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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 12:50 | |
| merci beaucoup les filles ( mes pauvres, vous croulez sous les demandes j'espère que vous tenez le coup ) |
| | | Gael Livanovall men must fight
MESSAGES : 1241
AVATAR : dylan o'brien
CRÉDITS : bigbadwolf
ÂGE : 23 ans, quasiment dix passés dans l'anonymat, caché dans cette prison dorée au coeur d'Antrakar, où il a appris à rêver de liberté.
NATION : la nation détruite, celle que l'on a fait taire, dont il est le fils le plus enflammé. Une nation qu'il est fier de défendre, et pour laquelle il n'hésite pas à se livrer corps et âme dans la bataille.
DON : gael est doté du 6e sens : la très forte intuition. Jusqu'alors, il pensait que c'était de la chance, mais ce qui s'est passé pendant les explosions lui ont fait changé d'avis
STATUT CIVIL : fiancé, même s'il ne peut lui donner son cœur. Son coeur, il l'a arraché de sa poitrine, pour essayer de le faire cesser de battre, mais sans y parvenir.
SIGNE DISTINCTIF : quelques petites cicatrices, une autre énorme au niveau du cou qu'il a hérité en évitant un pic de glace pendant un combat, et une large trace de brûlure sur le flan qui ne veut pas partir. une flèche tatouée très bas sur la hanche, cachée
DAEMON : sa femelle jaguar Lokia, aussi calme que son jumeau, et qui passe son temps à le sermonner pour son imprudence. Elle le materne, quand il le faut, elle se fait douce lorsqu'il en a besoin, autant qu'elle sait être dure et sévère dans ses reproches.
ALLÉGEANCE : voué à la protection des siens et à l'honneur de son nom, Gael n'a aucun doute sur le bien fondé de son allégeance : la rébellion. Gare aux traîtres : sa loyauté rigoureuse et sa droiture rigide en font quelqu'un qui ne supporte pas la trahison.
| Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 13:40 | |
| Je ne vais pas vous faciliter la vie les filles, désolée ⊰ nom de votre personnage : Gael Livanov ⊰ nom du don désiré : sixième sens > forte intuition ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? parce qu’il lui permet de rester en vie ? J’exagère à peine. Gael est quelqu’un de très intrépide, dont la concentration varie d’un instant à l’autre. Il est incapable de rester calme, et tient difficilement en place, sans cesse nerveux. C’est son gros point faible durant les combats : il est très facilement distrait. Et c’est aussi ce qui l’empêche de maîtriser parfaitement son élément. Ce sixième sens l’aide à compenser cette difficulté, et de retourner la situation à son avantage. Il n’est pas vraiment au courant qu’il a ce don, qui lui est plutôt utile lors des combats, et il n’a que très peu d’avance sur le temps présent. Allié à sa ruse et à son esprit sournois, c’est ce qui lui permet très souvent de sauver sa peau in extremis. Beaucoup disent qu’il a une bonne étoile, lui commence seulement à avoir des doutes. Etant donné que c’est un Livanov, et qu’il est donc issu d’une longue lignée de puissants maîtres de l’air, je pensais que ça pourrait coller à la fois à cet héritage et au caractère de mon personnage. J’ai eu l’idée tout juste récemment, en lisant avec plus d’attention la liste des dons, et parce que Lise a eu la bonne idée de donner à Gael une cicatrice dans le cou issu d’un combat avec un maître de l’eau. Et parce que tout est de la faute de Lise, de toute façon. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : J'espère que ça va - Spoiler:
« Gael ! » Le jeune homme n’attend pas que sa sœur hurle son nom pour se pencher sur sa gauche, évitant qu’une nouvelle vague ne lui fouette le visage. Il jure dans son idiome natal, grimace de fureur et contrattaque d’un brusque mouvement du bras tout entier. Une bourrasque part de sa paume pour se diriger vers le maître de l’eau qu’il affronte. L’homme a un mouvement de recul et se protège derrière un mur de glace. Gael n’a plus d’yeux que pour son adversaire, et s’efforce d’écarter tout le reste. Sa petite sœur, si proche, que le maître de l’eau a immobilisée au sol en congelant le bas de ses jambes. Il faut absolument qu’il la protège, ou sinon…
Le maître de l’eau vint d’exploser son mur de glace, et les morceaux menacent d’aller se loger dans la chair de Natalia. Aussitôt, Gael fait barrière de son corps, en reçoit quelques éclats qui lui griffent le visage. La douleur ne l’atteint pas. Le maître de l’air est rempli d’adrénaline, cette hormone en trop grande quantité dans son corps et qui l’empêche d’agir avec prudence. Surtout lors de ces moments. Peu importe les souvenirs de son père, le forçant à canaliser sa force. Peu importe toutes les fois où Alexis avait tenté de lui apprendre toute la douceur que pouvait receler la maîtrise de l’air. Gael n’est qu’une tempête aveugle, qui frappe de toute sa rage lorsqu’il sent que c’est le bon moment.
Il rumine, Gael, tout en contrattaquant à coup de bourrasques tout ce qui pouvait toucher sa sœur. Il attend, depuis trop longtemps, qu’une ouverture se fasse. Il essaie de distraire son adversaire, soulevant dans des nuages de poussière tout objet assez lourd pour frapper le maître de l’eau. Mais celui-ci est d’une prudence agaçante, évite tout et glisse, comme l’eau qu’il manie entre ses mains. Gael a besoin qu’il baisse sa garde, pour pouvoir avoir une chance se le vaincre. Frappant ses paumes l’une contre l’autre, il forme un étau d’air pour tenter d’éclater la barrière de glace que son adversaire a encore formée autour de lui, comme une carapace. Et soudain, il sait. Il sait que c’est ce que voulait son opposant, il sait que ce n’était qu’une diversion et qu’il s’est fait avoir. Il s’écarte d’un demi-pas sur sa gauche, juste assez pour qu’un pic de glace siffle près de son oreille et entame la peau fragile de son cou. La douleur est vive, mais presque attendue, et Gael n’y fait pas attention. Des cicatrices, il en a d’autres éparpillées sur tout son corps. Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera certainement pas la dernière. Le cri apeuré de sa sœur le déconcentre un instant, et il évite de justesse un nouveau pic, relevant les mains devant son visage pour renvoyer le projectile dans un violent coup de vent. Surpris, son adversaire à tout juste le temps de décomposer la glace en eau pour que le pic ne se fiche pas entre ses deux yeux.
Et là, Gael le sent, c’est le moment. Il s’avance, arme son poing, et une violente bourrasque envoie son opposant valser contre le mur d’une maison délabrée. Le choc produit un son sourd, qui résonne aux alentours, et le mur déjà mal en point s’écroule sur le maître de l’eau qui n’a pas le temps de réagir. Avant qu’il ne soit trop tard et que les pierres n’achèvent son opposant, Gael retient les dernières d’entre elles de s’écraser sur le visage du maître de l’eau, dans une gifle d’air. Il reprend sa respiration, bruyamment, tout en fixant des yeux son adversaire à présent neutralisé. Mission accomplie, pense le jeune homme. Sa sœur et lui ont été envoyés par Lyra pour capturer ce maître de l’eau dont ils ne connaissent que le signalement. Ils savent très peu de choses, seulement l’essentiel : l’homme que Gael tient en respect, lui, en sait beaucoup, et ses informations peuvent être précieuses pour la rébellion. C’est tout ce que le jeune homme a besoin de savoir de toute façon. Dans sa panique, le maître de l’eau a libéré Natalia qui vient aussitôt près de son frère. « Gael, ton cou ! » Celui-ci porte la main à sa nouvelle blessure, étalée sur tout le côté gauche de son cou, et ses doigts étalent un peu plus le sang qui coule de la plaie. Natalia les écarte pour analyser d’un peu plus près la blessure, et retient son souffle. « Un peu plus et ça touchait l’artère, Gael ! » Il sent les reproches inquiets que lui adressent sa cadette, mais ceux-ci glissent sur lui et ne l'atteignent pas. Il hausse les épaules, les yeux toujours fixés sur le maître de l’eau qui peine à reprendre ses esprits. « Mais ça ne l’a pas touché, non ? Je ne suis pas mort. » Pas encore, ne peut s’empêcher de rajouter mentalement. Couvert de sueur, il a tout donné pour ce combat qui a traîné en longueur. L’inconvénient de ne pas pouvoir maîtriser sa force, c’est que celle-ci le fatiguait beaucoup trop vite. Si seulement son père était encore là… Parfaitement ignorant du tableau qu’il devait donner, couvert de sueur et de sang, Gael se pencha vers son adversaire. « Toi, tu vas nous suivre sans faire d’histoire. » Sa voix est glaciale, dure, et ferme. Une voix qu’il a de plus en plus tendance à utiliser à mesure que la carapace autour de lui se durcit, et que tout son intérieur se consume lentement par la colère. Lokia le rejoint, ses yeux perçants se posant sur le maître de l’eau que Gael et Natalia entravent pour le chemin vers leur quartier général, avant qu’elle ne lève sa magnifique tête pour converser avec son maître. Celui-ci lui adresse un soupir agacé. Il sait qu’il est imprudent. Mais il sait aussi que, contrairement à ce que lui susurre son daemon, il doit sa survie à autre chose que de la simple chance.
