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the four elementsMaitre du jeu
MESSAGES : 349
AVATAR : les têtes du royaume.
CRÉDITS : (av/@soon.)
ÂGE : un âge infini.
NATION : les quatre nations réunies.
DAEMON : tous les daemons de la terre.
ALLÉGEANCE : personne.
 |  Sujet: ⊰ demande de don Lun 22 Sep - 16:03 | |
| demande de don
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Teresa Ravenscarall men must live
MESSAGES : 251
AVATAR : nina dobrev.
CRÉDITS : moi-même.
ÂGE : vingt-trois printemps partagés, vingt-trois calendriers qu'elle a abandonné. parfois elle se sent plus vieille que ça, teresa, la lassitude dans ses os. et parfois plus jeune, enfant qui cherche une mère absente et son réconfort. c'est le bordel, alors elle n'y pense pas.
NATION : dans ses pas, dans ses yeux, la façon dont elle se tient, mots tranchants, mots de pierre; elle est née dans la nation de la terre, et rien n'y changera.
STATUT CIVIL : si tout, dans sa façade, soutient qu'elle est amoureuse de bellamy pernington, sous la surface son cœur reste libre — du moins, c'est ce dont elle se persuade.
DAEMON : de loin, on dirait un loup, mais de près, ce n'est qu'un chien. le daemon de teresa est un husky, chien aux yeux glacier, fidèle à sa maîtresse.
ALLÉGEANCE : d'apparence, le gouvernement, plus ou moins. mais au fond, l'allégeance de la jeune femme va à sa propre famille et elle-même - personne d'autre.
| | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 15:19 | |
| ⊰ nom de votre personnage : teresa ravenscar. ⊰ nom du don désiré : maîtrise du métal. ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? regardez ça et dites-moi que c’est pas trop classe et que ça fait pas trop envie   les ravenscar ont déjà compté quelques maîtres du métal, dont celui qui a fait la fortune et la renommée de leur famille en investissant ses compétences dans l’architecture. voilà pourquoi luca et gaïa, teresa elle-même, étaient aussi fiers de ce don. après tout, c’était quelque chose qui représentait leur lignée, l’héritage d’innombrables générations. et maintenant que père et mère ne sont plus que des tombes, que leur nom a été souillé par le fer rouge de la trahison, tez n’a plus que ça à quoi se cramponner. elle se rappelle qu’ils ont été bien, et beaux, et grands. et elle doit être de métal elle-même, la fille de fer. plier quand elle le doit, mais par-dessus tout résister aux flammes, au moins un petit peu. et puis être froide, être dure. faire d’elle-même une lame acérée, pour se défendre, pour défendre ses sœurs. pour éviter qu’on lui arrache quoi que ce soit de plus. il y en a une autre, qu’elle n’a réalisé que depuis quelques années. en entrant au service de daarius darsonval, elle n’avait d’autre objectif qu’être son assistante, lui prêter son aide lorsqu’il en avait besoin. mais très vite, la paranaoïa de teresa a repris le dessus. après tout, les rumeurs sur la régente et son entourage vont bon train, résistance par-ci, insoumise par-là. et on n’est jamais à l’abri – jamais. alors elle reste l’ombre dans leurs pas, la jolie poupée qui se contente de sourire quand on la regarde, de répondre quand on lui parle, et s’effacer le reste du temps. mais on oublie alors les câbles à sa ceinture, les lamelles que forment ses bracelets. elle s’est entraînée toute sa vie, la ravenscar, pour protéger. alors que ce soit ses proches ou ses régents, elle préfère voir les choses bien faites. elle veille en silence sur daarius et daella, fantôme de leurs ombres, vigilante. le fer disparaît encore, sous le masque d’or. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : « respire, teresa. respire. » l’enfant se tient debout, les mains levées, un pied devant l’autre, comme elle s’assure de son propre équilibre. ses yeux sombres se fixent sur la large boule de fer devant elle, perchée sur son piédestal. il semble la narguer, l’élément, car depuis des jours qu’elle lui lance, furieuse, son attention refermée en poing, rien n’a bronché. c’est à la désespérer, à la faire croire l’espace d’un instant qu’elle n’a pas ce don si précieux, si noble aux yeux de sa famille. qu’elle se déçoit elle-même. elle l’a passé, le nanri, pourtant, elle sait qu’elle peut maîtriser la terre. mais le métal ? « je n’y arrive pas ! » l’expression de son père, se tenant à ses côtés, s’adoucit. ce sont deux mains fermes mais légères qu’il pose sur les épaules de la gamine, obligeant celle-ci à se décrisper et à lever vers lui un regard suppliant. presque immédiatement, l’expression de luca ravenscar se durcit de nouveau, même si sa voix reste douce. « allez, teresa. ce n’est pas en te montrant faible que tu vas y arriver. le métal ne se donne pas à âme qui ne sait pas lui ressembler. » il la lâche, et elle se concentre de nouveau. « tu connais la terre. tu la maîtrises aussi, plus ou moins. alors dis-toi que le fer n’est que de la terre pure. plus puissant, plus dur. c’est à peine différent… » les mots de son père se perdent dans sa tête lorsqu’elle serre les poings puis tend une main vers le globe métallique, ses doigts frémissant en l’air, tremblant presque sous l’effort qu’elle fournit pour tendre sa volonté vers l’objet comme elle le ferait vers un rocher, s’y fondre, le soumettre à sa volonté. le monde s’efface, et d’un coup elle a l’impression de se tenir dans le vide. juste le métal et elle. elle et le métal. en pensée, elle le supplie presque. s’il-te-plaît. il faut que papa soit content. que maman soit fière de moi. s’il-te-plaît. et puis, au bout d’un moment, elle renonce. si elle doit supplier comme une enfant, faire des pieds et des mains, rien ne marchera. ce qu’il faut, c’est sa propre force d’âme. sa propre résolution à contrôler l’élément, et en aucun cas le contraire. prise d’une impulsion subite, elle franchit les quelques pas qui la séparent du bloc, tend la paume, à un centimètre à peine de la surface. le bout de ses doigts la chatouillent, et elle se mord les lèvres pour ne pas rire, ne pas juste replier la main et ainsi donner un grand coup de pied dans tout ce qu’elle a édifié jusque-là. c’est juste de la terre, qu’elle se répète, de plus en plus fort, jusqu’à ce que sa propre voix soit une cacophonie dans sa tête. c ’est rien que de la terre purifiée, et je peux le faire. je peux le faire. sans s’en rendre compte, elle a fermé les yeux, si fort que des larmes ont perlé à leur coin. elle ne s’en rend compte que lorsqu’elle les rouvre, pour voir que le métal a changé sous ses doigts. il n’a plus la forme d’une sphère, désormais, mais est devenu malléable, doux, presque. instinctivement, elle sait qu’elle n’a qu’à penser. et changer. détermination en fer de lance, gouvernail de ses mains. luca dépose un baiser sur la joue de sa fille. « bien joué, teresa. »l’enfant signe le début de bien des choses. elle prendra goût à la danse. au rythme de la terre sous ses pas, à la sensation de légèreté incomparable qu’on éprouve quand une corde qu’elle maîtrise la tire du sol, que les pieds ne touchent plus que de l’air. si son père utilise la maîtrise du métal pour son travail, la jeune fille en fait un art. elle tombe amoureuse, de ce qu’il y a à la fois de terrible et de beau dans cette voltige, de son cœur qui s’arrête l’espace d’un instant lorsqu’elle se laisse tomber en chute libre, juste avant de lever le bras et se rattraper d’un câble au bon moment. elle commencera à apprécier le sentiment de sécurité que lui procurera la certitude de pouvoir se défendre, quelques années plus tard, alors que la guerre fait rage, que plus rien n’est sûr et qu’elle observe le beau visage de gaïa se creuser de rides d’inquiétudes. elle le lui dit, un soir, à sa mère, perchée sur ses genoux. ‘si la guerre n’est pas finie quand j’aurais dix-huit ans, j’irais me battre moi aussi.’ elle se souvient encore du sourire triste de la matriarche des ravenscar, sa voix toute douce, légère comme une plume. ‘prie pour qu’elle soit finie avant, tessie.’elle bénit elle ne sait quel dieu pour l’avoir faite demoiselle de fer lorsque la peine la frappe de plein fouet. c’est un vide, un inferno, que même l’adrénaline ne parvient pas à chasser. pour la première fois de toute sa vie, elle sent sa confiance en elle vaciller, tandis que le monde s’effondre autour d’elle. ou plutôt qu’il lui jette un bébé braillard et capricieux dans les bras, alors qu’elle n’a rien demandé ; sa propre famille. tu as tort, tez, toujours tort. personne te l’a donné, le bébé. tu l’as pris toi-même.elle cligne des yeux, revenue dans la réalité, dans la réception où les couleurs virevoltent, où les rires se mêlent à la musique. oh comme les choses ont l’air belles. oh comme elle aurait voulu y croire. machinalement, elle porte une main à sa ceinture, joue avec une breloque. un seul geste, et les câbles se défont. une pensée et ils iront se nouer autour des mains de quiconque tentera un geste suspect auprès des darsonval. mais ses épaules se décrispent, et elle se mord les lèvres. au final, teresa, en es-tu sûre ?sûre de quoi ? sa voix mentale est moqueuse, trop fière. peut-être que ta maîtrise – c’est la seule chose qui te persuade d’être forte. retire-toi-la et que reste-t-il ?auden gronde à ses pieds, elle l’apaise d’une caresse. elle répond à sa propre tête, de trois mots tout simples. il reste moi.
