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 i got a war in my mind. (anatol)

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MessageSujet: i got a war in my mind. (anatol)   i got a war in my mind. (anatol) EmptyLun 27 Avr - 11:37


anatol hobbes

feat dane dehaan

burn them all
nom et prénom(s) sa famille détruite, anéantie, en lambeaux, il n'en tient qu'une seule et même trace, ce nom, son nom. il semble l'avoir eu perdu pendant des jours et des jours, ne se rappelant pas même de sa propre identité. à son simple murmure, pourtant, il sursaute, il se souvient, ou du moins se souvenait, quand les souvenirs étaient encore clairs et nets. Hobbes, où la famille déchue, la famille détruite par une guerre qui n'était pas la leur, ou du moins qui n'aurait pas dû devenir leur combat. il ne s'y identifie plus réellement, à présent, il n'est devenu qu'un doux murmure, les cicatrices du passé ayant disparues, dans l'attente de ressurgir et de venir l'engloutir. son prénom, anatol, lui vient d'une contrée lointaine et inconnue, il a appris à l'apprivoiser, lui et son originalité, il n'en est pas peu fier, puisque celui-ci lui vient de son père, homme qu'il a admiré et admirera toujours. âge, date et lieu de naissance ≈ il a perdu des années, écumé des jours à se noyer dans ses propres démons, à ressasser le passé tout en ne réfléchissant jamais au futur. il est enfermé, presque confiné dans le cycle qu'il entreprend. arborant sa vingt-huitième année, il croit, à présent, n'en avoir que vingt-un. l'oubli fait de lui le plus naïf des cruels, il est victime d'un corps blessé, même bafoué, et d'une âme à nouveau innocente. il a vu pour la première fois le jour un trois janvier, alors que l'hiver entrait en son port et que la neige tombait délicatement sur les pavés de la capitale. nation ≈ elle brûle, elle détruit, elle pille et elle se noie dans ses propres flammes. Elle est symbole de grandeur, d'aventures, mais surtout de cruauté, de pouvoir et de manipulation. Anatol appartient à la nation du feu, celle qui l'a fait succomber à ses plus noirs désirs, à son alter-égo assoiffé de feu et de sang. Il s'y identifie, il s'y saigne et il y vit, pourtant depuis quelques jours, son amour pour cette nation s’essouffle, la couronne ne brille plus, le feu ne s'allume plus. il a des doutes, il a des souvenirs, et il ne sait plus auxquels faire confiance.  allégeance ≈ la mort et le sang l'ont noirci, ont fait de lui une créature de la nuit, une créature vicieuse, et hideuse, son allégeance allait directement à la ligue, celle qui l'a vue se métamorphoser, grandir, mais avant tout tuer. à présent, après son accident, la vile rébellion qu'il ne portait autrefois pas dans son coeur, est devenue sa nouvelle famille, sa famille aux mensonges viles et cruels.  daemon ≈ on ne voit dans ses yeux que du malice, de la sournoiserie, elle n'a jamais oublié elle, il l'a surnommé Anaria, cette bête imposante, cette magnifique tigresse qui attend que son maître se réveille. Pourtant elle ne pipe mot, elle le préserve de toute douleur. Pour le moment. métier/fonction ≈ Anatol a tué, il a fait brûler tant de choses que ses cauchemars reflètent tour à tour. Pourtant, à présent il n'est plus membre de la ligue, il est rebelle et se cache derrière les pavés de la rébellion; Si un jour on venait à le retrouver, on le tuerait. statut civil ≈ Anatol n'aime pas, ou du moins n'aimait pas, il s'aimait lui et tout ça lui suffisait amplement. Puis, ses souvenirs, d'anciens souvenirs ont ressurgi pour l'engloutir entier, il est célibataire, mais son coeur n'appartient qu'à une femme, une seule. orientation sexuelle ≈ Anatol aime les femmes et ça depuis la nuit des temps. signe distinctif ≈ Il semblerait qu'il est toujours épuisé, des cernes viennent lacérer son visage. particularité ≈ Il n'en a aucune. qualités ≈ malin, curieux, brave. défauts ≈ sournois, sadique, malaimé.
   
citation au choix
truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
    truc à savoir, anecdote
Que pensez-vous du gouvernement actuel? Vous importe-t-il ? Restez-vous neutre ? Ou voudriez-vous le voir se dissoudre? réponse en quelques lignes Qu'avez-vous fait pendant la grande rébellion ? Etiez-vous simple spectateur ? Rebelle ? Ou les avez-vous combattu ? réponse en quelques lignes Que vous est-il arrivé pendant la grande guerre ? Avez-vous perdu des proches ? Êtes-vous restés isolé ? réponse en quelques lignes

   
prénom, pseudo ≈ écrire ici âge ≈ écrire ici avis sur le forum ≈ écrire ici comment l'as tu découvert ≈ écrire ici personnage ≈ () inventé () prédéfini () scénario dernier mot ≈ écrire ici