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| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 14:16 | |
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| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 14:28 | |
| Merci d'avance ⊰ nom de votre personnage : Kafka Targarov ⊰ nom du don désiré : Feu bleu ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? Kafka est obsédée par l’élément qu’elle contrôle. Elle est persuadée que le feu est vivant et qu’il l’a touché alors qu’elle était encore une enfant. C’est sans nul doute avec ce conte que sa mère l’a bercé pendant des années. L’histoire, quant à elle, est bien plus sombre. Son père afin de la désavouer l’a affrontée et l’a brûlée lors d’un entraînement. Presque défigurée, portant les stigmates de la honte et de la défaite, elle a fini par vouer un culte aux flammes. Posséder le feu bleu lui aura permis de se construire en tant que maître et non en tant que serviteur ou esclave. Jeune, déjà, l’héritère Todorov avait des prédispositions dans la maîtrise de son élément et appartenait aux éléments les plus prometteurs de sa génération. Cela n’a pas été une surprise lorsque mise en danger de mort pour la première fois, les flammes bleues s’échappèrent de ses doigts. La mère de Kafka l’a toujours soigneusement contrôlée afin que l’enfant serve ses projets, attisant suffisamment son désir de destruction pour entretenir ce fragile équilibre entre folie et raison. Toutefois, seul son daemon arrive réellement à la raisonner et à l’empêcher de s’annihiler totalement. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don :- Spoiler:
Des bougies partout, du sol au plafond. Sur les étagères de ta chambre, les lames amères du parquet. Sur le bureau parmi les parchemins. Autant de bougies que tu as pu en accumuler. Si ta mère voyait ça – elle hurlerait. On croit que ça leur passera quand les petits sont montés en graine. Tu as pris soin de boucher l’interstice sous la porte avec un vieux tagelmust qui appartenait à ton père. Empêcher la lumière de passer. Au loin, la fête s’éteint ne laissant sourdement filtrer que les basses organiques des corps qui voltigent. Et il y a toutes ses bougies autour de toi. Autant que tu as pu en rassembler sans qu’ils le remarquent. Il y en a de toutes sortes. Cierges, photophore, bougie d’anniversaire, droites, torsadées, en forme d’animaux, parfumées. Les vapeurs parfois écoeurantes viennent s’écraser contre ton visage. Kaï éternue et gronde. « Ne fais pas ça. », t’intime-t-il en grattant son museau contre ta cheville. Sa masse sombre est comme calcinée. Il s’agite, inquiet. Quant à toi, tu es bien au milieu des flammes, leurs yeux apaisants posés sur toi. La membrane semble répondre à leur appel. Tu la sens qui se réveille, qui palpite tout doucement, comme un léger picotement. La marque de l’oiseau sur ton cou.
Tu avais huit ans, la première fois. Tu t’étais réfugiée près des hommes, loin des ombres du désert. La nuit, vous allumiez un immense bûcher autour duquel vous vous réchauffiez. Sous tes yeux, les flammes se rapprochaient et s’éloignaient encore et encore. Tu les écoutais crépiter encore trop petite pour les comprendre. Tu te sentais bien, dans la chaleur des flammes comme engourdie, dans les dernières minutes qui précèdent le sommeil, celles qui gomment le contour des choses et abolissent le temps. Dans le giron de l’un des soldats de ton père, c’est là que tu l’as vu.
Tu n’as pas compris tout de suite que c’était un oiseau. Il bougeait trop vite pour tes yeux. Gerbes de plumes et d’étincelles qui dansaient sous tes yeux. Ici la courbe d’une aile, là le dessin de la crête et du bec. Une apparition changeante comme un nuage qui disparait dès qu’on en cerne les contours. Tu t’es penchée pour le contempler. C’était bien un oiseau, à moitié caché par les flammes, à moitié retenu par elles. Sa queue interminable traçait des arabesques bleutées. Ses plumes semblaient si douces au toucher. Tu as tendu les doigts pour le caresser mais il s’est défendu à coup de bec. « Kafka ! ». La voix de ton père a claqué dans les ténèbres. On t’a tiré en arrière. Ta manche avait pris feu. L’homme qui étouffait les flammes te cachait la vue du brasier. Tu ruais pour te libérer de l’emprise de celui qui te retenait. Une gifle monumentale te calma aussitôt. En attendant le guérisseur, tu avais pleuré toutes les larmes de ton corps. Pas à cause de la douleur. Tu n’avais presque rien senti, des dizaines de petites dents plantées dans ton bras à peine assez pointues pour te faire mal. L’oiseau bleu était parti.
La seconde fois que tu l’as vu, c’était à l’entraînement. Dans les flammes qui t’ont transformée. Longtemps, tu as cru que ton père avait un don similaire mais l’oiseau était revenu pour toi. Pour te rendre plus forte. Tu avais dix ans lorsqu’il s’est infiltré dans tes os pour te changer à jamais. Une terrible épreuve. Une gerbe de puissance née non pas de la douleur et de la trahison mais d’une froide résolution de destruction. Kaï pense que c’est cela qui t’a sauvé ce jour-là. Il te protégeait. Il ne reste de l’ordalie qu’une cicatrice que tu voiles aux regards. Pour eux, c’est le témoin d’une défaite cuisante, le sceau d’une honte éternelle. Pour toi, c’est ici que réside ta puissance : au creux de ton cou, dans le lourd tempo de ton rythme cardiaque. Elle a changé avec le temps, à l’abri de tes vêtements. Combien d’été passer avec le chèche ? Ta mère pensait que tu le cachais. Par endroit la peau était encore morte, ailleurs, la membrane s’était formée. Fragile comme une peau de bébé, tu aurais cru pouvoir la crever rien qu’en la touchant. Sous la surface demeurait d’autres choses à découvrir.
Tu avais vingt ans lorsqu’il t’était apparu pour la troisième fois. Le jour de la mort de ton père. De son assassinat ? Non, tu lui as fait l’honneur d’un Agni Kaï, une mort digne d’un soldat. Dans les flammes du combat et les feulements de ton daemon, l’oiseau est revenu, écrasant implacablement les attaques de celui qui était responsable de votre déchéance à tous. Consumant et réduisant à rien le semblant d’équilibre qui te maintenait, triste funambule, à la réalité. Ce sont les dents du jaguar plantées dans ton avant-bras qui te firent retrouver la raison. La cour n’était qu’un désert de sable vitrifié au sein duquel l’ancien Dragon du Nord trônait à jamais piégé dans une posture aussi minérale qu’éternelle. Il siège désormais au coeur du jardin d'été du domaine maternel.
Il est trois heures du matin et tu as rassemblé autant de bougies que tu le pouvais. C’est magnifique toutes ses petites flammes autour de toi. Il est tapi dans chacune d’entre elles et il attend. Tu as brûlé quelques portraits de la Kafka d’avant. Tu l’as regardé se racornir et perdre toute apparence humaine. Peut-être mettras-tu le feu à la chambre pour qu’il revienne dans toute sa gloire ? Peut-être te changera-t-il ? Un autre corps, plus beau et plus fragile ? Tu te feras phénix, esprit du feu, et tu te fondras dans la fumée pour te disperser aux quatre vents et enfin comprendre ce qui a poussé ton père à vous trahir.