Dernière édition par Teresa Ravenscar le Dim 28 Juin - 15:36, édité 1 fois |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 15:28 | |
| pour moi c'est un oui, j'aime beaucoup la façon dont tu te sers de l'élément et ce qu'il représente pour teresa.  |
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Natalia Livanovall men must fight
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ÂGE : elle est âgée de vingt ans
NATION : si elle est originaire de la nation de l'air, elle a pourtant vécu la majeure partie de sa jeune vie dans la nation de la terre.
STATUT CIVIL : son coeur est libre même si ses pensées sont de plus en plus tournées vers quelqu'un.
DAEMON : une loutre nommée circé.
ALLÉGEANCE : elle ne sait plus à qui se fier donc elle n'a aucune allégeance en ce moment.
| | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 15:34 | |
| pour moi, ce sera aussi oui pour les mêmes raisons que manon on voit bien à quel point la maîtrise du métal est essentielle pour teresa |
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Ace Bernsteinall men must serve
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CRÉDITS : (av)@wildworld/(sign)@tumblr
ÂGE : vingt quatre années de luxure, de paresse et d'argent dépensé outrageusement.
NATION : le feu, dévorant l'âme, brûlant tout sur son passage, sans aucune pitié.
STATUT CIVIL : amant volage, enfant instable, incapable de s'attacher à autre chose que son propre reflet.
DAEMON : une hyène, sauvage et cruelle - le parfait reflet de son âme, prénommée solstice.
ALLÉGEANCE : le gouvernement, toujours.
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Teresa Ravenscarall men must live
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ÂGE : vingt-trois printemps partagés, vingt-trois calendriers qu'elle a abandonné. parfois elle se sent plus vieille que ça, teresa, la lassitude dans ses os. et parfois plus jeune, enfant qui cherche une mère absente et son réconfort. c'est le bordel, alors elle n'y pense pas.
NATION : dans ses pas, dans ses yeux, la façon dont elle se tient, mots tranchants, mots de pierre; elle est née dans la nation de la terre, et rien n'y changera.
STATUT CIVIL : si tout, dans sa façade, soutient qu'elle est amoureuse de bellamy pernington, sous la surface son cœur reste libre — du moins, c'est ce dont elle se persuade.
DAEMON : de loin, on dirait un loup, mais de près, ce n'est qu'un chien. le daemon de teresa est un husky, chien aux yeux glacier, fidèle à sa maîtresse.
ALLÉGEANCE : d'apparence, le gouvernement, plus ou moins. mais au fond, l'allégeance de la jeune femme va à sa propre famille et elle-même - personne d'autre.
| | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 16:15 | |
| merci à vous trois  |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 16:18 | |
| tu as été ajoutée à la liste le don sera validé officiellement lors de ta validation et superbe test rp  |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 18:05 | |
| voilà ma pauvre petite demande, merci à celles qui liront  ⊰ nom de votre personnage : faye sheridan. ⊰ nom du don désiré : sens sismique. ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? j'ai bâti mon personnage autour de ce don qui explique tout ce qui lui est arrivé dans la vie. Ce don se serait manifesté très jeune chez elle, et déjà de nature sensible, cela l'aurait encore plus fragilisée. Faye en serait venue à se haïr, elle et sa nation, à cause de ce don qu'elle détestait et qu'elle ne maîtrisait absolument pas. A cause de cela, elle aurait rencontré de nombreuses difficultés, notamment au niveau scolaire, ce qui l'aurait fait redoublé deux fois au total. Elle se serait donc retrouvée lors de sa dernière année d'étude au coeur des bombardements de l'Académie qu'elle a vraiment vécu comme un réel traumatisme puisqu'elle ressentait tout, absolument tout, malgré ses efforts dans la progression de sa maîtrise, elle a tout oublié et s'est laissé avoir, envahir. En plus d'être blessée moralement par tout ce qu'elle a ressenti, elle a aussi été blessée physiquement -ce qui lui a laissé de nombreuses cicatrices-. cela explique aussi son dégoût envers le gouvernement actuel et le fait qu'elle ait rejoint les rangs de l'armée afin de devenir plus forte, plus solide, afin de pouvoir gérer ce don jusqu'à ce qu'elle réussisse à en faire son arme, ce qui d'ailleurs, aurait grandement faciliter sa nomination en tant que général. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : - Spoiler:
Tout avait commencé par des bruits dans sa tête, de plus en plus fort, le moindre pas, le moindre son, la moindre sensation. Et tout s'amplifiait, comme un long cri lancinant. Faye se souviendrait toujours de cette sensation, cette sensation étrange et bizarre, que son corps ne lui appartenait plus vraiment. Le Sens Sismique avait soufflé un vieillard à la peau ridée lorsqu'enfin, elle s'était décidée à en parler. Au début elle avait cru que c'était une maladie grave, qui la tuerait à petit feu, parce qu'elle se sentait si désorientée, si déracinée qu'elle croyait alors qu'elle allait sûrement périr. Elle avait survécu, presque pour son malheur pensait-elle souvent. Un sourire las étira son visage tandis que la jeune femme s'éloignait de la fenêtre sur laquelle elle était accoudée, observant les toits de la ville qui s'offrait à son regard. Elle s'y était habituée, désormais, à ce don si particulier. L'avait maîtrisée, enfin, après tant d'années de labeurs. Elle avait sué sang et eau pour arriver à un point tel que celui-ci, et Faye sentait au plus profond d'elle qu'elle ne se sentirait plus jamais faible et misérable comme autrefois. Jamais elle n'aurait plus à supporter les moqueries de ses camarades qui remarquant son désarroi, s'amusaient à courir et à sauter, lui faisant perdre la raison. Désormais, c'était eux qui s'inclineraient devant elle. Elle était montée si haut, et elle ne redescendrait pas. Pour le moment. Parce qu'elle comptait bien descendre un jour, tout perdre, si c'était pour voir le gouvernement s'effondrer. Faye était la fissure dans un mur, et d'autres fissures, il y en avait. La Nation, voilà ce qu'il y avait de plus important pour elle. Sa Nation. Et tout la ramenait à ce jour maudit où sa vie avait basculé.