   



Dernière édition par Anatol Hobbes le Mer 17 Juin - 21:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: i got a war in my mind. (anatol)   i got a war in my mind. (anatol) EmptyLun 27 Avr - 12:05


THE CREATURE WITHIN ME

when is a monster not a monster ? oh. when you love it

Il sentit son souffle sur sa peau nue, des poils se hissèrent dans sa nuque et il se retourna pour se retrouver nez à nez avec celle qu'il appelait amante. Elle jouait avec ses cheveux et lui sourit, elle lui sourit de manière secrète, comme seule elle pouvait le faire. Sansa le faisait rêver depuis plusieurs années et même si la guerre faisait rage, elle était ce rayon de soleil, celle qui ne lui faisait jamais oublier qu'un combat inlassable martelait le royaume et qu'il ne pouvait pas s'adonner à ses petites affaires illégales. Anatol était un maître du feu, pourtant il n'était en aucun cas amoureux de cette nation, il la détestait même. Les flammes le brisaient, elles le consumaient, comme elle détruisaient ses parents. Fou de rage, il avait rencontré Sansa qui l'avait apaisé, elle était le pansement à sa souffrance à son inlassable peur de pouvoir perdre sa mère ou encore son père. Cette relation qu'ils avaient commencé, n'était en réalité qu'une illusion, il savait pertinemment d'où elle venait, à quelle nation elle appartenait, pourtant il n'avait pas peur, il la voulait terriblement, elle lui appartenait, comme lui était sien. Anatol l’enlaça tendrement avant de lui déposer un baiser sur le haut de son front, elle était douce, mais déterminée, et c'est ce qu'il aimait tendrement chez elle. Cette douceur inimitable et cette force incontrôlable. "Je crois que je n'ai jamais envie de partir." Il devait partir, effectivement, il devait quitter sa petite soeur, et celle qu'il aimait d'un amour plus que passionnel; et il devait partir, partir comme un voleur alors qu'ils ne faisaient que commencer. "Je crois que je préfèrerai que tu restes aussi." Sansa le regarda droit dans les yeux, il enfouit sa tête sur l’oreiller qu'il avait improvisé et grogna. Anatol avait toujours le mot pour rire, avec son sarcasme piquant, et ses piques maladroites, mais aujourd'hui il n'avait rien à dire, il n'avait plus rien à ajouter. Il était prêt à se sacrifier pour une cause qui le répugnait, mais les souhaits de ses parents passaient avant tout, il devait protéger sa nation, ou moins c'est ce qu'ils lui disaient, alors comme un pantin il allait le faire, il allait se jeter dans la gueule du loup. "Je reviendrai dans peu de temps." Il mentait, il savait pertinemment qu'il mentait, qu'il allait tuer et si un jour il venait à revenir il ne serait pas le même. L'alliance de la nation de l'eau et du feu lui donnait le même sentiment de dégoût, ils étaient tout deux pour un monde d'égalité, aucune nation ne devait en rattraper une autre, et aucune ne devait avoir la main sur l'autre. Malheureusement il se rendait bien compte de la naïveté de ses pensées. Jamais rien de tout ce qu'ils souhaitaient n'arriverait, un voudrait toujours le pouvoir, par la force, la manipulation, ce n'était pas la fin, c'était juste le début. "Pourquoi tu pars? Pourquoi tu quittes