Dernière édition par Kafka Targarov le Lun 29 Juin - 14:53, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 14:52 | |
| hola, vous. merci d'avance de prendre en considération ma demande, de lire mon test rp, vous êtes déjà des amours pour ça. ⊰ nom de votre personnage : noah ravenscar. ⊰ nom du don désiré : maîtrise du métal. ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? l'affaire familiale est basée sur ça, ou tout du moins, leur entreprise d'architecture se différencie parce que leur famille a connu (et connaît toujours) des maîtres du métal, c'est grâce à ce don qu'elle a réussie à gravir les marches du succès et à amasser une fortune. donc, noah étant l'héritier et celui qui devait succéder à son père, il se devait de tout faire pour acquérir cette même compétence et garder la renommée et la qualité de leur travail, durant toute son enfance (et même après), il a travaillé d'arrache pied pour être un bon héritier, rendre fier sa famille, pouvoir ainsi garder le manoir, les tenir éloignés de la pauvreté, de la famine, et de la misère, il les voulait dans un cocon, en sécurité. s'il a travaillé autant, c'est pour eux, encore aujourd'hui, il continue de s'entraîner parce que si autrefois c'était pour que l'entreprise perdure, aujourd'hui, c'est pour pouvoir protéger le reste de sa famille mieux que s'il était simplement doué dans la maîtrise de la terre, et puis, étant un résistant qui se cache et qui attaque quand il le faut, ça lui sert trèèèès souvent mais il essaye aussi de s'en servir qu'en dernier recourt pour ne pas dévoiler son don et pour ne pas trop se fatiguer étant donné qu'il passe la plupart de son temps à se battre. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : Enfoncé dans le sol, son pied glisse lentement dans le sable alors que la poussière marque ses semelles, laissant une pellicule fine et douce. Des gouttes de sueur perlent sur son front, son regard, dur et doux à la fois, fixe l'horizon. Il est tombé, s'est relevé et n'a pas abandonné pour autant. Noah a toujours été un garçon calme, serein, sans histoire.. Un parfait érudit, rat de la bibliothèque caché entre les étagères, dissimulé sous une tonne de bouquins seulement.. Seulement, pour rendre fier ses géniteurs, voir cette étincelle pétiller dans leurs yeux sombres, il faut s'endurcir, se montrer fort, digne, relever la tête, la garder haute sans jamais renoncer. Se perfectionner chaque jour qui s'écoule alors que son karma s'évertue à lui rendre la vie impossible. Des heures qu'il s'entraîne, qu'il tombe, se recouvrant de poussière, s'écorchant la peau, sa fierté qui saigne abondamment. « Ne jamais renoncer. Ne jamais renoncer.. » répète-t-il inlassablement comme une promesse au ciel, à la lune qui le regarde, au soleil qui lui sourit. Cette phrase semblable à du baume au cœur lui redonne force et courage, panse ses plaies intérieures comme extérieures, l'aide à apprivoiser ce don qu'il s'évertue à maîtriser, qu'il caresse du bout de ses doigts endoloris sans jamais ne faire plus que l'effleurer. La maîtrise du métal est aussi difficile que d'arrêter de grandir, presque impossible. Le pauvre se mord les doigts, les laisse communiquer avec la terre reposante, délicate, lui soufflant des mots à l'oreille, presque comme une confidente qui lui insuffle la vertu qu'il faut pour réussir. Son paternel lui a souvent répété que pour contrôler la terre, il ne fallait faire qu'un avec elle alors ce pauvre gamin poussiéreux essaye d'en faire de même avec le métal, matière plus délicate mais plus insaisissable. S'il sait à présent contrôler la terre, écouter les vagues de son âme, laisser son empreinte le marquer, il a du mal à en faire autant avec le métal qui ne lui laisse aucune chance. Des mois qu'il essaye sans avoir une seule fois réussi à faire bouger ne serait-ce qu'une seule fois ce morceau de métal posé devant lui, même un simple moment éphémère ne lui a pas été permis alors que ses larmes menacent de couler, brûlent ses pupilles rougies par la fatigue de ces nuits à ne pas dormir, à essayer, encore et encore sans jamais renoncer mais il ravale sa honte, ravale sa tristesse lancinante et continue. Il lève sa main, agite délicatement les doigts, son poignet entouré par la brise légère présente dans l'air et ferme les yeux. Inspire. Expire. Communiquer avec le métal, le laisser prendre possession de lui, se laisser tanguer par les désirs d'un matériel robuste et doux. Un silence de plomb règne, délicat comme une mélodie bourdonnant dans ses oreilles. Il reste ainsi durant une bonne dizaine de minutes, en parfaite harmonie avec la nature puis avec le métal qui coule presque dans ses veines, qu'il respire comme si c'était l'air, qu'il imagine derrière ses paupières closes. Et d'un mouvement, net, précis, léger, le morceau se soulève légèrement avant de monter de plus en plus jusqu'à finir enfoncé dans le mur. L'impact résonne dans l'enceinte de la demeure des Ravenscar, gonfle son cœur et ses yeux s'ouvrent, émerveillés. Il n'est plus qu'une boule de bonheur qui gigote, qui sautille et frissonne. Il a réussi. Il ne craint pas que sa génitrice ne le gronde pour avoir fissuré un de leur beau mur peint par un ami de la famille, il ne craint plus de finir par décevoir sa famille. Il a réussi. Il est devenu un parfait héritier, reflet de sa famille, digne de son père, capable de les servir mieux qu'avec son banal don pour la terre. La chance lui sourit, et il le lui rend avec une volonté qui le surprend. Les Ravenscar ne souffriront pas de la famine, d'une entreprise en faillite laissant place à une misère sombre qui les enveloppe, les étouffe, les oppresse.. Noah, l'héritier. Noah, le protecteur. Noah, celui qui maintient à présent le bateau à flot, naviguant sur les eaux sombres mais connues de la vie. Il sait qu'il a encore beaucoup de choses à apprendre et qu'il lui faudra de nombreuses années pour être capable de contrôler ce nouveau don qui lui appartient mais il sait aussi qu'il ne renoncera jamais. Ils sont sa faiblesse et sa plus grande force, il ne peut envisager un seul instant de céder, d'abandonner de se fortifier pour leur bien. Le moment d'euphorie passé, il se remet en position. Il ne se repose pas sur ses lauriers, ce pauvre gamin blessé, abîmé mais heureux comme jamais. Il continue, ne cesse ses entraînements nocturnes ou au lever du jour alors que cela reste son secret, une surprise qui continue de grandir, qui continue de se façonner, qui continue de se modeler pour devenir époustouflante, pour capturer au final cette étincelle baignant les iris de ses géniteurs, l'émerveillement de ses jeunes sœurs et la fierté du reste de sa famille. Ses bras bougent au gré du vent, de ses sentiments qu'il refoule autant qu'il laisse parler car s'il a remarqué une chose, c'est que les émotions sont l'une des meilleures armes d'un maître, l'intensité des coups peut être décuplée selon l'humeur de la personne et sa motivation, souvent basée sur ses états d'âme. Sensible garçon, Noah divague, pense à des souvenirs douloureux comme noyés par un bonheur pur. De l'or entre ses mains. Des picotements au bout des doigts, les traits tirés et dégoulinant de sueur, il met assez de force et de précision dans ses mouvements pour réussir à faire bouger les tuyaux de métal cachés à l'intérieur de l'énorme bâtisse. Il enchaîne de légères dégâts qu'il inflige à sa demeure, il sait qu'il devra tout remettre à neuf s'il veut garder l'effet de surprise et éviter de se faire réprimander. Réitérant les mêmes mouvements de poignet avec la même grâce au bout de ses doigts tâchés de terre, il finit par s'arrêter, la fatigue étant beaucoup trop oppressante pour un gamin de son âge. Des rires plein d’innocence l'alarmant, il se met à paniquer, il ne veut pas que sa douce petite sœur qu'est Clarissa ne le trouve gisant au sol, lessivé, recouvert de terre sur toutes ses extrémités, ses habits n'étant qu'un pâle souvenir. Se relevant avec difficulté, il essaye de tout remettre en ordre, c'est bancal, presque mal fait mais ce n'est qu'un novice en la matière, trop épuisé pour faire mieux mais sa marche déformée par ses bleus, son cœur battant, sa respiration saccadée, il se dissimule derrière un arbre, se cache des yeux indiscrets et sait. Il sait que ce soir quand les bougies allumées ne seront plus qu'une légère fumée emportée par le vent, il recommencera. Sans jamais céder. Sans jamais renoncer. Devenir le parfait héritier, ce rêve lui ouvre les bras un peu plus chaque jour comme sa destinée propre, comme un songe dont il est le maître ou bien le pantin qui se laisse manipuler. Mais il sait, tout ça est vrai. A partir d'aujourd'hui, il travaillera au centuple s'il faut malgré la fatigue, malgré la crasse sous ses ongles, malgré la douleur de ses chutes. |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 15:29 | |
| C'est un oui pour Circée je t'ai ajouté sur le registre, on confirmera cela quand tu seras validée mais la place est à toi ! félicitations gael, je te donne un oui avec grand plaisir, j'ai vraiment adoré lire ton test rp et la traduction du don à l'intérieur est superbe ! kafka, c'est aussi un oui, très belle plume et très beau test rp ! le feu bleu peut vraiment apporter beaucoup à ton personnage et je pense que tu sauras l'exploiter noah, également un oui, le métal est un élément très intéressant et j'aime ton interprétation |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 15:30 | |
| merci mille fois! |
| | | Cersei Helesandall men must die
MESSAGES : 152
AVATAR : amber heard
CRÉDITS : ice and fire. (avatar)
ÂGE : elle est actuellement âgée de vingt-six ans.
NATION : cersei vient de la nation du feu.
STATUT CIVIL : elle n'a pas besoin d'un homme pour vivre.
DAEMON : il prend la forme d'une panthère noire nommée scar.
ALLÉGEANCE : au gouvernement et à la ligue.
| Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 15:40 | |
| gael, ce sera un oui j'ai adoré ton test rp et je trouve que le don est bien associé au personnage kafka, pour moi, ce sera oui je pense que cela peut vraiment être intéressant pour ton personnage surtout j'ai ai bien aimé le test rp noah, très jolie plume pour moi, ce sera aussi un oui |
| | | Moon Perningtonall men must serve
MESSAGES : 507
AVATAR : jenna-louise coleman.
CRÉDITS : (av)@wildworld(sign)@oim.
ÂGE : vingt-sept ans.
NATION : eau.
DON : bloodbender.
STATUT CIVIL : célibataire.
SIGNE DISTINCTIF : ta mère.
DAEMON : uc
ALLÉGEANCE : uc
| Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 17:31 | |
| ce sera trois oui pour moi également. pour gael le don colle parfaitement au personnage et je répète ce qui a été dit en haut, mais ton test rp était très agréable à lire. kafka, comment refuser? je ne vois pas pourquoi je dirai non étant donné que le test rp était vraiment bien et que le don est très bien exploité. et noah, ça a fini par m'achever, on voit à quel point le don est important pour noah, et je pense que tu sauras le faire évoluer avec. je vous ajoute à la liste, votre don sera validé, dès que vous serez validés. |
| | | Gael Livanovall men must fight
MESSAGES : 1241
AVATAR : dylan o'brien
CRÉDITS : bigbadwolf
ÂGE : 23 ans, quasiment dix passés dans l'anonymat, caché dans cette prison dorée au coeur d'Antrakar, où il a appris à rêver de liberté.
NATION : la nation détruite, celle que l'on a fait taire, dont il est le fils le plus enflammé. Une nation qu'il est fier de défendre, et pour laquelle il n'hésite pas à se livrer corps et âme dans la bataille.
DON : gael est doté du 6e sens : la très forte intuition. Jusqu'alors, il pensait que c'était de la chance, mais ce qui s'est passé pendant les explosions lui ont fait changé d'avis
STATUT CIVIL : fiancé, même s'il ne peut lui donner son cœur. Son coeur, il l'a arraché de sa poitrine, pour essayer de le faire cesser de battre, mais sans y parvenir.
