prénom, pseudo ≈ etel. âge ≈ vingt-quatre ans. avis sur le forum ≈ c'est beau, on a envie d'y faire des tas de personnages, abusé. comment l'as tu découvert ≈ sur bazzart. personnage ≈ (x) inventé () prédéfini () scénario dernier mot ≈ pissenlit.

L'odeur est suffocante. Les fragments de roche et autres résidus de terre se fondent dans la pénombre, un voile opaque qui vous étouffe la gorge depuis la porte close jusqu'aux fenêtres couvertes. Il fait, en plus de cette obscurité, une chaleur étouffante – la faute à un brasier, enfoncé dans son âtre noirci, qui rougeoie du métal qu'on pose sur son versant. C'est feutré. Hermétique. C'est propice au secret. Et ce prétexte est confortable. Elle peut oeuvrer en liberté, l'esprit tranquillisé, alors que, les mains dans une pâte ébène, à genoux sur un tissu maculé par le sable, elle enduit les mécaniques d'un coffre d'un peu plus d'un mètre de côté. L'ouvrage sera bientôt fini – une très belle pièce, d'une qualité comparable à... avant. Elle s'apprête à soupirer des tortures qu'elle s'inflige quand sa conscience est réveillée : « Esther ? » Il était là, tout ce temps, juché, à l'observer, certainement impatient. C'est ce que fait Deimos : il attend, il patiente, jusqu'à l'insupportable. Il échafaude les syllabes dans son crâne mort d'ennui. Plus il entrouvre la bouche, et la langue claque sur le palais. Et c'est là qu'il lui parle, un ton faux, innocent. Et, comme si le seul fait qu'il existe ne lui suffisait pas, il joue avec la brise ; elle l'entend à la façon dont les syllabes s'écoulent plus volontiers dans l'oreille humaine. Il porte ce qu'il dit, comme l'on confesse des lèvres au tympan. Un grognement échappé à la hâte, elle est forcée de lever les yeux qu'il replie les doigts de sa main droite. Il fourre les phalanges criminelles dans une poche, un rictus satisfait étalé sous le nez. Il a son attention. « Arrête immédiatement, dit-elle, la voix égale. » « De faire quoi ? qu'il répond, ce petit air savant, que ses traits empruntent si souvent, pour lui manger le visage. » L'exaspération d'Esther soulève un nuage de poussières, un peu plus loin, derrière lui, qui ne retombe qu'après qu'elle ait détourné le regard au prix d'un effort qui, visiblement, lui coûte lourd. « Ça t'amusera sûrement autant quand ils viendront te prendre. » Elle le sermonne mais ne le regarde plus. Et elle n'aurait pas mis plus de ton pour lui expliquer les saisons d'une année. Elle ne s'en fait même pas le devoir. Déjà. Comme souvent, ça le submerge plus vite qu'il ne le voudrait et il s'entend siffler, acerbe, comme si gueuler un peu de son fiel pouvait lui valoir davantage d'intérêt, ou d'affect : « Eh ! fait-il en descendant de la table où il s'était perché, ça te donnera l'occasion de faire ces trucs que, on m'a dit, les mères font pour leur gosse. » Il cherche. Il cherche un moment suspendu, entre elle et lui. Une réaction. Un trait de colère. Une nuance d'irritation. Mais rien ne vient. Si elle ressent quelque chose, il n'en voit rien. Si bien que : « Mais si, tu sais, les protéger, au péril de leur vie. Quelque chose comme ça. » Deimos a les iris sur elle. Les pieds fermement plantés dans le sol. Il la défie. Il prend un plaisir téméraire à la provoquer ; souvent, c'est un échec – précisément comme cet instant. La plupart du temps, elle ne s'agace que de le voir produire les effets de sa nation – la nation de son père, l'Air. Parfois, il imagine que c'est de l'instinct maternel, qu'elle veut vraiment et sincèrement son bien, qu'elle l'aime, même mal, même peu. Mais ça quitte ses entrailles tout aussi vite que les regards qu'elle lui accorde ; ils sont fugaces, s'éteignent et disparaissent sans vraiment s'attarder. Salope égoïste. Les effets se retournent contre lui. Il a les lèvres qui tremblent. Le cœur qui bat puissamment sa poitrine. Et elle est toujours à polir, façonner, modifier, ces objets... ridicules ! Il nourrit probablement l'intention de l'attaquer, et de vriller l'endroit d'une rafale qui la forcerait bien à le voir – elle le sait toujours avant qu'il ne le sache lui-même. Il prend conscience de ses poings serrés quand elle enveloppe ses poignets d'une prison de pierre. Même s'il essayait furieusement, même s'il tentait quelque chose, n'importe quoi... Impuissant, et intimement blessé d'être neutralisé comme un enfant, il se débat en crachant de la bile : « Pourquoi t'es là ? La vraie raison, bordel ! Pourquoi. » Cette conversation, ils l'ont et la repoussent depuis bientôt cinq ans. Chaque fois, Deimos abandonne sa détresse à découvert, qu'elle ne puisse pas la nier. Mais elle la piétine constamment de son silence. Aujourd'hui encore, aujourd'hui toujours, Esther ne dit rien. Elle est à ce qu'elle fait (du moins sait-elle le feindre), et elle s'efforce de l'ignorer sans devoir pour autant le bâillonner. C'est une tâche aussi pénible qu'inutile – à ce jeu-là, Deimos gagne trop souvent. Si elle ne l'écoute pas, quelqu'un d'autre l'entendra. Et ce qu'on entend peut être rapporté, assurément. « Dis-moi tout, inspire-t-elle bruyamment en acceptant de le considérer d'un rien. Tu es malheureux parce que tu dois rester caché ici, tu te sens négligé parce que ta mère ne te frotte pas le dos chaque fois que tu as l'excellente idée de la boucler et je suis une salope égoïste, c'est ça ? » « Perspicace, tente-t-il de rendre coup pour coup. » « Tu es puéril. Et naïf. C'est ce qui te fera mourir. » Et, aussitôt, elle se détourne encore, et lui ignore s'il préfère cette indifférence à tous les mots amers qu'elle lui jette au visage. Il ne départage pas. Elle n'a ni pitié ni amour. Elle est froide. Et stérile. Elle est tout ce qu'il déteste à défaut d'être aimé. « P-pourquoi... pourquoi tu t'es mariée ! Pas de mari ! Pas de gosse ! Pas de guerre ! T'aurais pu, t'aurais pu... je sais pas ! n'importe quoi ! tout, plutôt que de faire comme si je comptais autant pour toi qu'une foutue chaise et d'te taper toutes ces putains sur le cadavre de mon père ! » Le dos de la main au front, elle s'éreinte qu'il beugle si fort et de telles insanités. « Pitié, Deimos, crache-t-elle de dégoût. Ne fais pas comme s'il était encore tiède. » Il conjure les mots de venir à ses lèvres ; c'est pénible, impossible. Elle mérite cent injures : « Veuve de pierre ! Mon père... » « Oh, ça suffit ! Ferme-la ! » Elle s'est dressée, la jambe vacillante. Mais, là encore, le flegme est de tous les endroits, vautré en elle, puissant en elle. Elle ne transpire pas la colère. Deimos doute qu'elle en ressente seulement. Salope égoïste et froide. « Ton père est mort, lui dit-elle sans gravité, suffisamment il y a peu pour que tu t'en souviennes trop bien mais, visiblement, il y a déjà trop longtemps pour que tu l'aies bien connu. Et je ne vais pas faire ça... t'entends ? je ne vais pas m'asseoir, là, te prendre sur mes genoux et t'expliquer, Deimos, prend-t-elle une voix doucereuse, comme le monde est pénible, impitoyable et simplement mortel. Et je ne vais pas m'excuser. » Elle le libère aux mains. Mais il peut sentir dans le moindre de ses os que la terre se soulève sous ses pieds. S'il se déplaçait, même un peu, sur le côté, un gouffre s'ouvrirait certainement sous ses pieds. « La vérité, souffle-t-elle en refermant le coffre, c'est qu'il a abandonné. » Elle essuie ses mains crasses sur le tablier qui pend jusqu'à ses chevilles. « Ce qui fait de moi la dernière personne à me soucier de toi. La seule personne. Et si ce n'est pas assez, rappelle-toi que c'est tout ce que tu as. » Ils se fixent. Le regard d'Esther est, cette fois, tout à fait pénétrant. Elle le traverse. Ça le perfore à l'endroit du cœur. Il se sent aussi vain qu'il est faible et, cependant, la colère, elle, demeure. Il en déborde, tant il abhorre tout ce qu'il entend. Il aimait mieux l'indifférence, c'est décidé, maintenant. Il aimait mieux quand elle ne disait rien ; oui, qu'elle se taise... « Tu avais raison, nous avions besoin de cette conversation. » Salope froide et égoïste. « Maintenant, ramasse-moi ça, désigne-t-elle le coffre, pour que les cabots des Livanov le trouvent. »