ta soeur pour quelque chose en quoi tu ne crois même pas?" C'était la question qu'il se posait depuis des jours, depuis qu'il avait reçu la lettre de détresse de son père. Pourtant, il devait défendre ce en quoi les Hobbes croyaient, malgré ses valeurs, sa morale, son nom de famille primait, en particulier quand les ordres venaient de son père. "Tu le sais Sansa. Je le fais pour mes parents, si je peux les aider, je le ferai." Elle grimaça, elle était en désaccord avec lui et ça depuis des jours et des jours et elle ne se gênait pas pour le lui montrer, c'était d'ailleurs cette franchise qu'il aimait tant chez elle, sauf dans cette situation, cette situation où il n'avait pas le choix, où il était forcé. "Alors tu es prêt à tuer ou encore à mourir pour une cause que tu hais et qui te dégoûte?" Anatol grimaça à son tour, elle n'y allait pas, elle ne courait pas vers ses parents pour se battre à leurs côtés, elle la comprenait les Lancaster étaient en constant désaccord avec la belle. Elle avait l'ambition de se faire passer pour disparue à la fin de la guerre, il rêvait de la suivre, de rester avec elle jusqu'à la fin, pourtant une fierté le forçait à suivre ses parents dans les flammes et les cendres. "Sache que je ne t'oublierai pas. Et fais attention, fais le au moins pour moi et Margeary." Il lui sourit timidement et lui embrassa le bout de son nez avant de se rallonger sur le dos. "Je ferai attention. Et je ne t'oublierai pas non plus, jamais." Elle s'appuya contre son épaule et se rendormit, alors qu'il pensait, il pensait à tout ce qu'il venait de dire. Il était sûr qu'il ne mentait pas, qu'il ne l'oublierait jamais. Jamais. (...) Un sac sur le dos il tourna la tête vers sa petite soeur et s'approcha de Margeary, il la prit dans ses bras et lui embrassa le haut de sa tête, avant de la prendre par les épaules et de la regarder, iris dans les iris. "Tu écoutes tout ce que Sansa te dit, et surtout tu ne fais pas de bêtises. S'il te plaît Marge, promets le moi." Elle sourit tristement et hocha de la tête avant d'enfouir à nouveau son visage dans l'épaule de son frère. Margeary était son rayon de soleil et devoir la laisser ici, seule allait être la chose la plus difficile qu'il allait avoir à faire. "Tu vas me manquer. Et je te préviens si tu meurs, je te tue." Elle disait ça en rigolant, sûre que son frère ne courberait pas l'échine, mais si c'était le cas? Qui s'occuperait d'elle? Soudain il vit la silhouette de Sansa, sa soeur s'éloigna un peu, juste à temps avant que Sansa ne sauta dans les bras du blond. Elle lui embrassa les deux joues, le front, puis la bouche, fougueusement, une dernière fois, un dernier baiser avant qu'ils ne revoient plus, pour toujours peut-être. "Je t'aime." Elle lui chuchota ça à l'oreille, calmement, c'était la première fois qu'elle le lui disait, et il espérait du plus profond de son être que ça ne serait pas la dernière fois. "Je t'aime." Il l'embrassa une dernière fois, ébouriffa les cheveux de sa soeur, et commanda à Anaria de le suivre alors que celle-ci quitta le daemon de sa petite soeur. Puis il partit, leur tourna le dos, et ne se retourna pas, il ne se retournerait plus jamais.

