prénom, pseudo ≈ mathilde âge ≈ vingt-trois étés avis sur le forum ≈ superbe, inspirant, magique. comment l'as tu découvert ≈ via bazzart personnage ≈ (X) inventé () prédéfini () scénario dernier mot ≈ je suis pas contre des petits liens si ça branche certains d'entre vous.  

farewell to a friend C'était la tourmente dehors mais autour de la table les visages étaient calmes et confiants, ils exhalaient la joie simple d'un rendez-vous entre amis autour de mets copieux et faisaient oublier la guerre, la rébellion, l'épuisement et les blessures comme si tous les maux du monde s'étaient écrasés aux portes de la maison et n'avaient pu en dépasser le seuil. La bataille attendait dehors, mais pour le moment, elle attendait. La jeune femme observait ses frères avec stupéfaction, elle pour qui la seule vue de toute cette chère lui retournait l'estomac. Alors elle s'interrogeait, étaient-ils si indifférents au sort que leur père avait scellé pour leurs régents et amis de toujours ? Peut-être qu'il ne les avait pas informés de ses projets, dans la crainte sincère et réelle qu'ils ne se révoltent et éventent le secret. Mais il lui avait tout confié de son lourd fardeau, à elle, et la fière fille de l'air qu'elle était ne savait plus à quel vent se vouer désormais.

« Harriet, mon enfant, tu n'as rien touché à ce succulent repas que nous offre ton père. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ? » Son cœur se vrilla, pareil à la force d'un ouragan furieux qui l'aurait dévasté sur son passage. Elle aurait aimé crié à cet instant et tout leur avouer, leur dire de fuir tant qu'il était encore temps, de courir pour leur vie. Au lieu de cela elle croisa le regard appuyé de son père et se fendit d'un sobre sourire à l'adresse de Maverick. « Seulement quelques troubles féminins, monsieur. Je vous en prie, ne vous inquiétez plus pour moi et profitez donc de cette soirée. » La toute ultime peut-être. « Aristide, ta fille est décidément pleine de la sagesse de nos ancêtres. Profitons d'une accalmie au cœur de cette vaste tempête puisque nous ne savons rien de ce que les vents sacrés nous réservent. » Lentement il remplit tous les verres de la tablée de cette liqueur onéreuse qui réchauffe la gorge et le cœur, puis leva le sien au dessus de la tête de tous les convives. Son père fit de même, ainsi que tous les autres. « À tous les vents du ciel, de la mer et de la terre » murmura-t-elle avec émotion, le souffle coupé. Harriet déglutit longuement, le nectar avait dans sa bouche une saveur de fin du monde.

Et tout d'un coup l'apocalypse était sur eux, les lumières s'éteignirent et il y eut un grand fracas dans et à l'extérieur de la grande demeure. La terreur s'infiltrait partout, sous toutes les pores de sa peau blanche, dans ses veines, sous ses muscles engourdis par l'angoisse. Pour les Livanov, le glas de l'heure suprême avait sonné et lorsque les torches de feu qui les encerclaient jusque là dans la pénombre s'illuminèrent, Harriet poussa un long hurlement d'épouvante. Quelqu'un la retint d'une poigne de fer, son père peut-être, à moins qu'il ne s'agisse de l'un de ses frères ; bien en vain toujours puisque loin d'opposer la moindre résistance, elle s'effondra entre ses bras, trop consciente qu'il était désormais trop tard pour inverser la courbe du destin que son père avait dessinée. Ils venaient de livrer les Livanov aux flammes de l'enfer. Traîtres. Traîtresse. Et il faudrait dorénavant apprendre à vivre avec le poids d'un tel fardeau, un bât qui la poursuivrait pour l'éternité, sur terre et dans les cieux. Ils étaient ceux qui avaient privé tout un peuple, leur peuple, de leurs leaders.