SIGNE DISTINCTIF : quelques petites cicatrices, une autre énorme au niveau du cou qu'il a hérité en évitant un pic de glace pendant un combat, et une large trace de brûlure sur le flan qui ne veut pas partir. une flèche tatouée très bas sur la hanche, cachée
DAEMON : sa femelle jaguar Lokia, aussi calme que son jumeau, et qui passe son temps à le sermonner pour son imprudence. Elle le materne, quand il le faut, elle se fait douce lorsqu'il en a besoin, autant qu'elle sait être dure et sévère dans ses reproches.
ALLÉGEANCE : voué à la protection des siens et à l'honneur de son nom, Gael n'a aucun doute sur le bien fondé de son allégeance : la rébellion. Gare aux traîtres : sa loyauté rigoureuse et sa droiture rigide en font quelqu'un qui ne supporte pas la trahison.
| Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 17:35 | |
| Merci beaucoup |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 19:04 | |
| le lien qui mène au sujet des dons dans le modèle est pas le bon. bon sinon ⊰ nom de votre personnage : max werinae. ⊰ nom du don désiré : le sens sismique des maîtres de la terre. ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? max est une orpheline abandonnée par ses parents parce qu'ils n'avaient pas les moyens de s'occuper d'elle, elle a vagué de famille en famille et chacune l'a détruite peu à peu et ont perturbé son monde. ils ont chacun essayé de la remodeler à leur image et elle a enchaîné les personnalités diverses et variées pour être acceptée et au final, être rejetée. elle est atteinte d'un trouble identitaire. elle ne sait pas qui elle est, qui est sa véritable famille et pourquoi ils l'ont abandonné mais elle sait une chose : c'est une metalbender. toute sa vie a reposé sur cela, sur ce roc auquel elle s'accrochait quand tout allait mal. je pense que si ce don embrouille les maîtres la plupart du temps, elle a su apprendre à l'utiliser brillamment car c'était la seule chose qui faisait d'elle ce qu'elle était réellement. la seule chose que ses parents lui ont laissé et qui était réellement une partie d'elle, pas quelque chose que les autres ont manipulé à leur guise. dans sa vie, j'imagine max avoir appris à utiliser ce don très naturellement et rapidement. elle n'était pas perturbée car l'une de ses personnalités ne laissait pas la place à la faiblesse et l'humanité, puis plus tard, ça a fait d'elle un excellent soldat qui s'est battu pour sa nation avec bravoure. le fait qu'elle soit toujours aux aguets et qu'elle ressente tout aurait sauver sa vie durant la guerre et l'aurait aidé à se dissimuler dans la ligue, faisant d'elle le parfait fantôme, celle capable de tuer les traîtres sans état d'âme et avec machiavélisme puisqu'elle utiliserait leurs émotions contre eux. maintenant qu'elle est en fuite, elle utilise le sens sismique pour se cacher, sentir quand ses ennemis sont proches d'elle et fuir. car ce qui compte le plus à ses yeux, c'est bien elle-même et sa propre vie. elle utiliserait ce don pour voir ce qui est invisible et éloigné et s'en servirait à son avantage. bref, je dirais que ce don est fondamental à la construction d'un personnage comme le mien si bien dans son passé que dans les futurs rps à venir. max c'est la fille qui prend un air hautain et blasé car elle donne l'impression de toujours savoir ce qu'il se passe et de toujours avoir un coup d'avance. ce don lui donnerait également beaucoup de confiance et augmenterait ses capacités qui faisait d'elle un agent de la ligue et qui lui a permis de déserter parce qu'elle en avait envie. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : je voulais d'abord écrire plusieurs anecdotes qui caractérisent la relation de max avec son don pour vous épargner un rp long et chiant mais je vais plutôt écrire un petit rp parce que je suis assez rouillée où elle utilise le sens sismique tout le long et je garderai les anecdotes rapides pour la fiche. - Spoiler:
Le maître de la terre avance. Max aux pieds rugueux on l’appelait car elle avait toujours les pieds nus. Sur les terres brûlantes ou enneigées, ils sont découverts. Les saisons s’enchaînent et s’endurent, se mêlant chacune d’elle à l’autre dans un tourbillon éternel. Le maître de la terre avance. Le traître court. Elle hume le parfum des fleurs et admire la brillance du soleil. Chaque pas est un tambour. Un énorme battement qui marque la fin, la déchéance, la mort. Chaque pas la rapproche de sa réalité, de sa mission. Le fugitif court en vain. Il s’épuise à trouver une sortie qu’elle sait inaccessible. A la droite du traître, un lac toxique et à sa gauche, un cul de sac. S’il continue tout droit, il tombera dans un ravin. Le maître de la terre avance. Doucement. Elle ne court pas. Elle sait où sont les choses et quelle est sa direction. Chaque pas est une onde qu’elle concentre jusqu’à sa cible. Finalement, elle s’arrête car il s’est arrêté. Il sait que la meurtrière n’est pas loin, qu’elle le traque et qu’elle le retrouve toujours. Il ignore comment et pourquoi elle porte autant d’ardeur dans son assassinat. Il est perdu et il n’a nulle part où allait. Elle sent sa détresse et sa peur. Une peur horrible et grandissante. Il ne souhaite point encore mourir. Ses battements de cœur s’accordent aux pas qu’elle reprend. La lenteur à laquelle elle s’approche de lui est volontairement proche de celle d’un bourreau qui lève sa hache. Lorsqu’elle arrivera en face de lui, la hache tombera et sa nuque sera tranchée. Les pas du traître sont multiple et dans tous les sens. Il cherche éperdument une solution à son exécution qu’il sent venir à une lenteur intenable. Enfin il aperçoit la silhouette du maître de la terre et il sent sa fin arriver. « S’il vous plaît, je ne veux pas mourir. » Elle inspire profondément et soupir. Ce discours, elle l’a déjà entendu des centaines de fois par des personnes qui méritaient plus de sympathie que celui-là. « Quel a été mon crime ? » C’était un silence brisé par les tremblements de son cœur qui régnait. Pourquoi a-t-il peur ? L’être humain a peur car il vit dans un futur aveugle. Mais lui, il sait ce qu’il l’attend ; le châtiment de la mort. Il ne devrait pas être effrayé. Il devrait être confiant, dans la mort comme dans la vie. Je ne comprends pas l’être humain. Je ne comprends pas sa capacité à être effrayé. Mais je sais que celui-là n’a pas peur. Il est triste. Triste de quitter ce monde aussi tôt car il a encore des choses à faire, des gens à aimer. Cela je ne peux lui permettre. « Tu es coupable de la pire des immondices. » Ses pas devenaient des tonnerres qui frappaient la terre et l’élevèrent. Il tomba au sol à la première secousse. C’en était trop facile. « Tout comme moi, on t’a donné la vie alors que tu ne la méritais pas. » L’ordre était simple. Tu tueras tous les maîtres de l’air dans le plus grand des secrets. Le maître de la terre s’est appliqué à sa mission et l’a mené sur cette falaise. Ses pas ont dévié la terre et ont amené le traître sur ce sol en l’air. Elle n’avait pas besoin d’écouter ses sanglots pour comprendre ses peines et chagrins. Involontairement, elle le vivait à travers sa maîtrise, d’une manière qu’elle n’a jamais su nommer. « Si tu étais né maître d'un quelconque autre élément peut-être que tu aurais eu la même chance que moi mais puisque ce n’est pas le cas, la mort tu auras et mort tu seras. » La sentence s'abatta. Elle frappa le sol de son pied insensible et impitoyable puis l’ensemble de la roche qui formait la falaise s’écoula, emportant le traître dans sa chute.
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| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 20:35 | |
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| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 21:02 | |
| c'est un oui pour moi amina le sens sismique est très bien intégré et compris par ton personnage et j'ai tout simplement adoré ton test rp |
| | | Cléophilia Ravenscarall men must die
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AVATAR : nina dobrev.
CRÉDITS : (av) .lollipops
ÂGE : de vingt-trois petites années sanglantes elle signe son acte de naissance.
NATION : dans les flammes rouges d'un bûcher destructeur, on dit qu'elle est née. mais elle vient tout droit du bois maternel d'un arbre centenaire. terrible traîtresse à qui l'on a jamais pardonnée.
STATUT CIVIL : assassin célibataire, tueuse en série mariée à son propre reflet, cauchemar condamné à perpétuité.
DAEMON : il est gris, il est noir, il est blanc. les nuances se mêlent sur son pelage comme son caractère se fond dans celui de sa propriétaire. balthazar, le mauvais, le renard argenté.