Elle avait vingt-et-un ans. Et alors que ses anciens camarades avaient déjà acquis le titre de maîtres, marquant la fin de leur scolarité, elle était toujours à l'Académie, une élève, seule, et un peu perdue. Pourtant, Faye n'était jamais seule, elle ressentait tout ce qui se passait autour d'elle. Parfois, il lui arrivait de s'isoler, d'aller loin, dans un endroit où seuls les animaux viendraient la déranger -c'était facile à ignorer, plus doux que les hommes-. Et un jour, tout avait basculé.
Faye secoua la tête, pour s'arracher à ses pensées, son cœur se mit à battre plus fort. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'y penser. C'était impossible. Comment oublier l'événement qui avait fait d'elle la femme qu'elle était devenue ? Ses yeux se fermèrent tandis qu'elle s'assit sur son lit. Les souvenirs affluèrent. Elle se souvenait alors qu'elle était fière d'elle, qu'elle réussissait à se contrôler, à éviter de renouer avec la folie qui parfois s'emparait d'elle dans ses plus jeunes années, ou hystérie plutôt. Parce que la peur l'envahissait, elle n'arrivait pas à se contrôler et sa propre faiblesse était pire que tout.
A l'Académie, elle prenait même plaisir à marcher, savourant toutes les vibrations qu'elle ressentait, toute la chaleur humaine dégagée par les élèves qui ne pensaient alors pas vraiment à la guerre qui dehors, faisait rage. Ils avaient beau être issus de Nations différences, cela se ressentait moins. Ils étaient tous des enfants. C'était ce qu'elle croyait. Mais les enfants sont capables de se battre, et de se tuer.
Ses poings se serrèrent, ses ongles s'enfoncèrent dans sa paume. Faye se fit mal juste pour le plaisir, pour échapper à ses souvenirs rien qu'une seconde. Il fallait qu'elle termine.
D'abord, elle avait senti un secousse, énorme, qui l'avait glacée jusqu'au sang, et lorsque d'autres s'étaient abattues, elle était tombée sur le sol, où elle était restée tandis que toutes les émotions affluaient en elle. La peur, la souffrance, et même la mort. Elle était figée, réceptacle de tous les maux, sans pouvoir faire aucun mouvement. Respire lui avait fait une voix lointaine dans sa tête, et elle avait repensé alors à ce professeur qui l'avait tant aidé. Et elle avait échoué. Elle ressentait trop de peur pour être suffisamment forte, pour se rependre, trop de souffrance pour se relever et partir. Va t-en avait-elle soufflé à Archer. Et son daemon s'était envolé. Elle le ressentait toujours, il était là haut quelque part sous les cieux ombragés. Plus Archer s'éloignait, plus sa magie diminuait, plus son don faiblissait. Faye se releva avec difficulté, profondément meurtrie. L'Académie était en flamme. Elle avait horreur des flammes. Les flammes détruisaient la vie, la terre. Faye était la terre.
Archer vint se poser sur son épaule, la tirant de ses pensées. Faye caressa ses plumes, avant de toucher sa main, là, comme sur beaucoup d'autres endroits sur son corps, une vieille trace de brûlure. Les seules traces de son échec. Faye avait survécu, elle s'était promis que plus jamais elle ne se laisserait avoir, envahir. Elle n'était plus une enfant. Quelqu'un frappa à la porte qui s'entrouvrit légèrement « Excusez-moi de vous déranger, Général, mais vous êtes demandée. » Faye se leva avant de faire un signe de tête à la femme qui l'avait avertie. Elle se planta ensuite devant son miroir et examina son reflet. Pas par coquetterie, il n'y avait pas une once de superficialité chez elle. Faye voulait simplement vérifier que rien ne se lisait sur son visage. Il ne fallait plus, elle le savait, qu'elle repense à ce temps-là, tout était différent désormais. Désormais, elle pouvait agir.
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| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 18:15 | |
| je te donne mon oui le personnage est très bien construit et elle subit vraiment son don jusqu'à apprendre à vivre avec, on voit que ce n'est pas juste un don en plus pour elle, il impact vraiment sur sa vie et ton test rp est très bien écrit  voilà pourquoi je dis oui ! |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 18:16 | |
| très jolie rp et j'aime beaucoup l'importance du don dans la vie de faye, c'est bo et je dis donc oui. |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 18:45 | |
| Bonsoir merci d'avance pour l’intérêt que vous porterez à ma demande quelle que soit la réponse ⊰ nom de votre personnage : necia targarov ⊰ nom du don désiré : génération d’éclair ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? Alors l'idée m'est venue en lisant le descriptif de la famille Targarov (qui a déjà connu des personnes capables de lancer des éclairs) et puis en imaginant petit à petit mon personnage. Je pense que cela lui permettrait de lui donner une force dans sa famille, une sorte de contre-balancement par rapport à ses faiblesses de naissance. J'imagine Necia comme celui qu'on pensait qui ne le ferait jamais, celui qui échouerait, qui ne serait pas assez fort, assez rapide, assez tout pour faire partie de ceux qui sont bien vus. Il était vu comme un oméga qui serait bientôt rejeté dans l'océan sans plus vraiment être un membre de l'illustre famille. Un oublié qui n'a pas réussi à se faire une place. Alors qu'il s'est transformé en tout autre chose. Qui plus est, je le voyais, au départ, un peu plus droit que le reste de sa famille, moins porté vers cet esprit brutal, ce besoin de sang, ce pouvoir de destruction. J'imaginais la noirceur s'infiltrer, petit à petit, dans ses veines au fur et à mesure tel un poisson qui lui ferait complètement perdre ce côté encore gentil et agréable qu'il pouvait avoir autrefois. Ce que certains auraient appelé force et qui pour sa famille était, avant tout, une faiblesse. Au niveau du don, Necia est une boule vivante de haine, de rancœurs, de souvenirs négatifs et destructeurs, tout son passé s'inscrit dans cette lignée. Dans cet autre qu'il est devenu afin d'avoir une place dans sa propre famille. Je pense également que ce don pourrait vraiment apporter de la profondeur au personnage, montrer cette dualité entre sa nature de départ et celle qu'il a dû prendre, renforcée par ce pouvoir destructeur qu'il tient entre ses mains. Ce manque de sentiments amené après l'utilisation du don est également un également qui je pense pourrait renforcer la psychologie du personnage, cette perte de repère pour le bien et le mal, juste cette envie de libérer ce surplus qui est si souvent présent, de ses démons de l'enfance qui ne s'effaceront jamais complètement. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : Pour ce test j'ai préféré partir dans les jeunes années de Necia puisque si le don est accepté, j'ai l'intention d'aborder le côté plus actuel dans ma fiche. Mais si vous préférer quelque chose d'un peu plus avancé dans le don ce sera sans soucis - Spoiler:
L'être était simplement allongé, doucement, délicatement dans l'herbe fraiche de la propriété des Targarov. L'être se laissait baigner dans la lumière naturelle de maitre soleil. Œil protecteur, œil régénérateur, lumière parmi les lumières. Astre parmi les astres. L'enfant profitait de cette accalmie, de cette paix maintenant trouvée, de cette solitude si longtemps chérie. De n'être que lui un instant. Accalmie réparatrice, nécessaire à son être, à son cœur, à son corps, à son esprit, à chaque entité le permettant d'être tout simplement. Oh, l'enfant n'était pas stupide, il savait que cette occasion ne durerait pas, que l'orage gronderait bientôt, que le père rentrerait à la maison ou bien qu'une autre entité déciderait de troubler ce simple moment. Cette simple occasion qui bien que plaisante le terrifiait. Parce qu'il savait. Parce qu'il entendait les conversations prononcées à demi-mots, les brides d'idées dispersées à tous vents, la vérité sur sa nature, sur ce qu'ils imaginaient de lui. Faible, ce mot revenait encore et encore comme un fil cousu dans son esprit. Faiblesse synonyme du danger qu'encourrait son être. Aucun Targarov ne pouvait ignorer ce qui arrivait à ceux qui n'étaient pas assez fort, assez puissants, assez dignes de faire partie de la famille. Necia n'ignorait rien de ces histoires tant elles se transformaient chaque soir en un nouveau cauchemar. Songe d'enfer qui le jour venu n'avait aucun répit. Car il sentait leurs regards, leurs sombres regards chargés de cette décision pas encore prononcées. Un jour ou l'autre, le couperet tomberait et il ne pouvait rien faire pour l'arrêter. Le corps n'avait nullement demandé à être si chétif. L'esprit ne s'était jamais questionné de cette bonté qui vivait au creux de cet être. Cette bonté qui s'entourait maintenant d'une peur tenace qui prenait place dans chaque moment de son existence.