the pursuit of happiness Harriet savait. Parce que pour maîtriser la force de l'air, elle luttait depuis toujours contre ses impulsions nocives et irréfléchies qui venaient du fond de ses tripes. Elle avait appris à penser avec sa tête, pour ne pas subir le joug de la loi du cœur et ses ravages. Tout le temps elle essayait d'écouter les vibrations du vent comme si celui-ci pouvait lui apporter les conseils de ses ancêtres. Pense grand. Pense au peuple se répétait-elle sans cesse. Il avait été massacré au nom du pouvoir et de la liberté, deux grands mots derrière lesquels tout pouvait se cacher. Il avait fallu faire cesser cette guerre dans laquelle la nation de l'air s'était enchevêtrée sans la moindre chance de succès. Ils étaient des penseurs, des inventeurs, des sages, mais le jeu des trônes et de la guerre n'était pas pour eux. Maverick avait atteint de folie de croire l'inverse, et son père l'avait arrêté.
Elle devait savoir. Mais pourquoi alors la tournure des événements lui paraissait-elle si injuste ? Pourquoi le sentiment d'avoir commis une erreur persistait-il à la hanter ?

« C'est une douleur que je ne veux plus supporter, cela fait trop mal. » Elle se tenait très droite, raide, alors que les mots tombaient comme des couperets. Elle les avait retenus longtemps, par amour et par respect, surtout par loyauté. Mais c'était quelque chose qu'elle ne parvenait plus à faire aujourd'hui. Elle ne voulait pas reprocher son geste à son père, elle ne voulait pas l'accuser de quoi que ce soit, mais elle avait besoin de respirer à nouveau. Pour elle. Trouver une solution, toujours continuer à se battre mais sans lever les armes. Laisser la douleur faire son oeuvre pour la dominer et panser ses blessures en douceur, lentement. Mais loin, très loin. « Je vois leurs visages dès que je ferme les yeux, tous, un par un. Maverick. Elina. Andrej et Elijah. Lyra. Alessandra. Ils étaient tous des amis, presque des parents. Et même Dmitri, il doit être mort lui aussi, comme tous les autres. » Dmitri, elle lui avait promis de l'épouser lorsqu'ils étaient enfants et qu'il lui consacrait des heures à lire à haute voix les légendes de leur pays et de leur nation. C'était il y a longtemps, à une autre époque, semblait-il dans un autre univers. Elle crispa ses doigts sur sa poitrine, juste là où son cœur palpitait, et elle réprima une larme qui menaçait de percer sa faible carapace oculaire ; repenser au passé perdu ne faisait que grossir son sentiment de solitude et son vague à l'âme. D'un calme affolant, Aristide Belinski releva le nez de ses manuscrits et la transperça de son regard translucide, hérité des fils du vent. « Alors que comptes-tu faire pour cela ? » Il questionnait, bien sûr, mais c'était un homme intelligent qui devait observer les rouages de la mécanique du cœur et de l'esprit de sa fille depuis un long moment déjà. Il comprenait, mais ne l'acceptait pas. « Partir. » Son père se leva et lui prit les deux mains, son regard soutenait toujours le sien avec tristesse et sagesse. Limpide. « Il n'y a pas à se repentir pour ce que nous avons fait Harriet. Tu peux être désolée, triste, affligée et nostalgique du passé. Mais tu dois absolument être convaincue que c'était la seule chose à faire, la juste chose. La révolution était une belle idée, grandiose, magnifique, mais c'était un rêve fou que nous avons effleuré du doigt et où nous nous sommes brisés les ailes. Nous sommes vivants et il n'y a qu'à ça que nous le devons. Nomme ça comme il te plaira. Trahison ? Il s'agissait seulement de raison et je recommencerai sans hésiter. » La jeune femme baissa les yeux tandis que lui respectait son silence, seulement l'espace de quelques battements de cils. « Tu ne peux pas fuir et tu n'as d'ailleurs pas à le faire. Il n'y a qu'ici que tu es en sécurité, es-tu si pressée de rejoindre nos frères et sœurs massacrés ?  Est-ce au cœur du bûcher que tu veux te jeter ? »