ALLÉGEANCE : et voilà que la ligue se présente à elle comme la porte de secours à la condamnation. ligue à qui elle porte allégeance, se donnant à corps perdu dans un combat qu'elle ne comprend pas. la douce cléophilia, ne voit que le sang fruité sur ses doigts.
| Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 21:12 | |
| c'est un oui pour moi aussi, j'ai beaucoup le test rp et j'adore l'influence que ça a eu sur ton personnage. |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 22:45 | |
| ⊰ nom de votre personnage : Lyarra Pernington. ⊰ nom du don désiré : Bloodbending. ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? Je ne ferais pas aussi long que mes compères. L'idée de prendre ce don m'est venue directement en lisant l'histoire de la famille Pernington et surtout du pré lien de Kolh. Le côté légèrement rebelle de la jeune femme m'a tout de suite touché et je me suis dit, qu'en ajoutant un don à la demoiselle. J'allais pouvoir creuser encore un peu plus de ce côté, il lui permettrait de voir un peu mieux les choses. Qu'elle n'est pas aussi faible que tout le monde prétend, au contraire. Au fond d'elle se cache une réelle noirceur et personne ne se méfie de ce petit bout de femme. Pour la première fois dans sa vie, elle pourrait avoir l'avantage. Au lieu de s'enfoncer un peu plus dans l'ombre de son frère, avec ce don, elle pourrait totalement rivaliser avec lui. Provoquant une compétition encore plus ardue que la précédente, créant des tensions entre frère et sœur. Même si ce don est plutôt dur à contrôler, il la garderait forte puisqu'elle se battrait pour le garder et le contrôler encore mieux. Et l'utiliser si elle en éprouve le besoin, elle pourrait se sentir enfin elle-même. Et le mal c'est toujours mieux que le bien (a). ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : « Tu vivras toujours dans l'ombre de tes frères, petits ou grand, Lyarra. Mets-toi bien ça dans ta tête. » Soufflait ton amie, avec qui tu partageais totalement ta vie. Elle te connaissait parfaitement, elle comprenait ce que tu ressentais et ce que tu vivais. Elle avait eu la chance de naître dans une famille plus calme, moins exigeante et surtout moins connue. Tu rêvais de prendre sa place pendant quelques secondes, tu avais parfois envie de t'évader. Disparaître de ce monde, pour revenir bien plus forte, bien au-dessus de ces préjugées et de ce favoritisme. Tu n'étais pas la plus âgée ni même la plus jeune de la famille Pernington, tu étais celle du milieu, celle qui ne servait pas à grand-chose. Tu vis avec cette injustice depuis ta naissance, tu vis avec ce poids sur le cœur, tu n'as pas le choix. Tu n'as pas réellement ton mot à dire, tu dois juste avancer, encore, sans regarder derrière toi. Même si de temps à autre, ton père t'accorde quelques minutes et te félicite pour tes choix et surtout pour ton intelligence, cela ne remplace pas les nombreuses années sans un mot. « Oui, je sais. » bafouillais-tu entre tes lèvres, attrapant le collier que tu portais autour du cou. Laissant glisser tes doigts sur les différentes perles pour au final, redresser la tête en direction de ton amie. Les larmes aux yeux, tu n'avais pas le droit de baisser les bras, tu n'avais pas le droit de montrer ta faiblesse. Tes intestins se nouaient l'un après l'autre, formant un point douloureux au fond de ton ventre. « La vie est injuste, mais ne baisse pas les bras Pernington, c'est un conseil. » Ces simples paroles ne faisaient que résonner dans ta tête, te poussant même à te mettre en travers du chemin de ton père et de ton frère. Recevant parfois des gifles provenant de ton géniteur, bien sûr à l'écart de tout le monde. Laissant juste une marque rouge sur ta joue, des picotements, une légère douleur. Un souffle court, pour au final baisser la tête et réaliser, que tu ne seras jamais la personne que tu aimerais être. ** Au final, tu avais décidé de rester la gentille demoiselle, écouter ce que tes parents te disaient, rester toujours à l'écart, ou dans l'ombre de ton frère. Baissant doucement les bras, mais au final ta colère, ta rage ne faisait que prendre de l'ampleur au fond de toi. Tu retrouvais ton amie dans des endroits aussi différents les uns que les autres, passant tes soirées en sa compagnie. Elle te faisait rire, comme te faisait pleurer. Elle te dégoûtait, comme elle te faisait rêver avec sa magnifique vie. Au final, tu la jalousais, tu l'enviais et elle t'énervait au plus haut point. Se plaignant en permanence de sa vie, de sa famille, alors que dans le fond, elle avait toujours tout ce qu'elle désirait. Elle était la petite princesse de la famille, elle avait la reconnaissance de toute sa famille. Montant un peu plus à chaque fois dans l'échelle, alors que toi, simple urgentiste, fille de Pernington, tu stagnais. Au lieu de profiter de ta vie, tu préférais t’entraîner encore un peu plus dans la maîtrise de l'eau. Parfois, tu ne rentrais pas au domaine familial, préférant rester seule le temps d'une soirée. Faisant le vide dans ta tête, pour pouvoir plonger corps et âme dans la maîtrise de soi. Tu arrivais à te calmer, à t'apaiser quand tu la pratiquais. Laissant l'énergie entrer dans ton corps, pénétrer plus en profondeur, jusqu'à tes muscles, os. Aucune parcelle de ton corps ne pouvait y échapper, cette sensation de bien-être. La colère contre ta famille, contre ton amie que tu refoulais un peu plus à chaque fois, se colmatait à ton cœur. Te faisant perdre parfois le contrôle, te faisant monter dans une colère noire. Mais, pourtant jamais tu n'avais eu de problème, tu portais toujours au bon moment. Préférant reculer devant le danger, que de l'affronter. « Pourquoi vouloir devenir une personne, que tu ne peux pas être ? » lançait froidement Mia. Croyant bien faire en te bousculant, elle provoqua au fond de toi, une chose bien plus forte. Nuit de pleine lune, une soirée plutôt calme, ni trop chaude et ni trop froide. Non loin du domaine familial, tes parents prenaient l'air dans le jardin, alors que toi tu parlais avec ton amie à peine à quelques mètres. Elle devait partir, mais au lieu de te souhaiter une bonne nuit, elle te lançait ce pic. Elle te provoquait, voulant s’octroyer tes foudres. Comme si, elle savait ce qui allait se passer, comme si dans le fond, elle voulait te faire descendre six pieds sous terre. Tu avais beau respirer doucement, tenter d'ignorer ses paroles et surtout essayer de garder le contrôle. La colère que tu entassais dans un coin, devait sortir, là, maintenant. Une larme coulait le long de ta joue, ton poing se serait, plantant tes ongles dans la paume de ta main. « Et ça se dit être mon amie ? » lançais-tu doucement, mais sur un ton plutôt froid. La douleur était plus que présente, puisque sans t'en rendre compte, une perle rouge coulait le long de ta paume. « Je n'ai jamais désiré avoir cette vie, et pourtant je fais avec. Je ne suis pas là, à me plaindre comme tu le fais si bien. » les mots coulaient de plus en plus rapidement de ta bouche, comme le venin d'un cobra coulant dans tes veines. « Je n'ai pas cette chance d'être une princesse, d'avoir tout ce que je désire, de vivre une vie parfaite. D'avoir la chance d'aimer qui je désire, de vivre dans la lumière, sous les projecteurs. Je suis condamné à faire ce qu'on me dit, d'être la parfaite jeune femme. » soufflais-tu, avec difficulté puisqu'une boule s'était glissée dans ta gorge. Ta respiration se faisait de plus en plus saccadée, et la rage montait encore et encore. Ne laissant même pas le temps à ton amie de répondre. « Alors que toi, tu n'es qu'une personne pourrie gâtée, qui ne mérite même pas tout ce que tu obtiens, tu ne mérites même pas d'être de ce monde. » des paroles cinglantes, des mots forts. Tu n'avais même pas remarqué que tes parents s'étaient glissé près de ton amie. Ta mère tenait Mia dans ses bras et ton père s'était placé devant toi, t'attrapant le bras. « Lyarra. » soufflait-il en te secouant. Ta colère diminua légèrement et ton regard se posa sur le corps paralysé de ton ami. Un regard effrayé, c'était tout ce qu'elle pouvait t'offrir, et l'énergie qui se trouvait en toi, avait totalement disparu. Tombant au sol sur les genoux, une légère goutte de sang coulait de ta narine gauche. Tu étais épuisée et ton corps entier tremblait, ton père t'avait accompagné jusqu'à ta chambre, tu devais te reposer avant d'avoir une discussion avec lui. Tu avais certainement dépassé les limites, tu allais certainement devoir t'expliquer, pour au final retrouver la vie que tu avais auparavant. Tu avais passé plusieurs heures dans ton lit, te reposant. Ton père était venu te retrouver seulement vers quatorze heures, heureux de te voir en pleine forme, mais très vite, il reprenait son air sérieux. « Personne ne doit être au courant de ça. » soufflait-il. C'était certainement l'une des premières fois qu'il t'adressait la parole en dehors des ordres qu'il pouvait te donner. Tu baissais les yeux, tu avais parfaitement compris ce qui s'était passé, ce que tu avais infligé à ton amie. Ton cœur était d'une noirceur importante, ce que tu avais fait était impardonnable. Perdre ta meilleure amie, découvrir ce don, tu ne savais plus ce que tu devais faire. « N'oublie pas ce que je t'ai dit. » Il repart, fermant la porte derrière lui, te laissant dans ta chambre. Ton cœur battant rapidement, bien trop rapidement. Ton regard se posa enfin sur la bande qui entourait une partie de ta paume, légèrement rougeâtre au centre. Tu ne voyais pas le bloodbending comme une malédiction, mais comme un don supplémentaire. Qui pourrait t'aider à rester forte dans certaines circonstances. Au fond, l’incertitude, l'angoisse s'était emparée de toi. Tu ne savais plus quoi faire, ni comment réagir, puisque ce don était tout sauf un cadeau. Tu avais fait souffrir ton amie, simplement à cause de ton accès de colère. Ce don s'était développé en toi, en se nourrissant de ta rage, de ta colère. Et donc, c'était une chose que tu ne contrôlais pas, une chose qui te serait peut-être bénéfique pendant les guerres ou conflits. Mais, est-ce que tu arriverais à vivre avec ? Tu ne le savais pas, pensant le pour et le contre. Tu trouvais bien plus de facteur négatif que de facteur positif. Te poussant à croire que tu n'étais pas celle que tout le monde pouvait imaginer, tu n'étais pas normal, étais-tu un monstre ? Cette question ne faisait que trotter dans ta tête, elle te rendait folle un peu plus à chaque fois. ♥ |
| | | Alexis Livanovall men must fight
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AVATAR : dylan o'brien.