Une larme de haine coula sur sa joue encore endolorie par le combat qu'il venait de mener. Il sentit un poids énorme s'écraser sur son torse, et lorsqu'il se leva, la folie venait de s'accaparer de son regard haineux. Un mince filet de sang se propagea sur son front, et la fumée provoquée par la bataille qu'il venait de mener, s'étouffa dans ses poumons hors de souffle. Anatol vit le corps sans vie de sa mère à ses côtés et se laissa tomber à genoux devant elle, avant de tourner les yeux vers son père, ils s'étaient vaillamment battus, ils avaient été courageux, pour un combat qui n'aurait pas dû être le leur. Amoureux de leur nation et croyant dur comme fer à leur suprématie ils s'étaient effondrés sous l'immensité de la nation de la terre, et ils allaient le payer, tous, jusqu'aux moindres qui viendraient interférer entre lui et son but. Une noirceur s'était épris de son coeur continuant pourtant à battre, il s'était éloigné de l'horreur, à présent il venait d'y pénétrer corps et âme. Le blond savait qu'il n'en ressortirait pas indemne, pas cette fois-ci. Une silhouette svelte s'avança vers le corps du garçon soulevé par des sanglots, la mort était vile, elle signifiait un monde sans retour, un paradis consumé. L'homme s'assit à côté de lui, et ébouriffa ses cheveux. Le vieil ami du patriarche de la famille Hobbes s'affaissa sous les lambeaux des bâtiments d'Aleria et resta ainsi sans broncher, il écouta le gamin pleurer, pleurer ses parents et tout ce qu'il venait de perdre. Une famille, son honneur, mais surtout son âme. Bafoué et influencé par le plus vile des maîtres, Anatol allait faire ce que son père lui aurait souhaité, se tourner vers cet homme, cet homme fort. La guerre martelait les esprits, pourtant elle s’essoufflait comme le reste du royaume. "Il est temps que nous nous en allions Anatol, ils vont revenir." Le blond leva ses yeux bleus vers l'homme avant d'essuyer les dernières larmes de son visage blême, il se leva, et épaulé par l'homme il s'en alla, disparaissant derrière le nuage de fumée. (...) Son maître le regardait avec un petit rictus sur les lèvres, il avait façonné ce gamin à devenir un homme fort, une arme inébranlable ne se lassant jamais de son but, sa vengeance. Les deux nations perdantes s'écrasaient sous la force de celle du feu. Anatol avait reçu un lavage de cerveau, de ce jeune homme ouvert et extraverti était devenu un garçon perdu, un garçon à l'âme noircie. à présent, il lui était impossible de faire demi-tour. Le blond s'était éloigné de sa soeur, il s'était échappé de son emprise sauvage, de ses filets rebelles et n'avait plus eu de nouvelles de Sansa, ou plutôt n'en avait pas voulu. Il avait changé, comme le monde, il avait reprit les perspectives politiques qui l'attendaient. Écraser la nation de l'air était devenu plus qu'un but, c'était l'objectif d'une vie, de sa vie à présent. Anatol était entré dans l'armé de la nation du feu, et excellait en tant que soldat, sans relâche il avait tué, il avait traqué, et à présent il était part de la ligue, son but suprême. Il voulait anéantir la rébellion sans pouvoir justifier ses raisons, il les détestait tout simplement tous, il voulait les voir saigner comme il avait vu ses parents saigner, eux, ces mécréants, la nation de la terre et l'air ils étaient la cause de tout. Ils n'avaient pas accepté la force de la nation du feu, de leur suprématie et avaient engendré des combats sanglants. Tout, absolument tout était de leur faute. "Tu es prêt Anatol?" Le moment tant attendu était enfin arrivé, il avait vu en cet homme une manière d'honorer les mémoires de son père, reprendre le flambeau, suivre ses pas et poursuivre le même combat, se battre pour sa propre nation. Anatol avait été manipulé si rudement, que tout de sa vie passée, se résumait à un néant de n'importe quoi, tout ce qu'il voyait c'était un trou noir prêt à l'engloutir vivant. "Plus prêt que jamais maître." Son regard était défiant, absolu et fort, il voulait et avait obtenu ce qu'il désirait tant. Un moyen de détruire sans avoir besoin d'excuses. La ligue était secrète pourtant il s'était préparé pendant un an à pouvoir entrer dans leurs rangs et enfin il avait réussi, il avait prouvé à la terre entière qu'il était digne de porter l'orchidée blanche. "Bien, n'oublie pas ce pour quoi tu te bas." L'homme hocha de la tête et Anatol sourit, il n'oublierai jamais. "Jamais maître, jamais." Le maître sourit à son tour et tendit son sac à Anatol, ainsi il était prêt à quitter le nid, l'apprentissage de cet homme qui l'avait indirectement complètement détruit. "Anatol, ton père serait fier." Le poids qui avait disparu ces derniers mois réapparaissaient sur la poitrine du jeune homme. C'était encore une douleur cuisante que de parler de la mort de sa seule famille. Il hocha de la tête comme signe de remerciements, son chemin quittant celui de son maître, peut-être pour toujours. "Encore une chose Anatol. N'hésite jamais, absolument jamais à tuer." Son regard se fit insistant, mais le blond comprenait, tuer ou se faire tuer, c'était les règles du jeu dans lequel il venait tout juste de s'engager. "Je ne vous décevrai pas." Il n'allait plus flancher, pas aujourd'hui, ni demain. Sa détermination ne pouvait plus l'arrêter.