murderers Elle était partie, pourtant. Comme ça, sans s'en ouvrir à personne, du jour au lendemain, sans rien d'autre que ses souvenirs. Elle avait longtemps erré, même après être arrivée à Aleria où elle se faisait simplement appeler « Maria » et où elle avait pris grand soin de cacher et maquiller la fine flèche tatouée sur son corps qui trahissait son appartenance à la nation de l'air. Elle s'était dissimulée à la vue de tous, espérant vivre ce voyage intérieur dont elle avait tant besoin. Vainement, les événements l'avaient rattrapée avec la violence des bourrasques des sommets d'Elioras. Son père, d'abord, l'avait retrouvée à l'aide de mercenaires contre quelques pièces d'or, puis elle avait eu la visite de Marcus Bernstein en personne pour lui proposer d'intégrer la brigade des maîtres d'Aleria et la contrée. Refuser n'étant pas une option qu'elle pouvait alors se permettre, elle avait accepté. Et Harriet de penser que le sort s'acharnait, parfois ; elle qui prônait la paix et ne supportait plus les combats en faisait son métier.

Elle patrouillait dans les rues de la ville lorsqu'elle vit le corps au sol d'un jeune homme qu'elle ne reconnut pas immédiatement. Une crinière de cheveux bruns comme on en croise des centaines chaque jour. Puis l'empathie compatissante envers la mort d'un inconnu s'était métamorphosée en horreur et en une douleur abdominale qui l'avait propulsée par terre, vrillée sur elle-même, incapable de porter le poids du monde entier qui s'écroulait brusquement sur elle. C'était son plus jeune frère, Piotr, qui gisait aux côtés d'une inscription en lettres de sang : vendetta. Une signature qui lui semblait directement destinée, comme un rendez-vous donné par la rébellion auquel elle ne pourrait échapper éternellement...

Voilà ! Tu es enfin validé(e) et tu vas pouvoir rejoindre Kandrakar et t'amuser à tuer des gens, te battre contre nous et manger des poulets de la banquise, la vie est belle n'est ce pas ? Mais avant cela, permets-moi de te dire que : magnifique fiche, vraiment, je suis fan du personnage autant que de la plume. j'ai dévoré les mots et j'ai vraiment hâte de pouvoir découvrir son évolution à ta demoiselle. .

   Désormais, un monde nouveau s'ouvre à toi, que dis-je, toute une galaxie où tu seras the king/queen of the world       mais avant cela, une petite mise au point s'impose ! Maintenant que tu es un membre du forum, tu vas devoir t'enregistrer sur quelques sujets pour que nous puissions (nous, le grand staff ultime et méchant   que tu aimes of course     ) gérer le forum. Dans un premier temps, merci de recenser ton avatar en passant dans ce sujet. C'est très important, alors n'oublie pas de le faire ! Ensuite, tu vas devoir faire un tour dans les registres du forum pour que nous puissions t'ajouter. Premièrement, tu vas recenser ton daemon en allant dans ce sujet. Ensuite, tu vas être recensé(e) dans ta nation en cliquant par ici. D'autre part, à Kandrakar comme tu as du le remarquer, nous avons différents camps. Tu vas devoir nous indiquer le tien en faisant un tour sur ce sujet. Et pour terminer, merci de nous indiquer ton travail en cliquant par ici !

   Par ailleurs, tu vas pouvoir t'intégrer au sein du forum et nous t'invitons pour cela à poster ta fiche de liens et de RPs de ce pas ! Nous avons mis un modèle facultatif à ta disposition si tu veux, il se trouve dans ce sujet ! Tu as peut-être besoin de scénarios ou de liens précis, alors n'hésite pas à créer un scénario en cliquant ici ou en optant pour un semi-liens en jetant un coup d'oeil à ce sujet. Pour finir, le flood est ta nouvelle maison alors viens y faire un tour par-ici. A bientôt sur le forum