CRÉDITS : bigbadwolf // gifs from tumblr, lyrics from halsey.
ÂGE : 23 ans.
NATION : Originaire de la nation de l'air, il a pourtant vécu toute sa vie au sein de la nation de la terre. Il est cependant des plus attaché à sa nation d'origine, et se retrouver enfermer dans les souterrains d'Alexia l'étouffe.
STATUT CIVIL : Autrefois, Alexis était en couple avec Aleya Hemingway. Une jeune femme qu’il apprécie plus que de raison, mais dont il n’a jamais été amoureux. Celui qu’il désire n’est autre que Gael, son double. Il est son air, tout ce dont il a besoin mais il le sait : Gael ne pourra jamais vraiment être sien. En effet, son frère va se marier et Alexis essaie de ne pas paniquer mais la haine se mêle à celle qu’il a déjà contre le monde entier et son cœur se durcit et est pollué par des sentiments qu’il n’avait jamais connu, lorsqu’il était protégé par les Hemingway.
SIGNE DISTINCTIF : Alexis aimerait être totalement physiquement semblable à son ainé, mais force est de constater que ce n'est pas le cas. Le jeune homme a une cicatrice dans le dos, longue et fine. Vestige d'un accident quand il était gamin. Il possède également, entre les omoplates, un tatouage de la taille d'un point et qui représente le signe de sa nation. Ensuite, depuis son accident lors des attentats, Alexis possède quelques cicatrices, surtout sur les jambes. Mais la plupart disparaissent assez vite.
DAEMON : Une hyène, Thanae. Elle est féroce et bien plus mesquine que lui. Rusée et le mot juste. En fait, Thanae ressemble presque plus à Gael qu'à Alexis, signant ainsi la preuve qu'ils sont liés au-delà de ce que les gens peuvent bien croire.
ALLÉGEANCE : A sa famille avant tout, Natalia et Gael... En théorie. Il sait qu'il suivrait son jumeau absolument partout, mais la haine et le désir de vengeance se font ardents, dans son coeur. Alexis a des idées de plus en plus arrêtées et pense que la rébellion doit renverser la situation. L'extermination des Bernstein, Pernington et même des Darsonval serait le prix à payer contre les vies de ses cousins et de sa famille.
| | | | Natalia Livanovall men must fight
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ÂGE : elle est âgée de vingt ans
NATION : si elle est originaire de la nation de l'air, elle a pourtant vécu la majeure partie de sa jeune vie dans la nation de la terre.
STATUT CIVIL : son coeur est libre même si ses pensées sont de plus en plus tournées vers quelqu'un.
DAEMON : une loutre nommée circé.
ALLÉGEANCE : elle ne sait plus à qui se fier donc elle n'a aucune allégeance en ce moment.
| Sujet: Re: ⊰ demande de don Lun 29 Juin - 23:03 | |
| lyarra, c'est oui pour moi j'aime beaucoup comment tu intègres le bloodbending à ton personnage surtout que le test était génial j'ai adoré le moment où elle utilise son don pour la première fois la chute était superbe quand on découvre qu'elle s'en est servie sur son amie |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Mar 30 Juin - 0:12 | |
| Bonjour/bonsoir ⊰ nom de votre personnage : Rothesay zu Solz ⊰ nom du don désiré : Feu bleu (Oui, encore un... )⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? Maîtriser le feu bleu permettrait d’asseoir l’autorité de Rothesay lors de son histoire passée, auprès de ses camarades de l’académie. Les personnes possédant ce don sont à craindre, du fait de leur excellence – et de leur imprévisibilité. Cela serait aussi un rouage important pour le faire évoluer en RP. Ce que le don de feu bleu implique – force et génie – lui permettra de peser face à des personnes lui étant supérieures, et l’aidera à progresser vers son but ultime : le pouvoir. Cela sera sa force, cela sera ce qui le poussera à vouloir conquérir les sommets. Vu son jeune âge et son absence de liens influents sur la scène politique, son don sera la carte qu’il jouera pour tenter d’obtenir de l’influence – en plus d’user de sa malice. Il désire obtenir un poste élevé dans l’armée, et juge que, s’il est bon stratège, son don dévastateur fait de lui une arme qu’on ne peut que désirer. Sans le don de feu bleu, Rothesay perdrait de sa valeur, et ne serait certainement pas capable d’avoir de si beaux rêves de pouvoir et de caporalisme. Le côté fou des personnes possédant le don de feu bleu est aussi extrêmement important. Cela appuiera la déraison habitant Rothesay, l’insanité qui entoure l’entièreté de son existence. Rothesay est né de deux parents membres de la nation de l’air – cela est son plus grand secret. Ses parents, lorsqu’ils ont compris que leur fils maîtrisait le feu, et par-dessus tout le feu bleu, ont eu une lueur d’espoir pour le futur de leur nation. Ce sont eux qui ont inculqué à Rothesay l’envie que de conquérir les hautes sphères du gouvernement. Ils lui ont signalé la force qu’il contenait, ils l’ont flatté et l’ont encensé... avant de l’abandonner, pour que jamais personne ne puisse connaître son origine. A présent, ils sont quelque part, persuadés que leur fils prendra les rênes des quatre nations, et délivrera la leur. Ne lui ont-ils pas inculqué la haine du feu ? Ne lui ont-ils pas raconté, avec nostalgie, le bonheur qu’était la nation de l’air, avant la guerre ? Mais, Rothesay a embrassé son élément, et a renié ses parents. Il ne les voit plus que comme des poids, plus que comme un danger : il lui faut les éliminer, avant qu’ils ne soient retrouvés... avant que l’on découvre son secret ! Rothesay est un membre de la nation du feu ; l’air est son ennemi. Ainsi doit-il en être, mais il lui est parfois difficile de rester sur la route qu’il s’est tracé. Rothesay a aimé ses parents, et cela créé en lui un conflit, qui le ronge lentement... sa mémoire change, des visages et des périodes s’effacent. Déjà a-t-il oublié le prénom qu’ils lui avaient donné. Des cauchemars le prennent, où tout à coup, ses flammes se changent en brises... Le sommeil le fuit, la psychose l’envahit... des voix lui crient qu’il est le fils de traîtres, et qu’il devrait s’immoler pour cela... D'autres lui soufflent qu'il est grand, incandescent. Bref, la folie a déjà fait, en lui, son nid. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : Le Feu, autour de lui, dansait pernicieusement. Il crépitait, il chantait pour Rothesay. Pour le jeune soldat, ce n’était pas seulement le bruit menaçant de l’élément ardent... C’était des mots, des phrases, des poèmes et des rengaines qui le berçaient et l’apaisaient... Chaque grésillement était une pensée, chaque chatoiement un sentiment. Ce Feu, bleu, était vivant. Différent. Plus chaleureux, plus affectueux... C’était la seule chose en laquelle Rothesay avait confiance. Son guide. Parfois, il surprenait, dans ces flammes pâles, des courbes humaines, à la fois masculines et féminines – divines. Et cet être suprême l’avait choisi, lui ! Il lui prêtait sa force, et le guidait vers le pouvoir. Sans lui, Rothesay n’était rien. Cet orphelin, à la parole si rare. De grands yeux noirs, fixes, et un corps sec, comme du petit bois. Fétu de paille, que le vent aurait pu facilement défaire... Le voilà cendres et braises, brulant comme le soleil ! Tout cela, grâce à ce Feu, bleu, qu’il nourrissait de vie. De mort. Ses collègues étaient restés en retrait, et observaient, avec une once d’effroi, cet élément étrange, connu et inconnu, lécher les dépouilles des vaincus. Le collagène avait fondu, et s’était élevé, vers les cieux, une épaisse fumée grise, méphitique. La chair avait été carbonisée, et des cendres dansaient, comme neige en plein été. C’était beau, c’était laid. Personne ne pouvait y rester indifférent ; des âmes là se brisaient, ou se blindaient. C’était leur rôle, que de chasser et d’embraser l’ennemi. Il fallait l’accepter... suivre cette voie, que Rothesay, lui, avait déjà entièrement embrassée. Quand le feu s’éteignit, Rothesay en saisit de pleines poignées et, comme à son habitude, en macula ses mains, son visage, ses cheveux et son uniforme. De façon appliquée, il fit couler escarbilles et chauds résidus dans ses manches, cherchant à couvrir tout son corps des restes laissés par son feu. Il passa de brun à gris, statue mortifère, aussi inquiétant que la Faucheuse elle-même. Son daemon, à ses côtés, jouait avec les os partiellement calcinés. Il les faisait craquer, dans son bec, et glapissait de façon extatique à chaque fois qu’une écharde osseuse sautait, le surprenant. Carnassier, comme Rothesay... maquillé par la mort et brandissant bien haut le flambeau du pouvoir, poussé jusqu’à la folie noire. Meilleur élément de leur garnison, disait-on. Le chasseur le plus efficace. Il savait saisir le vent, et d’une étincelle, l’enflammait. Son but était la destruction, l’extermination d’une nation : celle de l’air, adversaire sempiternel, contraire toujours ici rampant ! On disait qu’allait venir le temps des tempêtes. Que des ouragans, typhons et séismes feront trembler les