prénom, pseudo ≈ Fire. âge ≈ 20 ans. avis sur le forum ≈ Superbe    comment l'as tu découvert ≈ Par hasard sur Bazzart (a) personnage ≈ () inventé (X) prédéfini () scénario dernier mot ≈ Vive les Bernstein  

La naissance. Un élément prédéterminant qui indique dans quelles dispositions vous allez vivre, qui s'occupe de désigner votre patrimoine, le milieu dans lequel vous allez poursuivre votre voie, de quoi sera faite votre destinée. Tant de facteurs qui sont décidés à la naissance. J'ai eus de la chance. Je suis né au sein de la famille Bernstein, la famille régente de la nation du feu. Les Bernstein qui régnaient depuis près de deux cens ans sur la cette nation et qui avaient laissés leur marque sur elle. Fils ainé, j'étais prédisposé à devenir le prochain régent de la nation ardente et je reçus une éducation adéquate à mon statut : droite et sévère. Tels étaient les mots que j'employais pour décrire cette instruction qui m'avait été réservée. Les autres Bernstein étaient dispensés d'une telle intensité mais c'est ce qui devait forcément arriver, c'était moi le futur leader de cette nation et je devais acquérir des connaissances me permettant de conduire une nation. Les autres vivaient dans mon ombre, l'ombre de leur aîné. C''était de tradition chez les Bernstein. Mon oncle Markus vivait dans l'ombre de mon père, l'actuel régent. Il y avait une hiérarchie à respecter. Je crains que c'est cela qui a toujours attisé la jalousie et la convoitise des autres envers moi. Je suspecte mon cadet d'être particulièrement jaloux. En tant que second, il est destiné à être mon laquais, mon subalterne et je ne manque aucune occasion de le lui rappeler. Notre relation n'a pas tout le temps été en si mauvais termes. Autrefois nous étions proches, nous étions inséparables, invincibles à deux mais les années ont changées bien des choses et l'avidité , la convoitise de ce dernier également. Viendra bientôt le jour ou mon propre sang tentera de mettre fin à mes jours.

De nous deux, 'j'ai toujours été le plus aimé. J'ai toujours été celui qui vouait un véritable culte à notre père depuis notre enfance. C'était un modèle pour moi, aussi bien en tant que régent qu'en tant que combattant. J'ai toujours voulu lui ressembler. Les gens m'ont toujours vus comme un garçon fragile, bienveillant, surtout comparé à mon frère. La soif de pouvoir peut faire faire énormément de choses. Avec le temps je me suis découvert un côté sombre, cruel, tyrannique, peut-être même bien plus que celui de Ace. L'envie e prendre le pouvoir, de régner, de transmettre ma propre vision du monde m'ont certainement fait changer... Ou cela a juste réveillé ma vraie personnalité. Personne ne semble le voir ou le remarquer. Je cache bien mon jeu il faut dire. Ma mère m'idolâtre mais depuis que j'ai compris qu'elle n'était qu'une traînée, je la méprise au plus haut point. Pourquoi des mots aussi crus? Cela remonte à quelques années.


Il faisait particulièrement chaud aujourd'hui. L'air était sec. Le palais paraissait bien vide et le petit garçon que j'étais était parti en quête d'une activité à faire. Les cours étant terminés, j'avais envi de m'amuser. " Ace! " criais-je en courant à travers les jardins. Je cherchais mon petit frère, fidèle compagnon de jeu. Ce dernier ne semblait pas décidé à se montrer. Que c'était énervant. Je ne supportais pas qu'on me fasse faux bonds. Je me demandais bien ou est ce qu'il pouvait être. Surement à mener la vie dure à un subalterne, cela ce m'étonnerait pas. Je décidais donc d'aller explorer le palais gigantesque. Je le connaissais bien sur mais en usant de mon imagination, ce lieu pouvait devenir un terrain d'aventure infini. Ma traversée m'avait menée jusqu'à la chambre de mère. J'espérais la prendre par surprise et l'effrayer. J'étais assez doué à ça. J'ouvris légèrement la porte, glissant un oeil à l'intérieur. Personne en vue. J'entrais avec une joie non dissimulée, prêt à surprendre ma proie. L'armoire semblait être un bonne cachette. Je tentais de me creuser une petite place parmi tout le bazar qu'il y avait. Mère arriva , souriante, joyeuse. Cela me fit plaisir de la voir comme cela. Attendez... Elle n'était pas seule. J'avais d'abord cru que père était avec elle mais non. Je regardais attentivement l'homme et le reconnu. C'était un politicien qui travaillait avec père. Que faisait-il avec elle ici? Ce dernier se saisit d'elle pour la coller au mur et l'embrasser. Je compris immédiatement. Mère avait une aventure.


Dès lors, notre relation n'a plus jamais été la même. Elle savait ce que je lui reprochais et avait peur que je sois assez fou pour divulguer son secret. Elle m'avait dégoûtée. Je lui en voulais mais pourtant, je n'avais parlé à personne de ce que j'avais vu ce jour là. Pas même à père, surtout pas à père. Il aurait fait subir à mère les pires sévices et tortures de ce monde. Plus tard, mon éducation était essentiellement économique, sociale et politique en adéquation à mon futur statut. L'art du combat également. J'apprenais avec les meilleurs maîtres et j'étais devenu au fil du temps un guerrier accompli. Bien que légèrement fainéant, j'aimais me cultiver, apprendre de nouvelles choses, étendre mes connaissances et je cherchais tout ce qui pourrait me rendre plus puissant. La maîtrise de la flamme bleu. Dans un état de sérénité complète, un maître du feu peu séparer les énergies yin et yang de l'environnement, pour ensuite les réunir à nouveau. C'est de cette fusion que provient l'énergie transformée en foudre par la personne performant cette technique. Il va sans dire que seuls les plus grands maîtres du feu peuvent arriver à accomplir de tels exploits. J'entrepris d'apprendre à maîtriser cette variante de l'élément du feu que seuls quelques uns seulement maîtrisaient. Je touche presque au but à vrai dire... La grande guerre me permit de tester mes techniques au combat en situation réelle. Ce fut un terrible carnage ce jour là. J'étais le seul enfant Bernstein à être allé au combat ce jour là aux côtés de mon père. Mon rôle ne pouvait m'en dispenser. Je tuais tous ceux que je pouvais, sans remords, sans hésiter.  C'était eux ou moi et le choix était clair. Je n'avais pas l'intention de mourir. Comme prévu, la nation du feu triompha. Qui pouvait nous surpasser? C'est ainsi que le gouvernement se mis en place, nous offrant une place au sommet.J'avais toujours marché dans les pas de mon père mais plus le temps passait et plus je doutais de ces capacités à diriger. J'en étais même arrivé à me dire: " Est ce que je ne serais pas un meilleur régent? " Non. La réponse était claire. Je serais un meilleur régent que lui. Cette entité absolue qu'est le pouvoir a pervertie mon âme et l'a transformée en quelque chose de sombre, d'occulte. Les gens devraient arrêter de me sous-estimer. J'étais prêt à tout pour prendre le pouvoir. Quitte à le tuer moi-même. Même si les politiques ne m'intéressent pas vraiment, je suis obsédé par le pouvoir et la reconnaissance, et cette bizarrerie que je ressens dans mon âme, est à deux doigts de se transformer en folie.