« Ce n'est pas en restant couché toute la journée que tu vas améliorer ta technique petit Nini. » Surnom synonyme de sa place inférieure dans la maisonnée, statut encore plus troublant quand il est prononcé par un frère plus jeune que soit. Ouvrir les yeux mais ne rien laisser paraitre. Cette technique de défense, il avait dû l'apprendre, il avait dû commencer à la maitriser pour ne pas perdre, pour ne pas sombrer pour ne pas être ce faible que chacun voyait en lui. Pas le temps de se lever que quatre jambes l'entouraient déjà. Frères de sang mais non de cœur. « Je suis sûr que Papa serait content d'apprendre que tu rêvasses toute la journée, déjà qu'il te prend pour une fillette, tu risques de redevenir un bébé. » Et ils riaient, encore et toujours de lui. Occasion si facile et si souvent mise en pratique. « Destan ça suffit on n'est pas venu pour ça. » L'ainé qui remettait à sa place le cadet, une occasion qui n'annonçait rien de bon dans son petit univers. Jamais on ne le défendait, jamais pour les bonnes raisons, il en était plus que certain. « Destan m'a rapporté que tes yeux sont devenus bleus. » Necia arqua un sourcil, ce n'était pas une découverte, ses yeux étaient bleus depuis sa naissance mais l'enfant préférait se taire plutôt que de déplaire à ses frères. « Pas ton bleu naturel mais un bleu électrique, un bleu non-naturel, un bleu de monstre. » Son visage n'arrivait pas à rester non-expressif lorsque son frère prononça ces mots, comme si ce qu'il essayait de cacher revenait à la surface. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Ce fut tout ce qu'il réussit à prononcer avant de se lever d'un bon et de s'éloigner le plus rapidement possible des deux autres membres de sa famille mais il savait que la partie n'était pas finie. « Tu sais de quoi on parle Nini et tu vas nous le montrer immédiatement de gré ou de force. » Comme pour prouver ses mots une flamme se dirigea dans sa direction, comme un avertissement à son silence. Une flamme qui n'était que le début de la course poursuite. L'enfant avançait, plongeait, se couchait, changeait de chemin tout cela dans l'unique but d'éviter les attaques de ses frères tout en ne se faisant pas rattraper mais il n'était pas assez fort, pas assez rapide pour échapper à ses bourreaux.
Tenu au sol sans possibilité d'échappatoire, Necia était contrait de faire face à ses interrogateurs qui n'étaient pas prêts à lâcher l'affaire. « Tu vas gentiment nous montrer ce que tu sais faire où tu seras encore moins joli à regarder. » L'enfant ne parlait pas, il tenait bon tandis que l'attaque commençait. Un coup de poing, un geste habituel. Le fort faisait plier le faible et dans cette histoire sa place n'était pas belle à voir. Le corps de l'enfant lui faisait souffrir et pourtant il n'agissait pas. Il ne savait pas ce qu'était ce regard bleu électrique ou plutôt il ne voulait pas le découvrir. Tout ce qu'il comprenait c'est qu'il n'était apparu que quand ses plus fortes rages, ces moments où il laisse sortir ce qu'il retient à l'intérieur, seul, certain de ne pas être dérangé. De ne pas laisser le reste de sa famille découvrir la faiblesse de son être intérieur. « Tu n'es qu'un petit imbécile Nini et bientôt papa se débarrassera de toi ! Il te donnera à manger aux chats à dents de lion et vivant comme ça tu souffriras ! » La douleur physique se mêlait aux mots, toujours plus durs, toujours plus difficiles à encaisser, toujours plus loin…. La bête en lui remontait à la surface, cette araignée monstrueuse qui s'immisçait dans les ramifications de son cœur, remontait dans son corps tout entier. Cette bête bleue remplie de tout ce qu'il retenait, de sa rage, de sa rancœur, de ses peurs, de cette haine chaque jour plus féroce. De tout son être qui se détruisait chaque jour un peu plus facilement. L'araignée bleue continuait de montrer encore et toujours plus, de lui rappeler ce qui se passait à l'instant mais également son quotidien, oh colère qui prenait possession de l'être. Couleur cachée maintenant révélée. « Ils sont bleus ! Ils sont bleus. Tu avais raison. » Mais les yeux n'étaient pas que des yeux, c'était aussi un être, un être dont la douleur corporel se mêlait maintenant à une rage qu'il ne semblait pas pouvoir éteindre. La colère grondait et ils rigolaient. Leurs rires devenaient la plus grande des douleurs tandis qu'il n'arrivait plus à penser à rien d'autres que ces rires. Le bleu montait, chaque instant davantage, le bleu devenait tout son être jusqu'à le consumer. Le bleu était en train de l'étouffer, il devait tout faire sortir, tout laisser s'échapper mais l'enfant ne savait comment, ses mains touchaient maintenant le sol tandis qu'il sentait cette puissance dévastatrice chercher une sortie hors de son corps. Un corps dont certaines veines se teintaient maintenant d'un bleu que personne ne pouvait ignorer. Une envie de tout détruire, une sensation que tout irait mieux après. … « Necia ça suffit ! » Les rires disparurent, le monde également, il ne restait plus que cette voix, cette douceur, cette personne et ses souvenirs, beaux, heureux, ces souvenirs remplis de rire, ces petites occasions de bonheurs qu'elle était la seule à pouvoir lui offrir. Le calme revenait après cette presque tempête. Le monde tournait tandis que l'enfant s'écroulait au sol dans ce mélange étrange de colère emportée par quelques brides de bonheur.
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| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 18:51 | |
| je vais dire oui avec plaisir la génération d'éclairs est un don difficile et qui impacte fortement sur la personnalité de son maître ! dans ton rp, on arrive à ressentir les émotions de Necia et c'est vraiment un plus. Tes motivations sont bonnes et cela colle parfaitement avec les Targarov |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 18:55 | |
| je vais dire oui aussi. je trouve ton rp très fort, et la manière dont est présentée le don, c'est vraiment très très bien écrit. les targarov sont des méchants, j'espère que necia les remettra à sa place.  |
| | | | | | | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 20:49 | |
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| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 20:55 | |
| comme ce sont trois oui, je vous ajoute sur la liste tous les dons, on confirmera le don à votre validation |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 22:10 | |
| Bonsoir *-* ⊰ nom de votre personnage : Sonja Ivashkov ⊰ nom du don désiré : Génération d'éclair ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? Ce don est important pour Sonja car c'est ce qui a déterminé ce qu'elle est aujourd'hui. Effectivement, ce don l'a empêché d'être brisée et faible dans son passé. Sans cela, elle ne mériterait sans doute plus le nom de Ivashkov. Puis, elle a eu un développement magique tardif qui est dut au fait que son pouvoir carbure aux émotions ce qui n'est pas enseigné normalement pour une maîtrise habituelle du feu. Du coup, étant jeune elle galérait avec la magie, le don de génération d'éclair l'a un peu réconcilié avec la magie malgré la dureté du don pour le contrôler. Ensuite Sonja a une double facette : elle peut-être très froide et très émotive : elle est instable et cela est une fracture faite par l'utilisation de son don. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : Être une femme dans ce monde est encore une chose cruelle, nous devons sans cesse faire nos preuves. Nous n'avons pas le droit à l'erreur et surtout nous ne sommes pas libre. Depuis mon plus jeune âge, ma mère m'a appris à bien me vêtir pour ne pas attirer les vilains hommes, à être discrète et polie pour les mêmes raisons. Je devais être une image lisse, presque invisible aux yeux des autres. Mais, quand un esprit perverse veut s'emparer d'un corps plus faible qu'est-ce qui peut l'en empêcher ? De mémoire, je vous répondrai rien. Pardonne moi mère, je ne pouvais rien faire de plus.