Une main vint s'abbatre sur sa mâchoire alors que le fugitif tentait de s'enfuir, mais Anatol rigolait, il riait à s'exploser les poumons. La douleur ne lui faisait rien, il ne sentait rien, il était froid comme du marbre, la fureur et la cruauté consumant ses yeux bleus, autrefois si innocents. Il s'avança vers le jeune homme, l'attrapa par le col après lui avoir donné un coup de pied dans ses parties intimes. Il le mit debout, le poussa un peu, et décida qu'il était temps de jouer avec sa nouvelle proie. En général, ils étaient à trois, le golden trio, le trio infernal, mais aujourd'hui Anatol était accompagné d'une autre personne membre de la ligue, mais celle-ci était occupée à pourchasser un autre soit-disant rebelle. Or, Anatol avait fini, mais depuis quelques jours il n'avait pas eu l'occasion de jouer, de pourchasser, de traquer une victime et de jouir du pouvoir de la torturer, mentalement comme physiquement, même s'il laissait cette partie à son ami Doran. "Relève-toi vermine." Il lui lança une caillasse sur la cuisse, là où le jeune garçon était blessé, celui-ci tint le coup et ne tomba pas. Il regardait Anatol avait haine, les maîtres de la terre étaient teigneux, particulièrement ceux dans la rébellion. "Bien, maintenant nous allons jouer à un petit jeu toi et moi pendant que ma collègue se débrouille avec sa vermine." Un petit sourire apparut sur ses lèvres charnues, il avait des poches de cernes sous ses yeux, un regard de fou, un désir de sang consumant ses pupilles et ses iris. Il avait l'air d'une créature. Anaria se trouvait à côté de lui se léchant les babines tout en ronronnant. Elle sentait le plaisir de son maître, celui qu'il ressentait à chaque fois qu'il tuait. "Si tu arrives à éviter les quelques petites flammes que je vais t'envoyer, alors tu pourras partir. La vie sauve." Il marqua une petite pause. Si tu n'es pas déjà mort."Si je gagne en revanche, je te tue. Lentement. Douloureusement." Son adversaire grimaça à la douleur cuisante de son corps, mais se mit en position de combat, Anatol sourit, se tapa dans les mains, avant de prendre place également. Anaria se leva, lança un regard vers son maître et approcha le daemon de la vermine tout en sifflant. Le jeune garçon tenta de soulever la terre, mais il se courba face à la douleur de sa cuisse. Essoufflé et désorienté, il ne vit pas la première lame de feu qu'Anatol lui lança, celle-ci ne fît qu'effleurer la pauvre proie, une mèche de ses cheveux tomba. "Je vais t'en envoyer dix à la suite. A la fin, si tu tiens toujours debout, je te laisserai partir." L'adversaire hocha de la tête, il savait qu'il n'avait pas le choix, qu'il n'avait également aucune issue de secours. Anatol ferma les yeux, se mit en position, il tourna en rond, lançant à la fois lame, comme couteau par des coups de pieds, les paumes de ses mains. Dix, il y mit tout son coeur, toute son énergie, et lorsqu'il finit enfin, il joignit ses deux mains, se pencha comme s'il saluait un maître et ouvrit les yeux. Anaria tenait dans sa gueule le daemon vivant de la vermine, alors que celui-ci était encore debout. Face à lui. Presque indemne. Il avait reçu quelques brûlures sur le torse et sur les avants-bras, mais il avait réussi à les éviter. Les dix. Le blond regarda le jeune garçon droit dans les yeux. "Comment tu as fais?" Il grognait, criait presque, agressif et frustré par sa défaite, il s'approcha dangereusement de sa proie. "Tu n'es pas le seul à savoir maîtriser ton élément." C'en fût trop, Anatol lui donna un coup de poing dans la mâchoire, le faisant tomber à terre. Il lui écrasa la carotide de sa chaussure sale. "Tu as triché." Il ne voyait pas d'autre solution, mais comment tricher alors qu'il était en piteux état? "Non. Je te jure. Tu as promis de me laisse partir." Anatol fît mine de souffler, il leva les yeux, tout en faisant la grimace, puis tourna à nouveau son visage vers le jeune garçon. Il grogna comme un animal, enleva sa chaussure du cou du garçon. "Effectivement un homme doit toujours tenir sa parole." La vermine s'éloigna de lui en rampant presque par terre, avant de se lever, il commença à partir quand soudain Anatol commença à rire. "Mais où vas-tu?" Il le suivait et le prit par le col, en appuyant contre sa cuisse pour être sûr que celui-ci ne l'attaquerait pas. "Tu as dis que tu me laisserai la vie sauve." Anatol éclata de rire, il aimait cette naïveté, la ligue n'avait pas de pitié, elle était cruelle, sans humanité. Il pouvait le voir à chaque fois qu'il restait avec Caleb et Doran, lorsqu'ils n'étaient pas en missions, ils arrivaient à rire, sur le terrain, c'était autre chose, c'était l'adrénaline, mais surtout la perte de soi. "Malheureusement pour toi, je me fous bien de ma parole. J'ai dis que je te laisserai en vie.. mais qui a dit que tu avais besoin d'un oeil." Il approcha une flamme qu'il fit apparaitre dans la paume de sa main, et l'approcha dangereusement de la rétine. "Qui a dit que tu avais besoin de cette cuisse, de toute façon elle est déjà en piteux état." Il donna cette fois-ci un coup de pied dedans, cassant l'os. La vermine cria de douleur. "Mais surtout, qui dit que tu as besoin de tes pieds." Il mit à genoux la bête, pour les maîtres de la terre leurs pieds étaient une façon de voir le monde, mais surtout de pouvoir contrôler leur élément. Un sourire satisfait se forma sur ses lèvres alors qu'une flamme se forma à nouveau dans sa paume.

