prénom, pseudo ≈ century sex, charlie âge ≈ 21 ans avis sur le forum ≈ il est vraiment beau et bien construit ** comment l'as tu découvert ≈ par une folle -> personnage ≈ (x) inventé () prédéfini () scénario dernier mot ≈ le smiley du lama (alpaga ?) est le plus canon jamais vuuuu !

Adara. Adara Bitachoz. Plus je m'amuse à le dire et plus ça sonne faux. Bitachoz. C'est quoi ce nom, sérieusement ? D'où elle sort leur famille ? Je veux dire, nos noms reflètent un héritage, quelque chose de précieux, quelque chose de beau. ça raconte une histoire, la notre, celle de notre famille, de nos ancêtres. C'est quelque chose de respecté, quelque chose dont on est fiers. Bitachoz ? Comment on peut être fiers d'un tel nom ? Quelle histoire peut-t-il sérieusement raconter, ce nom ? Aucune. Aucune dont j'ai envie de connaître l'histoire, surtout.

Je suis née sous le nom d'Adara Alhuïn. Quand je suis venue au monde, j'étais la plus belle chose qui arrivait pour mes deux parents. En général, nos parents représentent l'amour parfait, celui qu'on ne quitte pas, celui qu'on rêve de vivre. Pas les miens. J'ai eu du mal à comprendre, du mal à me faire à l'idée mais c'était un mariage forcé. Ma mère me répétait souvent qu'elle ne voulait pas ça pour moi, qu'elle me voulait un bon avenir, un vrai, avec un homme que j'aimais, quelqu'un que j'avais choisi. Elle était tellement touchée quand elle me parlait du vrai amour, celui pour lequel elle voulait se battre. Elle semblait y croire, dans ses yeux on voyait bien qu'elle le connaissait, qu'elle parlait de vécu, mais j'étais encore trop petite pour comprendre, trop petite pour voir ce qu'il se passait réellement. Elle me disait qu'il était de ces gens dont on tombe amoureuse sans même expliquer comment ni pourquoi. Elle disait qu'il en fallait peu, qu'un regard suffisait. Elle avait des rêves pleins la tête, ma mère. Au fond, je pense que c'est pour ça que mon père l'aimait. Il voyait en elle ce qui n'arrivait plus à voir en lui-même. Le rêve, la foi en l'être humain, la foi en nos nations. Il n'arrivait plus qu'à voir ce qu'on lui montrait et il ne voyais rien de beau. Depuis la guerre, plus rien n'était beau, pour lui. Une grande partie de son visage avait été emporté dans cette bataille et beaucoup de ces membres ont subit des choses atroces. Tellement même qu'il avait juste l'air d'un homme qui avait été mâché par une énorme bête. Son corps n'avait pas été le seul à être touché, non. Son âme aussi, avait pris un coup. Il était un homme fier, la nation du feu oblige. Ambitieux, sanguin, impulsif et colérique. Il l'était resté, il était même revenu en étant pire. La guerre change un homme, et même si nous avions gagné, la totalité des hommes étaient morts sur le champs de combat. Mon père l'était. Sauf quelques fois. Il prenait une pause, et il regardait ma mère. Il posait ses yeux dans les siens et il oubliait tout. Quand il regardait dans ses yeux, il voyait tous l'amour qu'elle portait au monde. Il se souvenait de lui, cet homme qu'il était. Il revivait à travers ses yeux à elle. Toujours aussi fougueux, ambitieux qu'avant, juste un peu moins mesquin et vil. Il savait qu'elle n'était pas heureuse, qu'elle ne serait jamais ici par choix, il voyait bien que quelque chose avait changé en elle. Il le voyait. Elle ne l'aimais pas, mais lui s'en moquait. Il l'avait près de lui, et ça suffisait à le rendre heureux.  

"Adara, monte dans ta chambre." qu'il grogne. Le problème c'est que mon père ne s'est jamais vu en moi. Lui, il aurait aimé un homme. Un homme dans la famille, quelqu'un de fort, un garçon, un vrai et grand. Pas une petite blonde qui est sensible pour un rien. Pas cette petite qui ne lui ressemble pas. Pas moi. Je savais qu'il y avait un problème avec moi, je savais parce que quand j'ai développé mon pouvoir, quand il s'est manifesté, c'était différent des autres. Très différent, trop diffèrent. La nation du feu portait en son sein une fille de l'eau. Ce grand guerrier Alhuïn avait une fille de l'eau. En me voyant, en voyant ça, le regard qu'il a adressé à ma mère était si noir que je savais que ça allait mal tourner. J'ai voulu restée dans la pièce, lui tenir tête, "Va ma chérie, c'est bon." qu'elle m'a dit. Je suis montée, et j'ai pleuré. Je me suis à mise à pleurer parce que je les entendait se déchirer, j'entendais mon père faire subir à ma mère ce qu'il s'était amusé à faire endurer aux guerriers des autres nations. Elle s'était défendu, elle avait avoué, elle lui avait confié. Je n'étais pas Adara Alhuïn comme tout le monde le pensais, non, j'étais le fruit d'un amour défendu, le fruit d'une relation entre elle et un homme de la nation de l'eau. Un homme venu pendant la guerre, un homme qui s'est posé chez nous pendant trois jours, un homme pour lequel elle est tombé amoureuse. Elle a confié qu'elle voulait fuir avec lui, mais qu'elle était resté pour le guerrier qui était en face d'elle. Je pense que cette phrase la calmé, cette phrase et les diverses blessures qu'elle avait désormais sur son visage et sur son corps.