16 ans. C'est cet âge que j'appelle celui de la liberté : assez grand pour faire des bêtises mais trop petit pour avoir des responsabilités. Le juste milieu entre adolescent et adulte. L'âge d'or pour une jeune fille après les disgrâces boutonneuses de l'adolescence. Je me promenais alors, dans les rues chaudes d'Aléria. Flânant un peu partout de ma démarche nonchalante. J'entendais des sifflements derrière moi, mais je n'y faisais pas attention. J'accélérai le pas, la maison n'était plus très loin. Mon coeur s'affolait de plus en plus, les pas se rapprochaient de plus en plus de moi. Une main verrouilla mon bras dans une étreinte d'acier, j'étais prisonnière. L'homme en face de moi était à peine plus âgé que moi, il m'entraina dans l'ombre d'une ruelle. Son autre main plaquée sur ma bouche, m'empêchant de crier. Ses yeux bleus me détaillaient de haut en bas, s'attardant sur ma poitrine et sur des endroits plus intimes encore. Ses yeux me hanteront toujours, ils ont la couleur des glaciers et sont dénués de toute chaleur. Il possédait les traits d'un homme de la nation de la terre. Retenir ses traits physiques m'empêchaient de sombrer, je devais être rationnelle. Je peut être forte, j'ai survécu à pire me répétais-je comme un mantra. Il passa alors sa langue sur sa bouche, d'un air appréciateur. J'essayai de me dégager mais il ne relâchait pas son étreinte. Je me retrouvai soudain à terre, des craquements retentit, ma robe déchirée dans sa longueur.Je frissonnai malgré la chaleur ambiante. Je fermai les yeux. Qu'ai-je fait pour mériter cela ? Maman, je ne suis pas provocante, je te le jure. Les hommes ne m'intéresse pas, pas comme la plupart des étudiantes de l'Académie. Les sons me parvenaient de plus en plus loin, j'entendis un zip descendre. Une vue horrifique s'offrit à moi : un morceau de chair qui se durcissait de plus en plus. Mon bassin fut soulevé du sol dur, mon dos blessé par la texture rugueuse du macadam. Mes ongles griffant le sol, en vain, ma bouche ouvert dans un cri silencieux. Impuissante. Honteuse. Je me transformai en une future chose brisée et inutile. La rage enfla alors en moi, enterrant la peur fugace. Ce n'était pas de cette avenir que je rêvai. Non, je me voyais conseillère de notre régent. Peu importe les moyens que je devrais utiliser pour y arriver, j'y arriverai et certainement pas entant qu'une femme diminuée.
La rage fut suivie d'une envie de destruction, je sentais l'odeur du sang sur ma langue, chantant pour moi. Mon corps exigeai que le sang de l'homme coule. Je frissonnai à nouveau, non pas de peur et de dégout mais de plaisir. Je lançai un dernier regard à l'homme en face de moi. Levant mes mains dans sa direction, comme pour l'attirer en moi, les doigts plongés et repliés vers lui. Un fourmillement électrique me parcourut de la tête au pied tandis que le bout de mes phalanges devenaient brûlantes. Je n'étais plus qu'un malstrom de méchanceté, et de douleur poussé à bout concentré dans mes doigts. Je pouvais le tuer, je le sentais. Je m'arc-boutai contre lui, relâchant la pression en moi. Un éclair bleu fusa vers lui, il était très faible, presque insignifiant mais assez pour le faire tomber, pour le perturber. Je rampai alors loin de mon agresseur, puis je me relevai, me mettant à courir. Fuir, je n'étais plus qu'instinct animal.
Je ne comprenais pas ce que j'avais fais, je ne le réalisai même pas. L'envie de vivre fait des miracles parfois. Je jurai alors de retrouver cet homme. Personne ne sait ce que j'ai vécu, hormis ma mère. Elle me regarde toujours avec ces yeux plein de pitié. Maman, ne me regarde pas comme ça : je l'ai vaincu, il n'a pas été jusqu'au bout. Je posai une main sur mon bas-ventre comme pour me réconforter. Sur cette même main, une cicatrice encore à vif me suivrait pour le reste de ma vie : une flamme. Symbole de mon héritage et des épreuves passées. J'eu alors l'attention de toute ma famille : mon pouvoir venait enfin d'éclore même s'ils ignoraient la tragédie que j'ai subi pour cela. Mais, j'ai désormais compris que ce don est un maître exigeant, il veut un sacrifice de votre part. Il se sustente de votre personne, de votre énergie jusqu'à ne laisser plus qu'une coquille vide bancale.
Merci d'avance ♥
Dernière édition par Sonja Ivashkov le Dim 28 Juin - 22:15, édité 1 fois |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 22:11 | |
| ⊰ nom de votre personnage : Olvari Helesand ⊰ nom du don désiré : feu bleu, le don de folie, le don de puissance. ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? Olvari, c'est écrit dans son ADN, c'est héréditaire, ça saute des générations pour retomber, grâce au destin, sur elle, la fille du feu, cette à la chevelure unique, la rouge aux yeux verts qui est née pour suivre les traces des Helesand. Oona la savait douée, elle n'en a jamais douté en la nommant après sa mère défunte. Elle a appliqué sur les épaules de son ainée un fardeau bien lourd à porter : Avoir le même nom de la première femme de la famille a recevoir le don de feu bleu. Elle a longtemps espéré voir sa plus agée douée de ce talent, et si au départ elle portait ses espoirs sur Cersei, elle fut d'autant plus satisfaite de voir que le destin avait à nouveau agit en laissant Olvari être la digne héritière de ce passé funeste. Elle voyait en la jeune rousse une personne plus encline à supporter le feu bleu, à apprendre à le gérer mieux que ses émotions. Olvari, comme son daemon, est solitaire mais rusée, ne rugit pas mais n'en est pas moins acrobate : s'adaptant à tout les lieux et toutes les situations, elle s'est fait une place bien trouvée au sein de la garde rapprochée de la famille régente du feu. Née pour servir et protéger, elle n'en reste pas moins sans attache ayant comme seule terreur aujourd'hui l'idée de sombrer dans la folie, comme son aïeul avant elle. Je pense que si une Helesand doit posséder ce pouvoir, c'est bien Olvari, je l'ai imaginée tout autour du feu bleu après avoir découvert plus en profondeur cette famille atypique. Le feu bleu fait ressortir toutes ses faiblesses, elle qui se veut intouchable par son éducation perd le fil, et c'est ce qu'il y a de merveilleux profondément intéressant avec ce don. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : - rp test feu bleu:
« C’est un garçon, Olvari. » Le maître de l’eau tremblait sous ton regard, toi, la descendante de la seule lignée totalement féminine de l’élément feu, dominatrice de ta famille, ayant pris le flambeau de ta mère aujourd’hui simple guérisseuse. Et en toi, comme la première fois, à la naissance de ton enfant roi, tu voyais ta vie s’effondrer, ce désir profondément ancrée d’être mère démolie par la prédiction certaine de l’élément opposé. S’il était sûr de ne pas faire d’erreur, c’était bien grâce à son don effrayant, bien plus que le tien, et le seul moyen d’être assuré du genre de ton enfant. Le désespoir qui coulait tout au long de ton cœur se reflétait dans tes yeux. Il tenta de te calmer en posant quelques doigts sur ta protubérance, et ton sang ne fit qu’un tour. Sans qu’il ne puisse le prévoir, ton feu jailli du sol, bleu, à nouveau, reflet de ton opposé, frappant le pauvre vieillard n’ayant su refuser ton ordre de le retrouver au milieu de ce désert de vie, plus assez rapide et fort pour se protéger de ton pouvoir dévastateur, impressionnant, sûrement trop grand pour toi, qui passe la main à ta folie.