Son coeur s'arrêta de battre pendant quelques secondes lorsqu'il vit une horde de rebelles tenter de s'échapper de l'emprise de la ligue. Ils avaient découvert un nid de mécréants non loin de la capitale tentant de retrouver la cachette du siège de la rébellion mais la ligue frappait toujours avant. Organisée, mais surtout déterminée elle avait pris en force, elle était devenue incapable de s'arrêter, détruisant et embrasant tout sur son passage. Anatol vit son daemon s'approcher de lui, elle avait grandi depuis ces quelques années, imposante et forte, Anaria était à l'image de son maître. Une arme inlassable, avec la mort et la destruction dans ses yeux. Un loir passa à côté de lui, pendant quelques instants, le blond hésita et tourna la tête vers le reste de la ligue en plein combat avec les rebelles, puis une douce chevelure s'aventura vers la sortie de l'inlassable bataille. Une chevelure qu'il ne connaissait que trop bien. Pendant quelques secondes son coeur fit un bond et son souffle se fit plus court, plus saccadé lorsqu'il la reconnut enfin. Celle qu'il avait oublié, ou du moins qu'il avait effacé de sa mémoire pendant tant d'années. Elle tourna le regard et s'arrêta lorsqu'elle croisa ses yeux, ses si belles iris. Elle venait de s'arrêter net, et dans un mouvement de rage elle propulsa son assaillant avec son élément, une vague d'eau s'abattant sur son adversaire. Il lève les yeux à nouveau vers cette fille, vers sansa, la femme de sa vie, ou du moins celle qu'il avait cru être la femme de sa vie. Cette magnifique femme, cette femme forte, son rayon de soleil. Pourtant, Anatol resta de marbre, l'amour il l'avait vécu, il avait été beau, mais il avait également été écumé par le temps et par ce qu'il avait vécu. Le guerrier l'aimait toujours, et ça atrocement, mais il ne pouvait pas la sauver des griffes de la ligue, il avait trop tué, trop sué pour compromettre sa position. Ainsi, il tenta de l'ignorer, il tenta de ne pas recroiser son regard, mais après quelques minutes, il se retrouva nez à nez avec elle. La boue et la suie s'écrasait sur sa peau pâle, et son regard haineux jetait des éclairs en sa direction. "Alors c'est pour ça que tu as disparu? C'est pour ça que tu m'as abandonné?" Sa voix le fit revenir dans le présent, sa voix si cristalline, une chair de poule se forma dans l'arrière de sa nuque, et un poids énorme, gigantesque vint s'écraser dans sa gorge. "Qu'est-ce que tu fais là Sansa?" Une folie consumait déjà son esprit, ses idées n'étaient plus claires et il sentait le regard froid de son maître dans ses pensées. Il ne devait pas flancher, ne pas hésiter à tuer surtout pas la rébellion. "Je viens me battre pour ce qui est bien. Et toi? Tu es là pour me tuer?" Il recula face à sa pique, il tenta de se restreindre, mais il pencha son visage sur le côté, tout en l'observant, elle n'avait pas changé. Il avait pourtant bien changé, des cernes formant des poches sous ses yeux, il était défiguré par ses cauchemars, mais aussi par l'horreur qu'il avait vu, et qu'il avait causé. "Tu ne devrais pas être là Sansa." Non, parce qu'il n'aurait pas le choix, forcé à faire ce qu'on lui avait inculqué, elle était devenue une vulgaire rebelle, rebelle qu'il avait pour ordre d’exterminer.  "Tu ne devrais vraiment pas être ici." Il fît quelques pas en arrière, espérant qu'elle s'en irait, car il ne pouvait pas, il ne s'en sentait pas capable, pas elle, il ne pouvait pas éteindre la seule chose qui l'avait apaisé pendant tant d'années. Pourtant, elle se positionna, elle créa des mouvements avec son corps et une vague vint l'engloutir, sa tête ressurgit hors de l'eau. Son coeur s'emballa, il s'emballa tant qu'il eut besoin de reprendre son souffle et de vider ses poumons de l'eau salée. "Anaria, en position." La vile tigresse tourna en rond avec le daemon de son ancienne amante, elle l'avait attaqué, elle avait osé levé la main sur lui. Il était obligé de lui rendre la monnaie de sa pièce. "Tu n'as jamais appris à laisser tomber quand la cause était déjà perdue d'avance Lancaster. Grave erreur." De l'appeler par son nom de famille le désorienta quelques secondes, il l'avait fait si naturellement, si agressivement, son nom, son prénom, tout chez elle lui avait autrefois donné l'impression de douceur, d'un amour éternel, maintenant il n'était plus qu'un souvenir douloureux, souvenir de ce qu'il avait perdu. "Si tu croyais que j'allais me rendre, tu me connais très mal Hobbes." Il eut un petit pincement au coeur, mais ne bougea pas, il resta stoïque, tournant en rond autour de leurs daemons en position d'attaque. S'il devait le faire, il devait le faire maintenant, pourtant il attendit trop longtemps, elle lui envoya des piques de glace, il les évita du mieux qu'il pouvait, mais l'une d'elle vint lui griffer la joue. La colère monta. "Je ne te connais pas. Nous n'étions ensemble que trois mois, tu crois vraiment qu'on peut tomber amoureux si vite? Qu'on peut connaître une personne si rapidement?" Il rigola, elle ne le connaissait pas, ou du moins connaissait l'ancien Anatol, le bout-en-train, le garçon drôle, sarcastique mais fiable et loyal. Sa loyauté il l'avait toujours, mais malheureusement il l'avait promise à des personnes noires, sans fond. Il profita de cet instant, pour tourner sur ses mains et lui envoyer les flammes les plus carnassières dessus. Elle les évita de justesse et se retrouva au sol. Elle prit de l'eau de sa gourde et l'envoya sur la main d'Anatol, tout en lui glaçant dessus. Pendant quelques secondes celle-ci lui bloqua sa maîtrise, mais il la brisa immédiatement par la chaleur du feu. "Non, effectivement, tu ne m'as pas aimé. Et j'en suis rassuré. Jamais je n'aurai aimé cette créature que tu es devenue. Tu ressembles à un monstre." Elle marqua une pause et s'arrêta de tourner. Un petit rictus se forma sur ses lèvres. "Tu me fais de la peine. Si ta soeur te voy-" "- Ne parle pas de ma soeur." Il avait dit ça rageusement, car malgré tout il n'avait pas oublié Margeary, il l'avait juste perdu de vue, elle est ses magnifiques yeux, elle et sa belle innocence. Il ne voulait pas qu'elle le voit ainsi, il préférait ne jamais la revoir. "Aurais-je touché un point sensible? La créature aurait-elle encore un coeur? Et Margeary aurait honte, elle aurait honte de cette chose que tu es devenu, tu tues pour tuer, pour te sentir mieux, mais qu'est-ce que ça t'apporte? Rien du tout. Du sang, seulement du sang, et ça me fait de la peine. Parce que tu déçois tout le monde, ta soeur en particulier." Il grimaça, une folie suprême s'éprit de ses membres, et sans avoir aucun contrôle il envoya le feu, les flammes s'émancipèrent de son corps, de ses pieds, de ses paumes, et même de sa bouche. Toute la frustration, tout ce qu'il avait ressenti par rapport à ses souvenirs qu'il avait voulu oublier, il les envoya sur Sansa, tout absolument tout. Des jais de flammes immenses, au début elle tenta de s'en échapper, mais elle ne put résister bien longtemps. Cela dura quelques secondes, puis, il s'écrasa par terre, la tête contre le sol, observant autour de lui ce qu'il se passait. Le corps de Sansa semblait inerte, il ne voyait plus clair, et lorsqu'il tenta de se relever, il était trop désorienté. Puis, sans même savoir le temps de réagir quelque chose vint l'écraser de tout son corps, un morceau de mur l'engloutit sous son poids et sa tête se cogna. La dernière chose dont il se rappela c'était le sang qui coulait sur les joues de Sansa.