Alors mon père s'est mis à battre ma mère, parce qu'il me voyait en elle, parce qu'il voyait une autre nation en elle, il voyait sa fierté effacer à chaque regard qu'il lui lançait. Et un soir, elle a disparu. "Où elle est, maman ?" la question de trop, celle qui ne plaît pas. "Elle est partie. Elle ne reviendra pas." j'ai jamais compris pourquoi ma mère nous avait abandonnée, jamais compris pourquoi elle nous avait laissé là, pourquoi elle m'avait laissé avec lui. Je me suis mise à pleurer, et le bras de mon père s'est refermé sur le mien, fortement, violemment, et il m'a secoué, comme pour me faire entendre raison. "Et arrête de pleurer ! T'arrête un peu d'pleurer constamment ! T'es une fille du feu Adara, et les filles du feu ça pleure pas ! T'es censé être forte et pas mettre des larmes partout où tu peux ! en plus c'est agaçant. Si j'te vois encore une fois pleurer ou que j't'entends, j'te promet que tu vas l'regretter." et j'ai continué de pleurer. Et je l'ai regretté, comme il l'avait dis. Il m'avait frappé, assez fort pour faire mal à une enfant.

Le reste n'a été que complications. J'avais beau être une fille de la nation du feu, j'appartenais à celle de l'eau. Pourtant, j'ai appris la fierté, la force, l'arrogance de la nation du feu. J'y ai appris tout ce que cette nation avait pu m'offrir, j'ai appris à contrôler comme je pouvais ce don qui m'avait été donné, cette chose offerte par mon père biologique, pendant que mon vrai père lui m'offrait des coups, la peur et la souffrance. Il enfermait souvent mon daemon, quand j'allais à l'école par exemple, pour que ne personne ne sache jamais qui j'étais réellement. Si j'en parlais, il me menaçait, jusqu'au jour où il m'a menacé de me faire subir le même sort qu'à ma mère. Oh, c'était donc ça. C'était donc lui. Je me suis promise de le lui faire payer, mais qu'est-ce que pouvais réellement faire une enfant face à un guerrier ?

Quand il m'a annoncé mon mariage avec ce charmant Bitachoz, je savais ce qu'il voulait. Il voulait que je sois une fille du feu, une vraie. Alors, que faire de mieux que de marier sa fille avec un garçon du feu ? Il avait le plan parfait, et il n'allait plus avoir honte de sa fille. Il m'a fait passé pour quelqu'un de douée, quelqu'un qui savait maîtriser le feu bien qu'avec du mal, et évidemment ça arrangeait nos deux familles. Il m'a vendu comme ça. Il m'a menacé, moi et mon daemon. Il ne fallait pas que je montre que j'étais une fille de l'eau, ça non, jamais.

Cette famille, les Bitachoz, m'ont envoyé le cousin de mon futur mari. Il était beau, très beau et ça m'a même surprise. Il s'est présenté à mon père, annonçant qu'il m'accompagnerais pour le voyage. Ari. Ari Bitachoz. Voilà ma vengeance, voilà comment rendre ce mariage impossible. Durant tout le trajet, je l'ai tenté, j'ai fais naître en lui un désir pour moi, et il a été ma première fois, entre chez eux et chez moi. Oui, je voulais qu'il me fasse perdre ma virginité pour arriver devant eux comme un mauvais cadeau, comme un fardeau. Qu'ils me renvoient à mon père. Quand ça s'est produit, j'ai souris à Ari et je lui ai dis, "Merci, grâce à toi, ton cousin ne voudra plus de moi. Comme c'est triste de prendre la première fois d'une future mariée." la manipulation est quelque chose que l'ont apprends rapidement chez mon père. Il s'en est voulu, mais bizarrement il a réussi à convaincre son cousin que.. j'étais vierge. Que j'étais la bonne. J'ignore comment il a fait mais je le déteste pour ça, je le déteste pour avoir fait concrétiser mon mariage. La manipulation, quelque chose de propre à la nation du feu. Je l'ai détesté, tellement que en moi est né un désir malsain pour lui, et qu'il m'arrive de craquer encore dans ses bras, de me laisser aller contre lui.

Mon mari, Ari et la sœur d'Ari sont inséparables. C'est peut-être ça, avoir une famille. J'appelle ça de la faiblesse. Celles de compter sur les autres pour se sauver soit-même, mais rien ne les sauvera. Si un tombe, le groupe tombe. Ils sont comme une grappe, inséparable, indestructible, et je suis comme protégée au milieu d'eux. Ils ignorent que je suis une fille de l'eau, ils ignorent qui je suis réellement. Ils ne savent pas d'où viennent les cicatrices sur ma peau, cicatrice recouverte par de jolis dessins sur mes bras. Avoir un père violent, c'est aussi cacher les marques avec ce qu'on peut. Alors je les suis, ces inséparables. Je ne les quitte pas, presque pas. Quelque soit la ville, quelque soit l'endroit, je suis là. Comme un chat domestique.