Ce feu bleu était apparu tardivement, une fois ta maîtrise assez parfaite pour battre à plate couture ta mère et tout ton entourage. C’était une surprise pour toi, le destin enfin accompli pour Oona. Depuis les quelques années que ce don t’avais choisi, tu avais appris le doser, l’empêcher de prendre le contrôle de ton être et de s’attaquer à ton cerveau pour le rendre fou, comme tous ces prétentieux persuadés qu’un grand pouvoir n’implique pas de grandes responsabilités, mais juste l’idée de tout détruire. Le destin était un des fondements de la famille et ta mère te savait douée du feu, représentation de la dualité qui avait toujours basculé ton âme, dans cette tangente sensible, mais réelle que le feu bleu a fait conforter : ton appartenance à cet élément faisait de toi une guerrière accomplie, et non un bourreau. Ta peur de la monstruosité de tes actes avec les flammes devait être maîtrisée avec force par l’équilibre parfait du feu bleu. Les torrents de feu s’essoufflent doucement de l’homme pour envahir ton bras, avant que tu reprennes conscience. Tu ne voulais pas finir comme ta grand-mère Olvari, elle aussi feu bleu, elle aussi dérangée, possédée par ce pouvoir si fort, brûlée vive par ses propres flammes couleur azur. Si ta plus grande peur était révélée, ce serait celle-ci.
Ton regard se posa sur cet homme qui avait perdu visage humain. Tuméfié par ton méfait, ton feu ardent, maitrisée d’une main experte, tu savais pertinemment ce qui allait arriver lorsque sa main vagabonde s’était approchée de ton ventre bien portant. Le fruit de la vie, tu le sentais en toi, et il avait voulu l’atteindre, juste pour comprendre si un garçon ou une fille te maintiendrais en vie. Le destin l’a choisi, tu t’es perdue la première fois en tuant ton garçon. Les images furtives de ta mère te poussant à le noyer en voyant son sexe pendouillant sur ses testicules, et la seule phrase, stricte, froide, sans état d’âme : « Tue-le ». Le début de ta folie, endigué par cet infanticide il y a un an, et depuis, ces images, ces cauchemars, le manque de contrôle… Tout ce qui t’avait fait jusqu’à présent te brûle de l’intérieur : tes pensées se noircissent et tes meurtres s’intensifient. Tu voyais même le plaisir à l’idée d’entourer de feu ta propre famille. Ce que tu étais, était écrit dans ton nom, dans tes veines, et ton destin serait tout aussi funeste si tu ne trouvais pas une échappatoire, le seul qui n’aurait jamais marché serait la famille, et tu le sais, la seule qu’on t’autorisera à former sera une féminine. Tu brûlas alors tout autour du corps du vieillard, sans te soucier de la forêt à proximité, pour prochaine destination, la mort de ton fœtus, la suite de ta folie.
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| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Dim 28 Juin - 23:48 | |
| ⊰ nom de votre personnage : Elyon Manueva ⊰ nom du don désiré : le sixième sens, plus précisément le don de prémonitions ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? paske c'est la classe magueule j'ai bien peur de ne développer autant que les autres, mais je me lance toutefois  ; en lisant la famille vassale, les Manueva, et les dons, j'ai fait directement l'addition  Pour moi, cela me semblerait logique ; Elyon a été élevée depuis toute petite avec l'idée qu'elle devait servir la famille Livanov, leur donner sa propre vie pour les défendre et les servir. En découvrant son don dans son enfance, on l'a entraînée dans l'idée qu'elle devait le mettre au service de la famille. Une logique qu'elle a naturellement acquise tant elle est tellement dévouée à sa famille et à sa nation. De plus, les prémonitions peuvent être un atout pour elle comme pour les Livanov ; avec son frère, elle cherche à retrouver tous les membres de la famille régente et n'hésite pas à user de son don pour trouver leur trace et par la même occasion, se joindre à la rébellion menée par Lyra. De ce fait, elle use beaucoup du sixième sens pour suivre une piste les menant aux Linanov. Et si jamais elle réussit à les retrouver, elle pourra "offrir les services" de son don pour les rebelles et ainsi à déjouer les plans du gouvernement  ( bon j'exagère peut-être un chouilla  , mais bref pour dire que ce don peut être utile ) De plus, elle verrait son don comme un atout ; de ce fait, elle a un peu plus de recul concernant son utilisation et ne le considéra pas comme un fardeau ou comme une malédiction ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : Dans ce test, j'ai cherché faire un mix entre son premier entraînement avec son don et son utilisation quotidienne, bref, faire la différence entre la jeune Elyon pleine de motivation qui veut apprendre à maîtriser son don unique et l'actuelle Elyon qui l'utilise pour mener ses recherches. Histoire d'être claire, le passage en italique sont ses souvenirs donc son premier entraînement. - Spoiler:
Elle venait de fêter ses huit ans et ses parents l'avaient envoyée chez sa grand-mère maternelle dans les monts de la région d'Elioras. Elle voyait peu Grand-Mère Nebula ; imaginez un peu sa joie lorsqu'on lui a appris qu'elle serait envoyée là-bas pour quelque temps. La vieille femme vivait seule dans un petit temple, nichée dans les monts de la nation ; avoir sa petite-fille pour un temps la comblait également de joie. Mais cette rencontre n'était pas anodine ; Elyon y était envoyée pour débuter sérieusement son apprentissage de son don si particulier, le sixième sens. Et la seule personne qui pouvait le lui apprendre était Grand-Mère Nebula. Le don de sixième sens est si unique en son genre ; en effet, c'est bien le seul don qui connaît quatre caractéristiques différentes. Et la caractéristique qu'a obtenue Elyon avec le don de sixième est le pouvoir des prémonitions. Ceci n'était guère surprenant ; la famille de sa mère, Amalia, se transmettait ce don de génération en génération, sautant parfois un membre ou deux. Et Grand-Mère Nebula fut bien sûr le membre précédent Elyon à posséder un tel pouvoir.
A peine arrivée à destination, Elyon fut invitée par sa grand-mère à débuter son entraînement ; l'enfant et la vieille femme s'installèrent dans une grotte. Dans cette grotte, se trouvait une table sur lequel étaient disposés de petits objets. Chacune se mirent en bout de tables, s'installant en tailleur. "Mon enfant, sache que de tous les pouvoirs que peuvent te donner le don de sixième sens, les prémonitions sont les plus faciles à maîtriser avec un peu d'entraînement. Les autres, la perception extrasensorielle, la clairvoyance et la forte intuition, sont plus aléatoires et donnent peu d'indices d'interprétations ; il n'est pas rare qu'un maître de l'air, malgré ses années d'expérience, n'arrive pas à interpréter les visions ou les sensations données par son sixième sens. Le don de prémonitions est alors le seul que tu sauras maîtriser plus habilement car par le toucher tu peux voir le passé ou le futur. Cependant, cela demande parfois des années de travail pour maîtriser parfaitement son don et d'interpréter objectivement les visions que nous recevons. Elyon chérie, par cet apprentissage, je te transmettrai mon savoir, ma sagesse et mon expérience pour que tu puisses maîtriser pleinement cet héritage reçu par notre honorable famille." En l'écoutant, la jeune Elyon s'émerveilla ; elle prenait conscience de tout ce que Grand-Mère tentait de lui enseigner. Et dans un même temps, elle envisageait à quel point ce don pourrait être utile pour sa Nation. Étant une Manueva, elle savait qu'elle servira plus tard la famille Livanov, qu'elle leur offrira leur vie pour les défendre, ainsi sa nation. Et quand elle avait réalisé qu'elle possédait un don unique, Elyon savait qu'elle n'avait pas reçu par hasard ; elle était née pour servir les siens. Et elle n'hésiterait pas à mettre ses visions au service de sa nation qu'elle affectionnait beaucoup.