Une douleur cuisante cogna contre son crâne, ses yeux tentèrent une première fois de s'ouvrir, mais la lumière l'assena d'un coup fatal, il se rendormit immédiatement. Le rêve, ou plutôt le cauchemar le prit à la gorge, il voyait un visage ensanglanté, celui de Sansa, il tentait de l'aider, mais il ne pouvait pas, parce qu'il était bloqué sous une pierre. Il avait les mains saillantes et une égratignure sur la joue, et une impression de déjà-vue, à croire qu'il avait vécu cette scène. Puis, comme s'il sortait d'une torpeur longue et douloureuse, ses yeux se rouvrirent à nouveau, son coeur battant la chamade à l'idée de voir du sang couler sur la joue de Sansa. Il se leva ne faisant pas attention à la luminosité et désorienté il mit du temps à s'habituer à celle-ci. Margeary ébahit regarda son frère et se jeta sur sa main. "Tu es levé." Anatol serra les dents, il arrivait enfin à reconnaître les traits de sa petite soeur et lui sourit péniblement. "Tu es bien perspicace Marge." Mais quelque chose n'allait pas, quelque chose était différent, trop différent, elle était plus grande, plus mûre, elle avait pris six ans de plus, au moins, il se releva complètement cette fois-ci. "Où est-ce que je suis?" Elle fît une mine étonnée, mais se renfrogna un peu tout en toussotant. "Tu es dans le qg de la rébellion." La rébellion? Il ne comprenait pas, Anatol grimaça, se massa la tempe avant de sortir ses pieds du petit lit, il sentit une douleur cuisante dans chacun de ses membres, mais il préféra l'ignorer et posa sa main entre ses mains. "La rébellion? De quoi tu parles?" Margeary regarda derrière elle, se leva et alla fermer le rideau qui les séparait à présent du vacarme de l'endroit où on l'avait laissé. "Est-ce que papa et maman vont bien? Et comment j'ai fais pour me retrouver ici?" La petite blonde regarda son frère avec béatitude, elle ne comprenait pas, et lui non plus. Il s'appuya contre le sol tentant de se relever, mais elle l'empêcha en lui posant sa main sur son épaule. "De quoi tu te souviens Anatol?" Le jeune homme regarda sa soeur avec une mine déconfite. De quoi se rappelait-il? Il avait l'impression d'avoir oublié tant de choses, tant de choses symboliques, mais les seuls souvenirs qui lui restaient remontaient à la grande guerre, la lettre qu'il avait reçu de ses parents l'appelant à l'aide. "Papa et maman m'ont envoyé une lettre pour que je vienne à leur secours, et mon dernier souvenir remonte à ça. Moi lisant la lettre." Sa petite soeur fît presque un bond sur la chaise, l'électricité ambiante changea immédiatement. Elle tint une main devant sa bouche, elle reste d'abord stoïque, puis un sourire calme et impassible se posa sur ses lèvres si innocentes. "La guerre est terminée Anatol." Il n'osa pas bouger et la laissa parler, tout lui raconter, la mise en place d'un gouvernement tyrannique, la rébellion de la nation de l'air, les exécutions publiques, la chasse à l'homme, les combats ouverts, les attentats, la mort de la rébellion, sa renaissance. Elle lui raconta tout, absolument tout, comment tous les deux avaient décidé de s'allier à la cause des rebelles, comment ils s'étaient battus pour une meilleure vie, pour plus de liberté. L'idée lui plaisait, même si sa conscience lui disait que toute cette mascarade n'avait en rien rapport avec la vérité vraie. Elle lui raconta les massacres, la ligue, celle qui engendrait toutes ces morts et cette horreur au sein même du peuple du royaume. La colère montait, Anatol se sentait désorienté, il ne pouvait s'imaginer tant d'horreur, et il ne pouvait pas s'imaginer l'avoir oublié. Sa soeur était si sérieuse, si mature, si grande et il regretta ses souvenirs, il les voulait absolument, comprendre, comprendre ce qui l'avait mis dans cet état. "Et nos parents?" La mine de sa petite soeur s'assombrit, elle hocha de la tête, avant de hausser les épaules et de prendre la main de son frère. "Ils ont disparu, je ne sais pas s'ils sont morts." Elle marqua une courte pause avant de reprendre. "Tu as tenté de les retrouver, mais tu n'as pas réussi." Il sentit l'effroi s'éprendre de tous ses membres, il se repoussa contre son lit et posa sa tête entre ses mains. "Comment j'ai pu oublier tout ça? Comment?" Il avait envie de sangloter comme un gamin, de pleurer parce qu'il avait tout oublié, cette horreur qu'il avait dû endurer. Que sa soeur avait dû endurer. "Et Sansa?" La peur lui bloqua cette fois-ci la gorge Margeary sourit pour le rassurer, avant de reprendre sa main. "Elle est ici." Il posa sa tête contre son oreillet, sentant à nouveau la fatigue s'emparer de son corps tout entier. Il ferma les yeux avec un sourire triste sur les lèvres. "Si vous allez bien, alors moi aussi." Quelque chose n'allait pas, il ne se sentait pas bon comme sa soeur le lui répétait depuis une heure. Il se sentait mauvais, tout au fond de lui, un voix lui chuchotait qu'il n'avait pas sa place ici.

   

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i got a war in my mind. (anatol)

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