volcans. Qu’une brise dispersera les nuages de spodite, et fera de la lave en mouvement des pierres immobiles... Contre cela, Rothesay luttait : il chérissait la vie qu’il avait choisie. Celle de soldat du feu, au service de ce Feu, bleu. Couleur lénitive... Il ouvrit sa paume, d’un coup de dents, et fit couler sur ce qu’il restait de ces deux êtres aériens, quelques gouttes de son sang. Il remerciait la force qui l’habitait, et laissait de sa vie là où il avait semé la mort. Les deux étaient liés, il le savait – tout comme la paix qui l’habitait avait à voir avec la démence qui, il le savait, l’enfiévrait. Personne ne voulait de sa compagnie. Il savait que, dans son dos, à bas mots, on parlait de sa maladie... de sa folie. Le Feu, si lui délivrait toutes ses forces, lui avait imposé une funeste faiblesse : à jamais il resterait dans l’ombre. A jamais il serait cette arme, que l’on ne veut avouer utiliser. Confier tant de responsabilité à ce névrosé, ce détraqué – ce folingue ? Plus il cherchait à prouver sa valeur, plus Rothesay avait l’impression que devant lui, des portes se fermaient. Parfois, il perdait la foi en son don... Parfois, il regrettait que ses flammes soient bleues. Il serra son poing, forçant l’hémoglobine à goutter sur les cendres grises. Il ferma ses paupières, retenant ses larmes amères. Sa fougue et sa fureur rendaient difficile l’attente... Quand, enfin, la gloire promise par ce Feu enfin lui serait allouée ? N’avait-il pas encore suffisamment tué, pour que sur sa tête on ne dispose des lauriers dorés ? Combien encore fallait-il que, mangés par ses flammes, des hommes, femmes et enfants ne succombent ? « Sois patient... viendra ton temps. » Les cendres, tépides, cherchaient à réchauffer son cœur humecté par la tristesse, volant jusqu’à ses oreilles pour lui susurrer ce que le Feu leur avait soufflé. Rothesay les chassa d’un geste de la main, courroucé. « Notre règne ! Je l’attends depuis trop longtemps. »Derrière lui, des chuchotements. Ils n’entendaient pas... ces ignorants, ils ne pouvaient entendre les murmures du règne du Feu ! Le chant des flammes, le murmure de la potasse ! Il pivota, bouillonnant de rage, dévoilant son visage, maculé de cendres et de larmes. Celui d’un fou, assurément. |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Mar 30 Juin - 3:25 | |
| Coucou J'espère que ca ira. ⊰ nom de votre personnage : Vuk Masaryk ⊰ nom du don désiré : Bloodbending ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? À la base, je voulais que les parents de mon personnage soient mort et j'aurais bien aimé qu'il en soit la cause lors de l'apparition de son don puisqu'il n'en avait pas conscience lorsqu'il était jeune et qu'il n'avait aucune maîtrise de ce dernier lors de la première apparition. Ayant perdu sa famille, je pense que c'est à partir de ce moment que la folie se serait glisser dans la moindre parcelle de son âme, aurait passé par maintes émotions et ce don lui est maintenant essentiel pour sa place dans la ligue. Je pense qu'il saurait s'en servir pour les profit de sa quête. Ce don va avec sa personnalité, son métier, il le déteste autant qu'il s'en sert mais ca fait naître les souvenirs à chaque utilisation. C'est une torture mentale à chaque fois. Il déteste son nom et l'aime. Les soirs de pleine lune son soir de carnage pour lui. Son don, la seule chose qui le tient en vie et qui souffle la folie dans la moindre part de sa petite caboche déjà brisé. la bête qui se transforme le soir de pleine lune. Pour lui rappeler le monstre qu'il est, le tueur de famille, la sienne. ⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : La traque depuis des semaines. Il attend le soir fatidique. Il attend le soir du carnage. Son carnage. La pleine lune qui crève le ciel de sa lumière opaline, qui montre sa rondeur parfaite et le don qu’il attend depuis quelques jours. Pour elle. Pour les autres. Pour son plaisir. Pour se haïr. Le loup solitaire qui se métamorphose. La lune qui éveille le monstre sanguinaire, la rage qui crève les tripes. Les pas qui claquent dans les siens, lui qui se fond dans son ombre pour sa rapprocher. La lune qui fait gronder le sang dans la moindre parcelle de son être. Le monstre qui se réveille. Le monstre qui se contente de traque. Les habitudes qu’il suit. Les idées de mort qui s’imprime dans la moindre parcelle de sa caboche. Tuer pour eux. Offrir ses services pour une cause. Avoir une raison pour jouer avec le carmin, pour le faire couler. Automate programmé pour offrir la mort, tuer les superbes pour garder la beauté. Les attaches qu’il n’a plus, le carmin sur les mains depuis gamin. Les souvenirs de souffrance. Les parents détruits par l’apparition du mal, l’apparition de la malédiction. La neige souillée par le carmin, les cœurs éclatés et les esprits envolés. Gamin brisé. La femme qu’il observe de loin. Les traits imprimés dans le crâne, il devait être certain. Ne pas tuer sans raison. La mort qu’il risque de trouver, la ligue pour maison et les morts qu’il accumule dans son sillage depuis son entrée. Les pulsions qu’il doit contenir, les envies de violences qu’il doit refouler. Il vacille, le monde. Il sait l’implication, il attend la solitude. Il se détache de l’ombre, les pas du loup qui s’approche et la voix qui souffle. Les voix qui résonnent contre les parois de la ruelle. Le corps qu’il détaille. « Les mauvais choix impliquent la mort.» L’annonce qu’il fait. Il saura la contrôler, le marionnettiste. Elle se retourne, il capture la peur au fond des ombres. Elle vacille la blonde. L’incompréhension au regard et le corps qui tangue, les jambes qui ne sont plus aussi stables. Les gestes à lui saccadés, le sang qu’il manipule. Le sait qu’il sait appréhender à force d’année et de sacrifices. Les autres pour cobayes et les corps crevés par nombre incalculable pour pouvoir contrôler. Le sang dans les jambes de la proie qu’il manipule et le corps qui ne tient plus en place. Une poigne contre le bras et le corps qu’empêche de tomber pour ne pas l’abîmer, pour ne pas qu’elle brise sa peau sur le bitume. L’amour de la beauté, de l’esthétisme. Il ne veut pas briser la beauté. La panique dans les billes bleutées et le sang qu’il laisse courir dans les jambes pour donner un peu d’espoir, pour qu’elle caresse l’espoir de partir. La paume qui s’oppresse tendrement contre la joue. Douceur qu’il ne connaît pas. Douceur qu’il offre aux proies avant de les briser. Le sourire qui étire et la cicatrice au visage qui se déforme. « Shhh. Shhh.» Le regard qui s’ancre dans le sien. Caresse tendre, attention délicate avant d’offrir la mort, avant de semer un cadavre de plus. Sa malédiction salvatrice. Son don dévastateur. La cause de sa solitude, la perte de son esprit. Elle se débat. Les coups qu’elle tente de lui donner, mais le monstre qui ne bouge pas. Les phalanges qui s’oppriment autour des poignets pour qu’elle cesse de se débattre. Pantin saccadé. Poupée désabusée qui ne sait plus rien contrôler. Le flux sanguin vers le cœur qui se fait plus lent, l’abondance qui contrôle pour que le manque sa fasse sentir. Pour qu’elle vacille. Le visage qui approche du cou, le parfum qu’il respire et le corps opprimé au mur qui ne peut plus bouger. « Tu ne sentiras rien.» Elle veut se débattre la traîtresse, mais il contrôle lui fluide vital. Sa raison de vivre. Il contrôle la vie. Petit pantin aux gestes saccadés, le corps qu’elle ne contrôle plus, mais l’esprit qu’elle ne perd pas encore. Bête à l’agonie. Le souffle qui vacille et il jubile. Sensation de contrôle qu’il aime posséder à défaut de n’avoir pu les sauver, les laisser vivre. Les figures parentales. Eux et leur amour. Eux et leurs cœurs éclatés de trop de sang d’un coup. Elle vacille, le clignement des yeux et la vie qu’il prend. Le cœur qui ne bat plus. Le cœur qui ne fonctionne plus. Il déraille. Il s’éteint. Elle ne connaît pas les faiblesses du monstre, elle ne peut pas le repousser. Elle ne peut pas survivre à la bête. Ils ne savent pas les failles de son âme. Le cœur brisé. Il n’ouvre plus. Personne pour entrer, personne pour tuer. Le poids du cadavre qui lui tombe au torse et il laisse la pulpe de ses doigts caresser la peau éteinte. Blonde parfaite. La beauté figée dans la mort. Parfaite effigie de ses maux. Mise en scène qu’il place, petit jeu qu’il garde au fil du temps. Les cadavres pour œuvre d’art. La représentation de son art. La mort. Le crâne qui siffle. L'utilisation du pouvoir et la jouissance de la mort. L'énergie qui épuise, mais le contrôle qu'il a su gagner avec le temps. |
| | | Ace Bernsteinall men must serve
MESSAGES : 479
AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : (av)@wildworld/(sign)@tumblr
ÂGE : vingt quatre années de luxure, de paresse et d'argent dépensé outrageusement.
NATION : le feu, dévorant l'âme, brûlant tout sur son passage, sans aucune pitié.