Après le long monologue de Grand-Mère Nebula, cette dernière l'invita à débuter son entraînement. En face d'Elyon, des objets étaient disposés sur la table ; ils ont l'air anodin mais Grand-Mère Nebula affirma cependant qu'ils avaient tous une spécificité, une histoire, un passé. La vieille femme lui donna comme exercice de découvrir le passé de chacun des objets présents. Facile se dit naïvement Elyon. Innocemment, elle toucha le premier objet qui se présenta à elle ; un vieil harmonica rustique.
Elyon et Loki avaient autrefois fréquenté ce petit village qui abritait des musiciens et ses artisans ; accompagnant leur père, ils avaient souvent fait escale en cet endroit où ils y restèrent pour la nuit, profitant ainsi pour écouter de douces mélodies. Impossible de mettre un nom sur ce village ; les maîtres de la terre avaient détruit à tel point qu'il était impossible de le reconnaître. Cet endroit ne ressemblait plus qu'à des ruines que Loki et Elyon avaient déjà visité un peu auparavant malgré eux. "Tu crois que tu vas pouvoir en tirer quelque chose de cet endroit ?" "Toute chose a une histoire. Alors, oui je peux en tirer quelque chose de ce village, il me suffit juste de trouver un point central du village, témoin des derniers évènements. " Arrivés au village, les enfants Manueva veillaient d'abord à ce qu'aucun ennemis ne viennent les troubler. Constatant qu'il n'y avait aucune âme vivante dans les alentours, ils pouvaient enfin faire leurs recherches ; cela ne demanda pas beaucoup d'énergie vu que le village entier fut décimé. Elyon nota cependant la présence d'un puits ayant miraculeusement tenu face à ce désastre ; c'était son "point central" qu'elle recherchait, qui lui sera utile pour l'aider à trouver ce qu'elle cherchait. D'un regard, elle fit signe à son jeune frère et s'approcha du puits. Comme ayant lu dans son esprit, Loki assurait les arrières de sa sœur, veillant que personne ne vienne la perturber. Prenant une inspiration, Elyon se remémora les enseignements de sa défunte grand-mère et posa sa main sur le bord du puits.
Plusieurs images défilèrent dans son esprit, mais Elyon ne se focalisa sur la dernière image vécue par ce village ; les villageois furent assaillis par surprise par les soldats de la Nation de la Terre. Les maîtres entrèrent dans les maisons et obligèrent ses habitants à en sortir. Par la force de leurs mouvements, les maîtres soulevaient d'énormes pierres et les projetaient vers des cibles aléatoires. Des innocents étaient enterrés vivants ou écrasés sous le poids des pierres. Lorsque les plus chanceux parvenaient à s'enfuir, ils étaient accueillis par des soldats qui les abattaient à coups d'épées. Personne n'était épargné. Comme pour clore un spectacle, un maître se présenta seul au centre du village, bondit et frappa des pieds, provoquant ainsi un séisme qui fit effondrer toutes les habitations qui avaient réussi jusque-là à tenir. Ce village fut anéanti, ravagé avec ses habitants et son histoire.
Elyon vacilla, étourdie par la vision qu'elle venait de voir. Loki se précipita pour la réceptionner et savoir ce qu'elle a pu voir ; "Tu as vu quelque chose qui peut nous mener aux Livanov ?" "Non, je n'ai rien vu. Mais ce village a connu un terrible sort ... Les Maîtres de la terre se sont montrés sans pitié envers ces villageois. Personne n'a été épargné ..." Sa voix se perdit avec ces derniers mots ; le choc de cette vision fut si grande ; Elyon a déjà été témoin de violences, mais pas comme celle-ci. Elle espéra juste que tous sont bien morts sur le coup, évitant ainsi de longues heures d'agonie. "Sinon, non ; les Livanov ne sont apparemment pas passés par ici. Rien nous indique par ailleurs par quel chemin ils sont passés." Et elle baissa la tête ; à quoi cela lui servait d'avoir un don comme celui-ci s'il ne pouvait pas lui être utile. Elle s'était pourtant jurée que son sixième sens aidera sa nation à se relever et à se battre contre les traîtres. Loki l'aida à se lever et lui murmura doucement ; "Ne t'inquiète pas ma chère sœur ; on finira par les retrouver. Nous avons déjà fait la moitié du voyage." Il avait beau être le plus jeune, Loki avait cette maturité qui pouvait déconcerter plus d'un et avait toujours le don pour rassurer sa sœur.
Leurs daemons survolèrent au-dessus d'eux et se posèrent sur les épaules de leurs maîtres respectifs ; ils leur firent part de leurs découvertes. "Des ennemis patrouillent non loin d'ici ; nous devons filer avant qu'ils nous retrouvent." Elyon acquiesça. Sur la route, la jeune femme jeta un dernier regard en arrière, vers le village. Elle s'en rappella maintenant, ce village se nommait Silloë. Comme dit précédemment, ce village était réputé pour abriter des musiciens et ses artisans. Lors de son premier entraînement avec Grand-Mère Nebula, elle avait touché un vieux harmonica fabriqué dans ce village ; lorsqu'elle l'avait touché, elle avait vu qu'elle y viendrait adulte. Ce fut bref, mais la jeune Elyon, encore enfant, avait vu une vision du futur. Et cette vision avait fini par se réaliser car la voilà aujourd'hui, marchant sur les ruines d'un village. Elle se fit la promesse que les acteurs de ce massacre recevront une punition aussi terrible que le sort de ce village. Avec son sixième sens, elle finira par les retrouver et elle leur fera payer chèrement. Mais pour le moment, elle devait se focaliser sur son objectif principal.
voilà, voilà, j'espère que ça ira  |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 8:48 | |
| Alors, j'ai tout lu ce-matin dans mon lit et voici mon avis c'est un oui pour chacune d'entre vous. Olvari et Elyon, vous avez très bien développé le don et les avantages/inconvénients qu'ils peuvent faire intervenir dans le quotidien de votre personnage. Sonja, c'est également un oui, seulement, si jamais tu obtiens le don avec deux autres oui, pense à d'avantage jouer sur les émotions et la psychologie de ton personnage, la génération d'éclairs impacte réellement sur la personnalité de son individu |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 10:21 | |
| Bien sûr  après ce n'était que le commencement ? mais dans l'histoire la dualité est bien marquée enfin je l'espère ! |
| | | | 
Moon Perningtonall men must serve
MESSAGES : 507
AVATAR : jenna-louise coleman.
CRÉDITS : (av)@wildworld(sign)@oim.
ÂGE : vingt-sept ans.
NATION : eau.
DON : bloodbender.
STATUT CIVIL : célibataire.
SIGNE DISTINCTIF : ta mère.
DAEMON : uc
ALLÉGEANCE : uc
| | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 10:47 | |
| alors, j'avais commencé à lire hier, mais la fatigue m'a frappé, je peux enfin donner ma réponse. alors pour moi c'est également trois oui, j'aime beaucoup la manière qu'impacte le feu bleu sur olvari, j'aime beaucoup le contraste que ça fait avec sa personnalité et elyon j'ai beaucoup aimé le test rp.  sonja je trouve ça aussi intéressant de savoir comme ça impacte sur ton personnage, je vais rejoindre marine par contre en disant qu'il ne faut pas oublié que ça a beaucoup d'influence sur le caractère du maître, ça le rend plus "émotionnel", agressif, c'est pas un don facile, mais je te fais confiance pour la suite. |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 11:47 | |
| ⊰ nom de votre personnage : circée visegard. ⊰ nom du don désiré : bloodbending. ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? circée est charmante, elle rayonne et est avenante. il faut bien qu'elle cache un sombre secret.non, sérieusement, l'idée m'est venue hier quand j'ai lu la description des différents dons que pouvaient avoir les personnages. premièrement, circée est née lorsque la lune était pleine, c'est à dire lors d'une nuit de pleine lune. or le bloodbending peut être utilisé à la pleine lune. ce don serait très important pour circée. en fait, cette "malédiction" se serait déclencher à la mort de sa mère. la douleur qu'elle aurait ressenti lui aurait permis de canaliser sa colère en exploitant son élément et donc, en exploitant le bloodblending. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : - Citation :
- Cela faisait dix ans qu'elle était morte, qu'elle m'avait laissé, qu'elle nous avait laissé. La vie n'était plus pareil sans elle, elle était platonique. Chaque jour depuis son décès, je m'efforçais de sourire, de parraitre rayonnante, alors qu'au fond, ça n'allait pas. J'étais en colère, je voulais à tout prix venger sa mort. Mais, étant une fille Visegard, je ne pouvais pas me battre aux côtés des soldats ou tout simplement me battre. Je n'avais pas appris à combattre, étant de haut rang. La colère que j'éprouvais était tenace, j'avais envie de l'exprimer mais je ne pouvais pas. Et oui, les Visegard était une famille vassales des Pernington, ils privilégiés les bonnes manières et faire une crise en public n'aurait fait que nuire à la réputation de ma famille. C'était de la torture mentale.