Voilà ! Tu es enfin validé(e) et tu vas pouvoir rejoindre Kandrakar et t'amuser à tuer des gens, te battre contre nous et manger des poulets de la banquise, la vie est belle n'est ce pas ? Mais avant cela, permets-moi de te dire que : ta plume j'ai adoré lire ta fiche surtout que esther est un personnage très intéressant l'anecdote avec son fils était juste géniale je te valide avec plaisir .

Désormais, un monde nouveau s'ouvre à toi, que dis-je, toute une galaxie où tu seras the king/queen of the world mais avant cela, une petite mise au point s'impose ! Maintenant que tu es un membre du forum, tu vas devoir t'enregistrer sur quelques sujets pour que nous puissions (nous, le grand staff ultime et méchant que tu aimes of course ) gérer le forum. Dans un premier temps, merci de recenser ton avatar en passant dans ce sujet. C'est très important, alors n'oublie pas de le faire ! Ensuite, tu vas devoir faire un tour dans les registres du forum pour que nous puissions t'ajouter. Premièrement, tu vas recenser ton daemon en allant dans ce sujet. Ensuite, tu vas être recensé(e) dans ta nation en cliquant par ici. D'autre part, à Kandrakar comme tu as du le remarquer, nous avons différents camps. Tu vas devoir nous indiquer le tien en faisant un tour sur ce sujet. Et pour terminer, merci de nous indiquer ton travail en cliquant par ici !

Par ailleurs, tu vas pouvoir t'intégrer au sein du forum et nous t'invitons pour cela à poster ta fiche de liens et de RPs de ce pas ! Nous avons mis un modèle facultatif à ta disposition si tu veux, il se trouve dans ce sujet ! Tu as peut-être besoin de scénarios ou de liens précis, alors n'hésite pas à créer un scénario en cliquant ici ou en optant pour un semi-liens en jetant un coup d'oeil à ce sujet. Pour finir, le flood est ta nouvelle maison alors viens y faire un tour par-ici. A bientôt sur le forum