour prolongé. A ses côtés Wanji miaulait ses inepties de Lynx en agitant sa large queue ; et Októ se sent pris d'une tendresse soudaine, bizarre, presque désespérée. C'est qu'il est bon de voir un visage obligeant après des semaines d'obscurité. Bon de se sentir aimé dans une retenue faite de politesse et de compréhension. Lorsqu'on a cru perdre et que finalement la partie continue, de l'autre côté, du bon côté. Il voit des yeux qu'il ne pensait plus jamais revoir mais on avait été assez clément pour lui en donner l'occasion à nouveau. Il s'y perd quelques secondes, pour ne plus jamais avoir à oublier. Kael Belinski fait quelques pas vers lui, quitte le halo qui l'entourait et projette finalement ses allures de grand gaillard au frangin qui se contente de lui sourire. Le temps a passé et il est à chaque fois différent. Il ne restait plus grand chose de l'enfant fugueur, quoi que peut-être le mystère, peut-être une indolence tranquille comme un trait de famille. A chaque fois plus sage, moins volage, concentré, le regard fixe, ce regard qui fait les grands hommes, pense Októ en baissant finalement le sien vers sa compote.

Juste à côté de lui, sur le lit, Kael a déposé son butin dans un sourire plein de malice. Októ, surpris, fait un geste plein de calcul vers le sachet brun. Sous la carcasse, ses muscles tirent et les os roulent. "Ce sera sûrement meilleur que la bouffe d’ici. En espérant que ma mémoire soit bonne." Il sourit mais sa main faite de faiblesse ne peut se permettre d'étirer le paquet. La volonté s'accroche mais le destin est plus cruel. Le corps comprend sans pouvoir réagir. Il peut sentir l'odeur de la bouffe lui chatouiller les narines, et le débit constant des antibiotiques dans ses veines, comme une ancre, comme un poids, lourd, puissant, cruel. Il faut que son frère s'assoit et ouvre, inconscient, le sachet sans difficulté pour que les doigts douloureux d'Októ s'étire jusqu'à la forme ronde qui en dépasse. Avec une méticuleuse patience, il porte la galette de riz jusqu'à son épaule où repose, tranquille et douce, son double fait de jais. "Tiens mon amour." dit-il tendrement en s'adressant à la petite pie qui agite son plumage abimé dans des froissements fébriles. Sur le même ton et sans même le regarder, Októ continue en blaguant, à l'intention de son frère : "Non pas toi Kael, on est pas si proche, le prend pas mal."

Les serres d'Agata ont laissé des traces profondes dans les reliefs calleux de sa peau, comme une marque de naissance, une cicatrice gravée depuis la nuit des temps. L'épaule saine est exhibée à la lumière, comme une victoire. Le reste est un champ de bataille aux multiples coupures, crevasses et tranchés ; ici l'ombre d'un tank qui a piétiné une côte, l'angle étrange d'une rotule à l'allure passablement défigurée, sur l'ensemble du visage des hématomes d'éboulement et de chute, les bras martelés au fer rouge et une gorge enrouée qui aurait comme trop crié à l'aide. Alors lorsque Kael lui fait remarquer ses couleurs, l'aîné Belinski ne peut s'empêcher d'en rire comme d'une mauvaise blague. "Bonne mine ?" Il ricane, il tient bon, il tente d'activer ses réflexes pour oublier la fatigue. Mais en coulisse, le mur s'effrite, et Októ patine, s'épuise, se rend. Son regard est baissé vers le daemon-pie, alors qu'il tâche d'ignorer consciencieusement la présence bienveillante qui se tient là, si proche, et pourtant si loin. La colère monte avec une lenteur calculée. "J'ai la moitié des os cassés et j'pourrais probablement plus jamais baiser. Alors t'es mignon, mais tu sais pas mentir p'tit con." Qu'il raille brutalement, pas comme une insulte, pas comme un reproche, sûrement une résignation trop précaire. Il ne sait pas à quoi les gens jouent avec lui, en ce moment, mais Októ est trop épuisé pour continuer à renvoyer la balle. Il réalise bien assez rapidement la connerie, et dans un soupir qui sait sans assumer, il murmure à son frère : "Pardon." Il renifle, et sa grande carcasse se rallonge sur le lit de mort ; Októ dissimule ses larmes derrière les os brisés de ses mains. Il sait que l'autre attend. Attend que ça passe ou attend de savoir. Les secondes s'écoulent lentement dans un silence difficile. "Kael..." Il s'humecte les lèvres. "Je veux rentrer à la maison." Ramène moi à la maison. Ramène moi à Elioras.

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