Ces dix dernières années, j'avais exploité un maximum le don de l'eau. Mon père et ma sœur m'avaient aidé, puisqu'ils savaient que lorsque j'apprenais la maitrise de mon élément, j'oubliais la colère qui m'envahissait à chaque fois que l'on évoquait le souvenir de ma mère. J'avais seize ans et je maitrisais très bien l'élément de l'eau, je maitrisais les différentes techniques existantes. Pas toutes évidemment, mais plusieurs. « Va t'entrainer Circée. C'est la meilleure façon pour que tu fasse honneur à ta mère, en maitrisant ton élément à la perfection. » disait-il. Il avait le don de m'énerver, chaque fois qu'il prononçait le nom de ma mère, j'avais envie de lui mettre mon poing dans la figure. Ordinairement, je n'étais pas violente, mais lorsque ça concernait ma mère, il fallait se méfier. En effet, je pouvais me montrer teigneuse et il y avait de quoi. Ma mère était morte à cause de bombardements, elle s'était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. C'était injuste. Et Dieu sait que je n'aimais pas l'injustice et que je n'hésiterai pas à m'attaquer mentalement ou physiquement au gens. Contrairement à ce que tout le monde pouvait croire, j'avais un côté sombre. Je m'employais fortement à le cacher, certes, mais il faisait partie de moi.
Au fils des années, ma colère s'était accumulée. A force de la refouler, de me dire que l'exprimer ne servirait à rien, elle avait pris une énorme ampleur en moi.
Un jour, une des paroles de mon père vu la goute d'eau qui fit déborder le vase. Il disait des atrocités, fausses, mais il faisait ça pour me pousser à bout. Savait-il ce qui allait se passer si ma colère implosait ? Je ne sais pas, je ne lui ai jamais demandé. « Assez! Tais toi, ne parles plus jamais d'elle ainsi. » Avais-je hurler, complètement hors de moi. J'avais chaud, très chaud et mes yeux étaient noirs, noirs de colère. On pouvait voir la lueur de la pleine lune passer à travers la fenêtre et sa lueur se refléter dans mes yeux. Je ne contrôlais plus les membres de mon corps. Je m'étais jetais sur lui et l'avais plaqué contre le mur. La seule qui m’obsédait était ses derniers mots en mémoire, la façon dont il parlait d'elle.. Il n'avait pas le droit. A cet instant, je n'étais plus moi-même, je n'étais que l'ombre de moi-même. La noirceur qui était en moi avait pris le contrôle et avait envie de faire regretter à mon père ce qu'il venait de dire. Évidemment, étant de nature joueur, Carlson Visegard repris la parole, un air hautain collé au visage. « Sinon quoi Circée? Tu vas me faire du mal ? Je t'en pris, une âme aussi bienveillante que toi ne peut pas me blesser. » Dit-il avec un sourire malsain au visage. J'aimais mon père, mais à ce moment précis, la colère que je ressentais avait pris le contrôle et me poussait à lui faire quelques choses, à lui faire payé
C'est ainsi que la forme sombre de mon élément se manifesta. Je n'avais qu'une envie, lui faire ravaler ses mots. Je me reculais, lui laissant de l'espace. Je me retournais cherchant un moyen de canaliser ma colère, mais elle était trop forte. Elle avait pris le dessus. Un petit rire s'échappait de sa bouche, et se fut la goute d'eau qui fit déborder le vase. Ma colère implosa littéralement. Je me tournais à nouveau vers lui et jetais mes bras en avant, comme pour l'attaquer avec mon élément, mais au lieu de cela, une chose étrange se produisit. « Je t'ai dis de te taire! » Etant submergée par l'émotion, je ne fis rien, toujours concentré sur l'action de mes mains et la torture mentale que je voulais lui infliger. Il me fallu quelques minutes pour voir qu'il était comme paralysé. Une fois toute ma colère sortie de moi, j'étais épuisée, mes mains tremblaient et surtout, j'avais l'impression d'avoir accomplie un incroyable travail mental et physique. « Mais... qu'ais-je fais? Père! » Je me précipitais vers lui, je m'agenouillais à ses côtés. -car il était tombé- Il était glacé. La panique, accompagnée de la fatigue, m'empêchaient de réfléchir et de penser aux conséquences. Je rassemblais les dernières forces qui me restaient pour appeler à l'aide, afin qu'il reçoive des soins, puis ce fut le trou noir. Les derniers mots que j'entendis furent ceux de mon père. « Tais toi, n'en parle à personne. » Il ne me dénoncerait pas, il garderait ce secret.
Ce ne fut qu'à mon réveil que je compris ce qui s'était passé. J'avais reçu le don du bloodbending et il venait de se manifester. Ce don me faisait peur. Lorsque je l'avais utilisé quelques heures auparavant, j'avais perdu le contrôle, c'était ma colère qui l'avait déclenché et j'avais laissé la plus sombre partie de mon être prendre possession de moi. C'était un don dangereux, impliquant une grande responsabilité, ainsi qu'une grande noirceur. Étant de nature bienveillante, je ne voulais pas que l'on découvre cette partie de moi. Elle m'effrayait, me faisait peur et la dernière chose que j'avais envie était de blesser quelqu'un. Je n'en ferais jamais mauvais usage, je le savais.
J'avais conscience que je pouvais blesser quelqu'un. Ce don était l'opposé de moi, faisant parti d'une partie les plus sombres de moi, cela renforçait mon envie d'aider les autres et contribuer au bonheur de chacun. Je n'allais pas laisser cette malédiction prendre de l'ampleur, bien que j'étais consciente que ce don pouvait être utile en temps de guerre. |
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Cersei Helesandall men must die
MESSAGES : 152
AVATAR : amber heard
CRÉDITS : ice and fire. (avatar)
ÂGE : elle est actuellement âgée de vingt-six ans.
NATION : cersei vient de la nation du feu.
STATUT CIVIL : elle n'a pas besoin d'un homme pour vivre.
DAEMON : il prend la forme d'une panthère noire nommée scar.
ALLÉGEANCE : au gouvernement et à la ligue.
| | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 12:37 | |
| sonja, olvari et elyon, ce sera trois oui pour moi aussi pour les mêmes raisons évoquées par marine et manon les dons sont donc à vous circée, pour moi ce sera oui j'aime beaucoup comment tu intègres le bloodbending à la vie de circée et comment elle réagit face à ce don qu'elle considère comme une malédiction je trouve ça très intéressant à exploiter pour ton personnage |
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Moon Perningtonall men must serve
MESSAGES : 507
AVATAR : jenna-louise coleman.
CRÉDITS : (av)@wildworld(sign)@oim.
ÂGE : vingt-sept ans.
NATION : eau.
DON : bloodbender.
STATUT CIVIL : célibataire.
SIGNE DISTINCTIF : ta mère.
DAEMON : uc
ALLÉGEANCE : uc
| | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 12:41 | |
| c'est un oui pour moi également circée, comme je te l'ai déjà dis, j'aime l'idée et je trouve que ça se ressent vraiment bien dans ton rp, la manière que ça impacte ta belle. |
| | | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don | |
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