Ton daemon a toujours pris la forme d'un canidé. Loup puissant, coyote, fennec ; il n'y a jamais eu que la course entre War et Jo et ce besoin de se défendre de tout et de tout le monde. Alors ce fut les crocs et les griffes, la vitesse et la passion sans ménagement, jamais. ≈ Tes origines tu les ignores, tu les oublies. Tu n'es ni honteuse ni fière de ton passé ; tu ne le connais pas, c'est tout. Mais tu respectes les tiens disparus comme une jolie légende qu'on te racontait à l'orphelinat, quand t'étais gamine. C'est joli, c'est doré, cette histoire d'amour interdite, cette fusion entre la terre et le feu qui a donné naissance à la gamine que t'étais. Mais le massacre et le sang, c'est ce qui te pousse à te ranger de l'autre côté du gouvernement, de ceux qui n'ont pas tué tes parents. ≈Ton allégeance et ton passé ne t'empêchent pas de sourire et de vivre, comme la fille de vingt ans que tu es. Tu ris encore des bêtises de tes petits frères de coeur de l'orphelinat, tu viens encore prendre soin des gamines qui te prennent pour leur grande soeur. Tu n'es pas que cette boule de haine qui en veut au monde entier ; tu es aussi ce soleil ardent qui essaie d'illuminer ton monde tout entier.  ≈On t'a un jour demandé ta préférence entre une poupée et des baskets. T'as jamais couru aussi vite qu'en dehors de ta petite chambre, le vent fouettant ton visage, le feu aux joues, au ventre, aux veines. Depuis, t'as plus arrêté. On pourrait presque te prendre pour une fille du vent quand de toutes tes jambes, tu sembles t'envoler au delà de ta piste. ≈ Puis il y a cette violence intense qui te séduit et qui te consumes quand on te pousse à bout, quand la colère gronde dans chaque cellule de ton corps. T'as le feu de ton père qui s'est transmis dans tes veines puis l'aveuglement, le siège de la raison touché en son coeur. T'étais la reine de la castagne ; tu défiais tous les gamins du quartier qui osaient t'insulter. Tu perdais et tu gagnais ; tu saignais le poing en l'air. La petit prince de la rue, le lionceau du quartier. ≈ Et il y a toujours cette voix minuscule qui essaye de te calmer quand ta colère n'est pas justifiée, quand ta haine n'a pas de sens. War te calme comme une bouffée d'oxygène. Il t'apaise comme personne n'est capable de le faire ; sans lui, tu te serais déjà fait tué, t'aurais oublié de la fermer au bon moment. C'est ton sauveur depuis un bon bout de temps. ≈  Et il y a cette excitation folle qui te prend le coeur quand tu vois quelque chose qui brille. Ca vient sans doute de ton enfance pas franchement riche où t'as du partager tes jouets avec tous les gosses de ta chambre. Ta cleptomanie s'est développée très tôt, quand t'avais à peine dix ans. Depuis, tu vis de tes larcins et tu es une habituée du marché noir et de tes acheteurs particuliers. ≈Tu peux pas t'empêcher d'y penser quand tu croises des fils du feu. Tu te demandes si ton père leur ressemblait, si leurs traits pourraient se fondre dans les siens. Tu t'imagines un frère ou une soeur caché avant sa nouvelle vie de damné. Tu t'imagines un beau palais avant de cracher sur tes idées de gamine attardée. Mais tu ne peux pas t'empêcher d'y rêver.
 ≈ Tu peux pas t'empêcher d'y penser quand tu croises des fils du feu. Tu te demandes si ton père leur ressemblait, si leurs traits pourraient se fondre dans les siens. Tu t'imagines un frère ou une soeur caché avant sa nouvelle vie de damné. Tu t'imagines un beau palais avant de cracher sur tes idées de gamine attardée. Mais tu ne peux pas t'empêcher d'y rêver.
≈ T'es franche à en être vulgaire, à en faire friser les moustaches des familles royales. T'es une vraie roturière, une paysanne de première qui se fout de la bienséance et des règles. T'as toujours bafoué toutes les lignes de conduite qu'on te donnait et l'Académie se souvient encore de tes cris d'indignation, des courses poursuites et des heures de colles, interminables. Lorsque tu as enfin été nommée maître, ils t'ont presque aidé à faire tes valises. ≈  T'es franche à en être vulgaire, à en faire friser les moustaches des familles royales. T'es une vraie roturière, une paysanne de première qui se fout de la bienséance et des règles. T'as toujours bafoué toutes les lignes de conduite qu'on te donnait et l'Académie se souvient encore de tes cris d'indignation, des courses poursuites et des heures de colles, interminables. Lorsque tu as enfin été nommée maître, ils t'ont presque aidé à faire tes valises. ≈ Et il y a cet amour pour les sensations fortes, ces défis que tu veux tous relever. Te pousser toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus vite, sentir la moindre particule d'adrénaline dans tes veines, la chaleur dans la moindre parcelle de ta peau. Prouver à tous et à toutes qui tu es : Jo la gamine ou le garçon, la fille de la terre avec des reflets de brasier mais surtout, une révolutionnaire enragée.

HISTOIRE ≈ un résumé bref de votre histoire et des grandes lignes pour mieux comprendre votre personnage.