STATUT CIVIL : amant volage, enfant instable, incapable de s'attacher à autre chose que son propre reflet.
DAEMON : une hyène, sauvage et cruelle - le parfait reflet de son âme, prénommée solstice.
ALLÉGEANCE : le gouvernement, toujours.
| | | | Alexis Livanovall men must fight
MESSAGES : 2411
AVATAR : dylan o'brien.
CRÉDITS : bigbadwolf // gifs from tumblr, lyrics from halsey.
ÂGE : 23 ans.
NATION : Originaire de la nation de l'air, il a pourtant vécu toute sa vie au sein de la nation de la terre. Il est cependant des plus attaché à sa nation d'origine, et se retrouver enfermer dans les souterrains d'Alexia l'étouffe.
STATUT CIVIL : Autrefois, Alexis était en couple avec Aleya Hemingway. Une jeune femme qu’il apprécie plus que de raison, mais dont il n’a jamais été amoureux. Celui qu’il désire n’est autre que Gael, son double. Il est son air, tout ce dont il a besoin mais il le sait : Gael ne pourra jamais vraiment être sien. En effet, son frère va se marier et Alexis essaie de ne pas paniquer mais la haine se mêle à celle qu’il a déjà contre le monde entier et son cœur se durcit et est pollué par des sentiments qu’il n’avait jamais connu, lorsqu’il était protégé par les Hemingway.
SIGNE DISTINCTIF : Alexis aimerait être totalement physiquement semblable à son ainé, mais force est de constater que ce n'est pas le cas. Le jeune homme a une cicatrice dans le dos, longue et fine. Vestige d'un accident quand il était gamin. Il possède également, entre les omoplates, un tatouage de la taille d'un point et qui représente le signe de sa nation. Ensuite, depuis son accident lors des attentats, Alexis possède quelques cicatrices, surtout sur les jambes. Mais la plupart disparaissent assez vite.
DAEMON : Une hyène, Thanae. Elle est féroce et bien plus mesquine que lui. Rusée et le mot juste. En fait, Thanae ressemble presque plus à Gael qu'à Alexis, signant ainsi la preuve qu'ils sont liés au-delà de ce que les gens peuvent bien croire.
ALLÉGEANCE : A sa famille avant tout, Natalia et Gael... En théorie. Il sait qu'il suivrait son jumeau absolument partout, mais la haine et le désir de vengeance se font ardents, dans son coeur. Alexis a des idées de plus en plus arrêtées et pense que la rébellion doit renverser la situation. L'extermination des Bernstein, Pernington et même des Darsonval serait le prix à payer contre les vies de ses cousins et de sa famille.
| | | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Mar 30 Juin - 12:10 | |
| Oh merci à vous deux pour les compliments *hâte de savoir pour l'autre personne afin de terminer cette fiche* |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Mar 30 Juin - 13:57 | |
| ⊰ nom de votre personnage : Maisie Spiegelman. ⊰ nom du don désiré : la guérison. ⊰ pourquoi ce don est-il important pour votre personnage ? Maisie est l’enfant unique d’un pêcheur et d’une petite main tisseuse, dont l’un est décédé sur le champ de bataille et l’autre fatiguée – quelques semaines après le premier – fut terrassée par la maladie. C’est à cette période-même que Maisie se serait découvert le don de guérison et aurait rallongé quelque peu la vie de sa mère, bien que trop peu expérimentée et trop faible pour la guérir complètement. Ainsi, la perte de ses parents et l’apparition de cette capacité inattendue ont signés le nouveau tournant de la vie de Maisie, qui s’est finalement tournée vers son prochain et le soin à la personne, dans l’espoir d’amoindrir les souffrances de la guerre sur les populations et ce quelque soit leur élément. - Citation :
- Maisie, elle est un peu comme ces piliers de bois – parfois – plantés en plein cœur du désert, seuls et d’apparence parfaitement inutiles. Elle donne cette impression de s’écailler – de se désagréger même – sous la chaleur du vent qui la fouette inlassablement et du sable qui l’écorche, seul sans rempart autour. Sans personne et sans famille. Parce qu’elle est un peu comme ça Maisie, seule et sans famille. Enfant unique, c’est la guerre qui lui a arraché ses parents et pourtant elle est toujours là, elle. Elle est plantée là, droite et fidèle à elle-même et ce qu’on lui a toujours enseigné, droite et juste. Maisie elle est aurait put prendre parti, se rebeller ou s’abaisser, mais elle est convaincu que ce serait gâcher son énergie que de s’investir dans un combat comme celui-ci. Ôter une vie au profit d’une autre, pour quoi faire ? La vie est faite pour être vécue et c’est en la rendant qu’elle s’est découverte une vocation la gamine. En effet, parce que la vie ne vaut que d’être vécue et que c’est à travers la souffrance d’autrui que Maisie se sent le plus en vie, bien qu’il lui reste encore beaucoup à apprendre de ce don, elle entretient l’eau de toute son âme – de tout son être et parfois même l’eau (aussi infime soit-elle) des blessé qui en épreuve le plus grand besoin. Aussi raisonnablement que faire ce peu.
⊰ test RP qui inclue l'éventuel don : - Maisie Spiegelman a écrit:
- La femme, arquée sous un invisible poids manifestement bien lourd pour ses os trop saillants, a les yeux dans le vague et baignés de larmes. Tournée face à la fenêtre, c’est son regard qui se perd sans la moindre intensité dans l’horizon, lorsqu’une larme vient s’écraser sur le papier froissé entre ses doigts abimés. Pour elle, ça y est, le temps marque une pause et c’est tout – autour d’elle – qui semble prêt à s’effondrer. Sur le papier, les mots sont alignés en petites lettres d’imprimeries qui bavent et donnent plus l’air de tâches déballées au hasard qu’autre chose. Les espaces mal répartis et la ponctuation quasi inexistante, font de la lecture du papier une activité particulièrement ardue bien qu’un tantinet ludique. Pourtant, les mots ensembles et combinés correctement il n’est pas si difficile de comprendre le fond du message transmit et c’est sans grandes tournures de phrases et métaphores qu’on s’adresse au reste de cette famille nouvellement abîmée par la guerre, en joignant bon nombre d’autres encore. Une de plus. « La nation du feu et votre propre nation, madame, se joignent pour vous annoncer le décès de votre époux sur le champ de bataille et vous transmettent leurs plus sincères condoléances. » Tel semblait être le destin des maîtres et maîtresses de l’eau soutenant la cause ardente des flemmes. À la lecture de ces quelques pauvres mots dénués de sens et terrassée d’une douleur sourde, c’est la femme elle-même qui s’écroule finalement, perdant tout équilibre et laissant sa tête s’écraser sur le sol de bois humide.
Ce jour-là et quelques heures plus tard, c’est Maisie qui passe la porte sans imaginer une seule seconde ce qu’elle s’apprête à découvrir et que le corps de sa mère, inanimé, git sur le sol. D’abord plongée dans une courte mais néanmoins profonde catatonie, coupée du reste du monde et incapable d’effectuer le moindre geste. Il ne lui suffit que de quelques minutes pour finalement reprendre ses esprits et c’est, comme animé d’un instinct de survie, qu’elle saisit l’initiative d’humidifier le visage de cette mère tant aimée d’un lambeau de tissus détrempé. De cette manière et presque soudainement, la femme – vielle et fatiguée – reprends ses esprits, tandis que la légère marque laissée sur sa joue par sa chute s’estompe jusque disparaître parfaitement. Et c’est ainsi qu’apparaît, à Maisie, sa capacité toute particulière.
Après ce jour-là, madame Spiegelman est tombée gravement malade et bien que maintenue en vie – quelques jours – par le don de son unique fille et la générosité merveilleuse de l’eau, elle finit par lâcher prise. Abandonnant le fil de la vie pour aller retrouver son défunt mari, quittant ce monde dévasté par le conflit, ravagé par le feu et lui-même délaissé par la lâcheté de l’eau. Pour laisser là la gamine, seule et sans personne. Seule, mais plus forte que jamais. |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don Mar 30 Juin - 14:49 | |
| Ace et Alexis, merci beaucoup pour votre accord et vos compliments ! Je me suis appliqué, de sorte à présenter un personnage pouvant exploiter complètement ce don en RP. Et je suis ravi que mon écriture vous ait plu. J’espère avoir un troisième oui pour pouvoir me lancer avec ferveur dans l’écriture de ma fiche, avec ce don ! /retourne travailler/ |
| | | Moon Perningtonall men must serve
MESSAGES : 507
AVATAR : jenna-louise coleman.
CRÉDITS : (av)@wildworld(sign)@oim.
ÂGE : vingt-sept ans.
NATION : eau.
DON : bloodbender.
STATUT CIVIL : célibataire.
SIGNE DISTINCTIF : ta mère.
DAEMON : uc
ALLÉGEANCE : uc
| Sujet: Re: ⊰ demande de don Mar 30 Juin - 15:23 | |
| lyarra, pour moi c'est également un oui, j'ai aimé la chute également, et l'effet qu'a le don sur elle. ton don serai validé dès que toi tu seras validé. Roth, ta plume, l'histoire, le test, tout est parfait pour moi, c'est donc également un gros oui. Vuk, je vais dire la même chose, mais le tout était très prenant, et je suis fan, je dis donc oui aussi. (et réserve moi un lien ) Maisie, même si le test rp est peut-être un peu court, je comprends le sens du don et l'importance de celui pour maisie, je vais donc dire oui. |
| | | | Sujet: Re: ⊰ demande de don | |
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